Pour Jean Yaméogo président du comité, ils ont voulu contribuer pour participer à l’effort de paix au Burkina. « Le sport véhicule des valeurs, nous sommes sensibles à ce qui se passe dans notre pays et grâce à une sensibilisation nous avons donc voulu contribuer pour cet effort de paix. Il faut contribuer car s’il n’y a pas la paix nous n’allons pas faire le sport. Nous verrons toujours ce que nous pouvons faire encore pour contribuer davantage », a exprimé Jean Yaméogo.

Jean Yaméogo, président du Comité national olympique et des sports burkinabè

Selon le ministre en charge de l’économie Dr Aboubakar Nacanabo, plus qu’une aide financière, cet acte est un symbole fort de solidarité, d’engagement et d’union. « Le gouvernement par ma voix salue à sa juste valeur cet esprit de fair-play patriotique, cet élan de solidarité et remercie l’ensemble des acteurs du monde sportif pour cette adhésion à la paix. Je tiens à vous rassurer que vos contributions seront utilisées à bon escient au regard des dispositions prévues pour garantir l’utilisation transparente des ressources collectées », a laissé entendre Dr Aboubakar Nacanabo.

À entendre Hamed Kadiyogo, promoteur du Centre de formation professionnelle Emprint, cette contribution est un élan de patriotisme et un patriote ne peut pas rester insensible à l’appel du chef de l’Etat. Selon lui, c’est ce qui a motivé le présent don pour soutenir l’effort de paix.

Hamed Kadiyogo, promoteur du Centre de formation professionnelle Emprint.

« La première raison c’est que nous sommes burkinabè, nous sommes patriotes et nous contribuons pour la formation de milliers de jeunes au Burkina Faso, voilà pourquoi nous avons décidé d’apporter notre contribution pour que le terrorisme aille loin de nos frontières. Nous avons décidé d’accorder une bourse de vingt millions de francs CFA pour pouvoir intégrer les veuves, les orphelins victimes de la guerre », a dit Hamed Kadiyogo, promoteur du Centre de formation professionnelle Emprint.

Carine Daramkoum
Lefaso.net