Le comité technique de suivi du projet PHA-3R, se réunit chaque an pour faire le point de la mise en œuvre des activités programmées. Le projet étant arrivé à terme, la présente session est donc la dernière. C’est pourquoi au cours de leurs travaux, les participants vont s’atteler à examiner la contribution du projet à l’amélioration des conditions d’eau, d’hygiène et d’assainissement des zones bénéficiaires. Ils vont aussi examiner les résultats préliminaires de l’évaluation finale du projet et identifier les actions à mener pour une durabilité des acquis.

Éric Mamboué, représentant pays de WaterAid

Mis en œuvre depuis juillet 2018 par le consortium WaterAid et Eau vive internationale, avec l’appui financier de la coopération suédoise, le projet PHA-3R a intéressé 24 communes rurales des régions du Centre-sud, du Centre-nord et du Nord. De façon globale, il a contribué à améliorer l’accès des populations et des institutions, à des services équitables et durables d’eau potable et d’assainissement dans les trois régions.

Bassina Ouattara, représentant de la directrice générale de l’assainissement

Éric Mamboué, directeur pays de WaterAid, cite en exemple la région du Centre-Sud, qui est passé du 13e au 2e rang au niveau national, car son taux d’accès à l’assainissement est passé de 10,1% en 2018 à 34,5% en 2022. Les deux autres régions, ont aussi vu s’améliorer leurs taux d’accès à l’assainissement. Eric Mamboué ajoute que les activités du projet, ont également permis de mobiliser les communautés sur la nécessité de considérer l’assainissement comme un levier de l’amélioration de leurs conditions de vie, d’induire chez eux un changement de comportement et de leur permettre d’adopter des bonnes pratiques d’hygiène.

Vue des participants

Bassina Ouattara, représentant de la directrice générale de l’assainissement, salue l’engagement des différents acteurs communautaires, étatiques et associatifs dans la mise en œuvre du projet. Ce qui a permis selon lui, de parvenir aux résultats aujourd’hui présentés. De plus, souligne-t-il, le projet est en conformité avec la vision de la direction générale de l’assainissement, à savoir définir des grandes actions qui puissent impacter les communautés. Au regard des acquis obtenus, Bassina Ouattara estime qu’il faudra travailler à maintenir le dynamisme qui s’est déjà installé sur le terrain ainsi que la dynamique des populations à changer de comportement et à utiliser convenablement les ouvrages réalisés et à les entretenir pour la durabilité.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net