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Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

Publié le lundi 10 juillet 2023 à 22h30min

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Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

Le procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba qui avait cours depuis le début du mois de juin au tribunal de grande instance de Ouagadougou a livré son verdict le 7 juillet 2023. Ce procès concernait des activistes et responsables d’organisations de la société civile ainsi que des animateurs et journalistes. Il était reproché à ces personnes d’avoir voulu incendier le palais de l’empereur des Mossé en diffusant des messages audios sur les réseaux sociaux. Les audios devraient être diffusés par des influenceurs sur les réseaux sociaux qui ont des suiveurs qui se comptent en centaines des milliers, comme Naïm Touré, (227 000 suiveurs) Alassane Conombo (75 000 suiveurs) et Aminata Rachow (174 000 suiveurs).

Qui sont les principaux responsables condamnés par le tribunal pour mise en danger d’autrui et incitation à la divulgation de fausses informations ? Pourquoi l’activisme qui est une manifestation politique atypique trouve-t-elle un terreau fertile dans notre pays ? Pourquoi l’entrepreneuriat politique, comme l’a indiqué comme étant sa profession Marcel Tankoano aux juges, a-t-il de beaux jours dans notre pays ?

Le verdict relatif à l’affaire de l’incendie du palais du Mogho Naaba devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou a relaxé les hommes des médias : le journaliste Lookmann Sawadogo et l’animateur Alain Traoré dit Alain Alain ainsi que Boukary Conombo. Sept autres personnes ont été condamnées à des peines diverses allant de 6 mois à 4 ans.

Parmi les condamnés il y a des activistes des organisations de la société civile qui ont été souvent dans les médias et sur les réseaux sociaux ces dernières années. Le point commun entre Marcel Tankoano, Pascal Zaïda, Abdoul Karim Baguian Lota, Désiré Guinko, c’est d’avoir par le passé été inconditionnels d’un ancien président. Ils ne sont pas des adeptes comme les autres. Leur engagement est passionnel et intense. Ils sont presque prêts à tout donner pour défendre leur idole. La politique c’est la défense de l’intérêt général, des idées et programmes politiques. Mais parfois chez les activistes, la politique se limite à la défense ou au rejet d’un homme, de son retour d’exil, de sa libération, de son maintien au pouvoir ou de sa chute. La cause de la lutte n’a qu’un but personnalisé. Et la personnalité qui vaut le combat et le sacrifice devient très vite aux yeux des activistes un héros, une personnalité charismatique alors que l’activiste lui devient un sujet clivant du fait qu’il ne s’accommode pas quand on ne partage pas ses choix.

Les activistes sont souvent des soutiens de putschistes

Dans notre pays, les activistes sont le plus souvent des militants qui aiment l’action, les manifestations de rue. Les activistes partout dans le monde n’ont pas peur d’être en porte-à-faux avec la loi et aiment les initiatives personnelles. « L’activisme est une conduite, un trait de caractère qui, dans ses principes d’action, met en avant l’action et l’initiative personnelles ». Ce n’est pas aux activistes qu’on demande de réfléchir sur le programme politique du parti et son avenir. Les activistes sont dans le court terme, ils ne travaillent pas pour un grand soir hypothétique. Au Burkina Faso, les partis politiques et les politiciens ont commencé à sous-traiter certaines activités plus ou moins légales, ou des points de programmes politiquement incorrects à des organisations dites de la société civile.

Le pouvoir de Blaise Compaoré a abusé de cette pratique et a créé des OSC pour les besoins de chaque cause. Avec le mouvement insurrectionnel en 2014, beaucoup d’organisations de la société civile se sont créées, et le printemps s’est poursuivi avec la victoire de celle-ci et la désignation des représentants des OSC dans les organes législatifs des transitions. Ces OSC, avec des activistes à leur tête, très souvent sont prêtes, contre rémunération, à organiser des manifestations contre et/ou pour le pouvoir. Les activistes des OSC pensent que les organisations politiques, les militaires putschistes ne les convient pas assez souvent à la table du banquet, aussi dans les périodes de crise, ils émergent parce qu’ils osent : on les reconnaît à leur audace, ils font et disent ce que les politiciens civilisés et policés n’osent pas dire et faire.

