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Burkina/Journée africaine de l’état civil : La 6e édition planche sur les principaux défis en la matière

Publié le jeudi 16 novembre 2023 à 17h10min

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Burkina/Journée africaine de l’état civil : La 6e édition planche sur les principaux défis en la matière

Le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, à travers la Direction générale de la modernisation de l’état civil (DGMEC) et en collaboration avec le Programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion (WURI), a commémoré la 6e Journée africaine de l’état civil ce jeudi 16 novembre 2023, à Ouagadougou. Il s’est agi de réfléchir sur les principaux défis pour accroître la couverture nationale et améliorer la qualité et l’actualité des données grâce à la numérisation du système de l’état-civil au Burkina Faso.

De manière spécifique, il est question de présenter la digitalisation des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques de vie (ESEC). En outre, d’échanger sur le processus de la digitalisation de l’état civil au Burkina Faso. Aussi, d’échanger sur le rôle de l’état civil comme outil de promotion des droits humains. Enfin, d’échanger sur le rôle de l’état civil dans la planification du développement et le suivi des politiques publiques.

Le thème choisi pour 2023 est : « Accroître la couverture nationale et améliorer la qualité et l’actualité des données grâce à la numérisation des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil ». La célébration de cette journée va être animée par deux communications : la présentation de la DGMEC et ses missions et un Zoom sur le programme WURI.

Cet événement a été rendu possible grâce à l’appui financier de la Banque mondiale à travers le programme WURI

Deux panels sont également au programme à savoir : « Accroître la couverture nationale et améliorer la qualité et l’actualité des données grâce à la numérisation des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil » et « État civil, outil de promotion des droits humains et de planification du développement ».

Dans son allocution, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité Émile Zerbo a rappelé que la crise sécuritaire et celle humanitaire ont eu un impact considérable sur l’état civil et les archives. « La crise sécuritaire que connaît notre pays, avec ses corollaires de personnes déplacées internes, de destruction de centres d’état civil et de leurs archives, de perte de documents d’identité, d’inaccessibilité de certaines localités, demeure bien évidemment la préoccupation de tous. Cet état de fait nous impose de nombreux défis à relever dont l’enregistrement systématique des naissances, la délivrance en tout lieu et en tout temps des actes d’état civil et la mise en œuvre de l’identifiant unique du citoyen à l’état civil.

Au milieu (en tunique bleue marine) Émile Zerbo a affirmé que le thème choisi souligne la nécessité d’un engagement politique soutenu au niveau national et africain

En effet, bon nombre de personnes déplacées internes, dans leur fuite vers les zones sécurisées, se retrouvent sans documents d’état civil et sans documents d’identité », a-t-il notifié.

Le directeur général de la DGMEC, Justin Omer Balima, a confié que cette journée va permettre de mener le plaidoyer auprès des décideurs politiques et des acteurs de l’état civil afin que l’enregistrement systématique des faits d’état civil, dont la naissance, soit une réalité. Concernant les défis en la matière, il a fait savoir qu’ils sont, entre autres, la déclaration systématique des naissances, l’enregistrement des autres faits d’état civil dont les décès et la production de statistiques de l’état civil. « Au-delà de tout cela, nous souhaitons donner un identifiant unique à chaque personne dès la naissance afin que cet identifiant unique puisse servir la personne de sa naissance jusqu’à son décès. Nous avons constaté que les déclarations se font de plus en plus au niveau des centres depuis un certain nombre d’années. Aujourd’hui, les taux de déclarations sont entre de 85% pour certains et 65% pour d’autres », a explicité Justin Omer Balima.

Justin Omer Balima (en Faso Danfani au milieu) a notifié que son service fait face à de nombreux défis

En rappel, cette journée est célébrée chaque 10 août de l’année. Elle a été adoptée par la 32e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine en 2018 comme un moyen de renforcer le plaidoyer sur l’importance des systèmes de l’état civil pour la croissance de l’Afrique. C’est également une opportunité d’exprimer le soutien aux engagements nationaux, régionaux et mondiaux visant à renforcer les systèmes d’état civil et à accroître la coordination des parties prenantes afin de maximiser les ressources en la matière.

SB
Lefaso.net

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