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Burkina Marketing et Sales managers Club : Un programme riche au menu de la deuxième édition

Publié le vendredi 27 octobre 2023 à 17h00min

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Burkina Marketing et Sales managers Club : Un programme riche au menu de la deuxième édition

La deuxième édition de Burkina Marketing et Sales managers Club (événement sur le marketing) a débuté ce vendredi 27 octobre 2023, à Ouagadougou, plus précisément au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Elle va s’étaler sur deux jours (27 et 28 octobre). Pour cette année, Burkina Marketing et Sales managers Club est placé sous le thème : « Crise socio-économique et sécuritaire au Burkina Faso : quelle démarche marketing pour les PME qui promeuvent le made in Burkina ? »

Au programme du premier jour : un panel avec des spécialistes en marketing, des diagnostics et des recommandations au profit des PMI/PME, des Networkings et des présentations de services et de technologies innovantes dans le marketing opérationnel. Cette deuxième édition va s’achever par une soirée de l’excellence marketing et du développement commercial, le 28 octobre 2023 à Bravia Hôtel. Les participants (étudiants, entrepreneurs, spécialistes du marketing) vont échanger et renforcer leurs capacités sur le marketing durant ces deux jours.

Durant le panel, les opportunités de l’intelligence artificielle (IA) vont être données aux participants

Selon le président de Burkina Marketing et Sales managers Club, Bili Edouard Tiéno, il est indispensable de dédier une journée au marketing parce que toute œuvre de valeur qui est mise à la disposition des consommateurs doit faire l’objet d’une démarche scientifique. Force est de constater que la plupart des PMI/PME naissent sur la base d’une passion. Il faut toutefois rappeler que pour qu’elles prospèrent dans le marché, elles doivent répondre à certains impératifs.

Pour le promoteur de Burkina Marketing et Sales managers Club, Bili Edouard Tiéno, le marketing va contribuer à fortifier l’économie nationale

C’est pourquoi, « Nous qui sommes des professionnels de la question souhaitons outiller les entrepreneurs, afin qu’ils soient compétitifs sur le marché local et international. Aucune économie ne va se développer sans ce flux financier qui est son économie locale. Nous avons observé un fort taux de mortalité de nos entreprises. Cela rend notre marché suffisamment précaire. Aujourd’hui, nous avons ce qu’il faut pour entretenir la pérennité et la longévité de ces entreprises. Ce thème a été choisi au regard du contexte actuel. Nous sommes dans une situation économique qui n’est pas favorable à l’essor des entreprises. Il faut malgré tout être résilient en réfléchissant et en pensant à de nouvelles démarches », a-t-il justifié.

Viser l’international

Des dires du président de Publicitaires Associés, Salif Sanfo, cet événement est important, car, il met en avant le consommateur qui a le droit d’avoir des produits de qualité. « Il met aussi en avant, le made in Burkina Faso. Les pères de la révolution, notamment Thomas Sankara ont rappelé que nous devons consommer ce que nous produisons. Le Burkinabè est très humble, souvent jusqu’au packaging. Il faut qu’aujourd’hui, le marketeur burkinabè ne pense plus qu’au Burkina Faso et à l’Afrique de l’Ouest. Il doit penser au monde. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, il y a une nouvelle économie numérique qui s’offre aux jeunes entrepreneurs burkinabè. Il faut la saisir » a-t-il notifié.

« Il faut être des VDP de l’économie nationale » Salif Sanfo

Parmi les panelistes, il y’a Sandra Wethé. Elle est une jeune entrepreneure et est la P-DG de Digital Consulting. Elle a confié que sa présence s’explique par le fait qu’elle souhaite transmettre ses connaissances à la jeunesse. « Je veux amener cette jeunesse à apporter une plus-value dans le développement de l’écosystème burkinabè. En étant en France, on voit que les pays accueillent à bras ouverts le digital. Durant ces deux jours, on espère que la jeunesse burkinabè va ouvrir son esprit, comprendre et implémenter ce domaine qui est le digital », a-t-elle signifié.

À droite, Sandra Wethé a été la modératrice durant le panel d’ouverture

Durant l’ouverture de Burkina Marketing et Sales managers Club, le Centre national de la propriété industrielle a répondu présent à l’invitation. Son représentant, Sylvain Nikièma a rappelé aux jeunes entrepreneurs qu’il faut sécuriser leurs actifs industriels tels que la marque, le nom commercial, l’invention, etc. Cela permet d’éviter « que quelqu’un d’autre ne prenne ce que ces entrepreneurs ou inventeurs ont développé. Il faut toujours penser à la propriété intellectuelle dans les affaires » a-t-il conclu.

Sylvain Nikièma (au fond, à gauche) a félicité une telle initiative

Cet événement est également le lieu de créer un réseautage. Burkina Marketing et Sales managers Club est une association des professionnels des métiers du marketing, de la distribution et de la vente au Burkina qui ont décidé de fédérer leurs compétences et réseaux en vue de la défense de la profession, de la valorisation des techniques de marketing, ainsi que de la promotion du Made in Burkina au niveau des entreprises et du consommons local pour ce qui concerne le public consommateur.

SB
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