La cérémonie, présidée par le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Sorgho a rassemblé diverses autorités régionales et communales, des représentants d’ONG, partenaires techniques et financiers ainsi que des membres des organisations féminines et des OSC. Elle a servi de plateforme pour les femmes exprimant leurs préoccupations, plaidant en faveur de l’amélioration de leurs conditions de vie et contribuant ainsi au bien-être général du Sahel.

De gauche à droite : la cheffe de mission de L’OIM, la coordinatrice régionale des femmes du Sahel, la vice présidente de la délégation spéciale de Dori, le partenaire financier (organisation suédoise)

La coordinatrice régionale des femmes du Sahel Aïcha Nana Cissé a exprimé sa satisfaction quant à la réussite de la cérémonie. Elle a exprimé sa reconnaissance envers les partenaires financiers et l’OIM, soulignant l’importance de l’implication des femmes dans les prises de décision pour une compréhension mutuelle. « Aujourd’hui, les femmes du Sahel sont déterminées comme jamais. Elles ont compris qu’en réalité, on ne peut pas tout avoir sur un plateau d’argent, mais qu’il faut lutter de façon acharnée pour obtenir ce qui nous revient » a-t-elle ajouté

La cheffe de mission de L’OIM

Au cours de l’événement, les femmes du Sahel ont témoigné de leur engagement en faveur de la paix et de la cohésion sociale en vibrant au rythme de la musique traditionnelle. Cela a marqué un moment symbolique illustrant la volonté des femmes de contribuer activement à la construction d’une société pacifique et cohésive dans la région.

La cérémonie de mobilisation des femmes à Dori a été un pas significatif vers l’autonomisation des femmes et la promotion de la paix. Elle a démontré que, malgré les défis, les femmes du Sahel demeurent déterminées à jouer un rôle essentiel dans l’amélioration de leurs conditions de vie et dans la construction d’un avenir stable pour la région.

Cette activité de mobilisation entre dans le cadre du projet de « Renforcement de l’autonomisation et la résilience des femmes pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans les régions du Nord et du Sahel du Burkina Faso ». Ce projet est financé par l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement, d’où la participation effective de la chef de la coopération à l’ambassade de Suède au Burkina Faso, Helen Holm, à la visite de terrain.

Hélène Olm, cheffe de la coopération de l’ambassade de Suède au Burkina Faso.

Pour l’OIM qui met le projet en œuvre, l’objectif est de créer un cadre d’expression et d’échanges directs et francs entre les femmes d’une part, et les autorités de la région d’autre part, favorisant ainsi la participation de la gent féminine à la dynamique de construction d’une société de paix et de cohésion sociale dans le Sahel en particulier et au Burkina Faso en général.

Accordant une importance au nexus Humanitaire-Paix-Développement, l’OIM et son partenaire travaillent à la promotion d’une culture de paix et de cohésion sociale, tout en apportant un appui à l’autonomisation économique et financière des femmes, y compris des déplacées internes, grâce à des activités génératrices de revenus, à travers la mise en œuvre de ce projet dans les régions du Sahel et du Nord du Burkina Faso.

Tirant profit de son séjour dans le chef-lieu de la région du Sahel, la chef de mission de l’OIM a également rendu visite à l’école primaire du quartier ‘’Petit Paris’’ qui a bénéficié cette année de trois nouvelles salles de classe, construites et équipées par l’OIM à travers un autre projet de stabilisation communautaire, financé par l’Union européenne.

Aïssatou Guissé Kaspar a saisi l’occasion pour encourager les élèves et le personnel enseignant de cette école qui font preuve de résilience dans le combat contre l’ignorance dans un contexte de fragilité lié à la situation sécuritaire et humanitaire difficile.

Lefaso.net