Ce projet vise à apporter un appui aux communautés dans le domaine de l’éducation, dans la prise en charge des questions de violences basées sur le genre (VBG) et de la santé. Il a aussi pour objectif de créer des meilleures conditions de vie de la femme et de la jeune fille, améliorer la qualité de l’accessibilité de l’assistance multisectorielle en éducation et en santé mentale pour les survivants de violence sexuelle, tout en favorisant la réinsertion socio-économique des personnes affectée par les traumatismes liés à la crise sécuritaire dans les régions de l’Est et du Centre-nord au Burkina Faso.

A l’Est, plus de 150 millions de francs CFA seront injectés dans le domaine de la santé, de l’éducation et des VBG.

Pour le gouverneur, ce projet vient à point nommé. Le colonel Hubert Yaméogo salue aussi l’engagement indéfectible de Children Believe à accompagner le gouvernement dans cette période. « Engageons-nous pour la réussite des activités du projet qui marque le début d’un voyage, qui, nous espérons laissera une tache indélébile dans la vie des bénéficiaires », lance-t-il.

Colonel Hubert Yaméogo, gouverneur de l’Est

A en croire le directeur pays de Children Believe, Abdoulaye Diallo, le projet est né d’une collaboration étroite entre Children Believe et OCHA pour une durée de douze mois. « Les personnes déplacées sont touchées par plusieurs problèmes, notamment de santé et d’éducation, quand elles quittent leurs zones pour se retrouver ailleurs. Notre action est de venir en aide aux enfants afin qu’ils puissent repartir à l’école et permettre aux familles d’être résilientes et pouvoir jouer pleinement leurs rôles de responsable de famille », résume-t-il. Pour la conduite des activités du projet, monsieur Diallo dit compter sur le soutien des leaders coutumiers et religieux.

Abdoulaye Diallo, directeur pays de Children Believe

De son côté, Boureima Sawadogo, directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Komandjari, estime que l’accompagnement dans le secteur de l’éducation, notamment l’éducation par la radio, permettra à beaucoup d’élèves de la région de rester dans le système. « Dans la Komandjari, on compte 104 écoles primaires fermées. Avec un tel projet, nous allons pouvoir résorber le flux de déscolarisation et pouvoir accompagner des enfants ».

Sawadogo Boureima DPEPPNF komandjari

Le projet touchera huit communes de la région du Centre-nord, et cinq communes de l’Est avec un budget de 480 millions de francs CFA pour plus de quarante mille bénéficiaires.

G. ABOUBACAR
Lefaso.net