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Burkina/Enseignement supérieur : La FESCIBF invite à trouver des solutions idoines aux problèmes de retard dans les universités publiques

Publié le jeudi 13 juillet 2023 à 21h45min

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Burkina/Enseignement supérieur : La FESCIBF invite à trouver des solutions idoines aux problèmes de retard dans les universités publiques

La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) invite les autorités universitaires à trouver des solutions idoines aux problèmes de retard dans les universités publiques du pays. C’était au cours d’une conférence de presse ce jeudi 13 juillet 2023 à Ouagadougou.

Selon le secrétaire général national de la FESCIBF, Thomas Bamouni, la situation académique est alarmante dans les universités publiques. A titre illustratif, l’étudiant a fait savoir que les promotions 2018 des filières de Sciences de la vie et de la terre (SVT) et de Lettres modernes (LM) sont toujours en année de licence.

La promotion 2022 en philosophie vient à peine de faire sa rentrée académique, soit une année d’attente à la maison, a souligné le secrétaire général national de la FESCIBF. Il dit que malgré l’application du nouveau régime d’étude signé en 2019, le retard persiste à l’université.

Pour lui, le retard académique et pédagogique est à la base de tous les problèmes que connaissent les étudiants et le système universitaire.

D’après les dires de l’étudiant, l’application du système LMD diffère d’une Unité de formation et de recherche (UFR) à une autre. « Le système LMD, qui devait faciliter la formation et l’obtention des diplômes universitaires et aussi faciliter l’insertion professionnelle, est devenu aujourd’hui un système hybride qui diffère d’une unité de formation et de recherche à une autre. Nous osons croire que c’est cette inadéquation qui a justifié la sortie devant l’hémicycle du premier responsable en charge de l’enseignement supérieur qui a reconnu le manque d’accompagnement qui suit l’application de ce système », a laissé entendre monsieur Bamouni.

Le secrétaire général national de la FESCIBF, Thomas Bamouni

Le secrétaire général national invite les responsables en charge de l’enseignement supérieur à mettre en œuvre des actions « d’espoirs qui faciliteront non seulement le cursus universitaire mais aussi l’insertion professionnelle des étudiants ».

Au regard de la situation sécuritaire, Thomas Bamouni demande aux autorités de trouver des solutions pour que tous les élèves du pays puissent reprendre le chemin de l’école à la rentrée prochaine. « Si le gouvernement ne travaille pas vite pour résoudre cette équation lorsqu’on sait la place de l’école dans la vie d’une nation, ce serait entretenir des bombes sociales à retardement », a-t-il prévenu.

Il a appelé l’ensemble des élèves et étudiants à se mobiliser et à se tenir prêts auprès des structures compétentes pour « restaurer et sauvegarder ce qui leur revient de droit ».

Rama Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 juillet 2023 à 17:01, par Akhenaton En réponse à : Burkina/Enseignement supérieur : La FESCIBF invite à trouver des solutions idoines aux problèmes de retard dans les universités publiques

    C’est pas compliqué :
    1. La principale faute reviens aux enseignants qui sont pourtant bien payés. Monsieur disparaît sans finir son cours et bloque le programme. Monsieur disparaît sans finir de corriger ses copies. Que voulez-vous. Monsieur disparaît et va faire ses vacations dans les privées. Monsieur disparaît et va faire ses consultations. Des supers hommes qu’on ne peut sanctionner. Et personne ne peut dire mots. Commencez par mettre de l’ordre dans le comportement des enseignants et une bonne partie du problème sera résolue. Leurs comportements au niveau du public ne peut être fait au niveau du supérieur car s’ils s’amusent ils n’auraient plus de cours là. Ils n’ont aucun devoir de redevabilité au niveau du publique. Aucun mecanisme de sanctions. Il est grand temps de prendre le même décret que celui qui vient d’être pris pour les médecins.
    2. Vous les étudiants, vos grèves intitules et n’importe quoi là. Le Burkina est vraiment bien. Un ticket de restaurant à 100 Frs. Le même coût qu’il y.a depuis presque 30 ans date de mon arrivée au campus. Faites un tour au restaurant et regarder les menus. Vous serez les repas qui y sont servis et vous serez surpris. Combien de familles de Burkinabè fonctionnaires ont ces menus à la maison ? Les chambres coûtent 1000, 2000 ou 4000. L’abonnement bus également. Enfin, l’aide jusqu’en 3eme année,.la bourse pour d’autres et le prêts pour certains. Sans oublier les frais d’inscription qui n’ont pas changés. Bref tout est en déphasage avec la réalité actuelle. Les étudiants sont des petits bourgeois. Les enseignants d’université sont des supers connaisseurs.
    Ainsi vit le campus.

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