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Sur les chantiers des lycées techniques : « Il faut faire preuve de diligence pour que les délais soient respectés », Joseph André Ouédraogo aux entrepreneurs

Publié le vendredi 3 novembre 2023 à 21h10min

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Sur les chantiers des lycées techniques : « Il faut faire preuve de diligence pour que les délais soient respectés », Joseph André Ouédraogo aux entrepreneurs

Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales Joseph André Ouédraogo a effectué une visite des chantiers de deux lycées scientifiques, ce vendredi 3 novembre 2023, à Ouagadougou. L’objectif était de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux et s’assurer par la même occasion que d’ici fin décembre, date butoir pour la réalisation des bâtiments, les constructions seront achevées.

Le premier site visité était le Lycée scientifique régional de Nioko 2. Il s’étend sur une superficie de 14 ha. Les travaux sur ce chantier ont pratiquement débuté depuis le 20 août 2023 et plusieurs bâtiments ont déjà poussé de terre. Jusque-là les choses vont bon train et normalement d’ici décembre 2023. « On a déjà construit l’administration, deux blocs pédagogiques, des salles de classes, une salle des professeurs, des latrines pour filles et garçons, une salle de bibliothèque, une salle d’informatique, des plateaux omnisports de football, handball-volleyball et basketball et la guérite », a détaillé Alassane Kaboré, chef de chantier.

« Nous sommes au stade de finition. Tous les bâtiments ont une toiture en tôle. On prépare le dallage », Alassane Kaboré

Le deuxième site est celui de Kosyam Jesuit University of Science (KOJUS), situé à Nagrin. Là aussi, les travaux avancent bien, même si, le délai de livraison est dépassé. « Les travaux devaient s’achever entre le 13 septembre 2023 et le 23 octobre 2023. Ce retard est dû à une mauvaise organisation des entreprises. Il y avait aussi un manque d’ouvriers. On a attiré leur attention à maintes reprises, mais les entreprises sont ce qu’elles sont et elles ont aussi leurs chronogrammes à elle... D’ici fin décembre, tous les bâtiments seront achevés et on pourra procéder à la réception. Pour l’heure, le taux global d’exécution est de 44% », a estimé Arnaud Ouiminga, ingénieur contrôleur des travaux.

« Le projet a commencé le 14 novembre 2022 avec deux entreprises et cinq autres les autres les ont rejointes par la suite, le 24 décembre 2022 », Arnaud Ouiminga

Globalement, le ministre dit être satisfait de ce qu’il a pu observer sur le terrain, même si, pour parvenir à ces résultats, il a fallu sortir les griffes face aux entrepreneurs qui avançaient à pas de tortue. « Sur le premier site, les travaux ont commencé il n’y a pas longtemps. Nous avons constaté là-bas que les travaux avancent très bien. Nous avons félicité les acteurs sur ce chantier. Sur le deuxième site, nous avons remonté les bretelles de certains entrepreneurs lors de notre dernier passage, en juillet. Le constat était alarmant. Mais quatre mois après, force est de reconnaître que les choses ont bougé dans le bon sens », reconnaît-il. Cette visite fut l’occasion pour lui de rappeler aux entrepreneurs, l’impérieuse nécessité pour eux de réaliser les chantiers à eux confiés dans les temps impartis, surtout ceux dédiés à l’éducation. « Les entrepreneurs ont pris l’engagement ferme, de terminer les travaux en fin décembre. Cela veut dire qu’il nous reste deux mois. Je reviendrai ici, pour constater et voir si les engagements ont été tenus », a-t-il promis.

« Il faut faire diligence pour que les délais soient respectés afin de ne pas pénaliser les élèves », Joseph André Ouédraogo

Rappelons que la vision actuelle du gouvernement est de promouvoir les sciences. A ce jour, chaque région du pays possède un lycée scientifique, en plus des deux lycées scientifiques nationaux de Ouaga et Bobo. L’idée c’est de relever le déficit de scientifiques du pays. « Il y a quelques années encore, tous les candidats qui arrivaient à avoir le baccalauréat série C ne dépassaient pas une cinquantaine. Avec la promotion des lycées scientifiques, il y a de quoi être satisfait parce que rien que cette année, nous avons pu produire 258 bacheliers, série C. L’ambition c’est de résorber le déficit de professeurs en mathématiques et créer le vivier pour les grandes écoles d’ingénieurs. Cela est fondamental pour notre développement. Il faut donc qu’on ait ce vivier-là, pour apprêter les jeunes aux classes préparatoires afin d’alimenter les écoles d’ingénieurs car, quoiqu’on dise, sans science, pas de développement ! », a conclu Gaston Gnimien, secrétaire technique de développement des établissements publics d’excellence.

Le secrétaire technique de développement des établissements publics d’excellence Gaston Gnimien, à droite du ministre de l’éducation

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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