En tant qu’actrice du domaine, elle parle d’une initiative noble et d’un pas en avant. Selon elle, c’est par là que le Burkina va migrer vers le développement. Car le Faso Danfani est d’abord un tissu culturel et le fait qu’il soit un élément culturel, si l’on apprend déjà aux enfants à l’adopter, à l’aimer, à le porter sans contrainte, c’est déjà un pas en avant. Tout cela pour dire qu’aimer et consommer ce que nous produisons, c’est déjà une chose gagnée pour le pays, a-t-elle argumenté, tout en expliquant que dans tous les pays du monde, c’est à partir des richesses locales que découle la réussite sans fin. C’est pourquoi, cette décision est à saluer et dont elle dit solliciter sa mise en œuvre parfaite afin qu’elle puisse bénéficier à tous les Burkinabè. « Avec cette décision, c’est toute la chaîne de valeur qui bénéficie, parce que, chacun aura sa part, que ce soit le cotonculteur, au niveau de la filature, les tisseuses, les couturiers et autres, c’est notre pays qui gagne. En conclusion, les Burkinabè doivent s’unir pour que cette initiative réussisse pour le bien de tous », a conclu la promotrice du CFPIT.

En rappel, ce décret portant port du Faso Danfani en milieu scolaire à partir de cette rentrée 2023-2024 a été pris au conseil des ministres du 9 août 2023. Le décret précise que la mesure s’appliquera de façon progressive dans tous les établissements scolaires privés comme publics au Burkina Faso. Et dès cette rentrée scolaire 2023-2024, sont concernées les communes urbaines de Koudougou, de Bobo-Dioulasso, de Ouagadougou et la commune rurale de Sabou et la tenue sera uniquement portée les lundis à l’occasion de la montée des couleurs. Cependant, aucune exigence n’est faite par rapport aux couleurs et aux motifs que les établissements voudront choisir.

YZ
Lefaso.net
Photos : Auguste Pare