Marcel Tankoano, responsable OSC n’a pas craint de se présenter, en début de procès, comme un « entrepreneur politique ». Si les mots ont encore un sens, son engagement en politique n’est pas désintéressé, mais vise à obtenir un gain, un profit, une plus-value, une rente de situation. Est-ce pour cela qu’il a créé plusieurs OSC qui, comme des firmes, déposent le bilan pour une nouvelle ? Au commencement de cette aventure de business politique, il y a eu le M21 contre le pouvoir dictatorial de Blaise Compaoré. Cette entreprise ne lui donnera pas de profit. Et pour chasser Roch Christian Kaboré du pouvoir, il a sorti une nouvelle OSC de son carquois du nom de Mouvement sauvons le Burkina qui, avec d’autres organisations et coalitions, organisera des manifestations contre l’impuissance du MPP dans la lutte contre l’insécurité.

Finalement arrive le MPSR1 par coup d’Etat répondant à l’exigence de « Roch doit partir » en janvier 2022. Il retrouvera Pascal Zaïda dans le combat contre le MPP, lui qui avait commencé cette bataille bien avant pour le retour des exilés avec le Cadre d’expression démocratique (CED). Même si ce dernier ne se présente pas comme un entrepreneur politique, il est aussi un chercheur d’or dans son activité, qui rapporte puisqu’il peut obtenir des millions pour défendre des hommes d’affaires dans les médias. Avec l’avènement du coup d’Etat du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, béni par Dieu selon lui, il entre à l’ALT. Toujours avec Tankoano, ils sont membres de la Coordination nationale des OSC pour la Patrie (COP) et de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR).

La jeunesse devrait choisir ses combats, ne pas se mettre à la solde d’individus. Les combats à court terme, putschiste, à équation binaire, peuvent difficilement servir l’intérêt général. Elle doit surtout veiller à ne pas se retrouver piégée dans des organisations où il n’y a pas de débat, où on n’apprend pas à réfléchir, mais seulement à agir sur commande. Ce qu’il faut noter aussi qui est juste c’est que les activistes ont du succès quand l’action politique légale des partis d’opposition et des opinions contraires a peu de place dans l’espace public. L’activisme devient la méthode du dernier recours.

Sana Guy
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 10 juillet 2023 à 12:11, par AHMED En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    SANA ton analyse est très pertinente . Comment des personnes comme Alain puisse collaboter ou écouter des gens comme NAIM et autres. Il a certainement été contacté parce qu’il n’avait au respect pour le président de la transition qu’il a surnommé IB NINJA. Un défoulement d’injures et de manque de respect. Les autres vous avez tout dit. Une vidéo de LOTA a fait le tour où il passe pour un homme très puissant qui est actif sacré pour le le Burkina. C’est dans ça il faut brûler le domicile sacré du MORO NABA

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  • Le 10 juillet 2023 à 12:56, par Koutou En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    Belle analyse ! Ces "entrepreneurs politiques" ne luttaient pas pour une cause quelconque. C’était du business. Et comme tout métier, celui d’entrepreneur politique a aussi ses risques. Ainsi, comme le relate Libreinfo, Lota est un habitué de la MACO : pour agression de l’agent de sécurité du Président Roch Kaboré à son domicile pendant les événements qui avaient émaillé le putsch manqué de 2015, il avait écopé lors du procès en 2018 d’un an de prison ferme. En novembre 2019, Lota avait été de nouveau appelé devant les juges pour répondre des faits de diffamation contre l’ancien ministre de la Solidarité et de l’action humanitaire, Mme Laurence Marshal Ilboudo. Cette fois, Lota est condamné à 12 mois de prison avec sursis, un million de F.CFA d’amende et un million de F.CFA de dommages et intérêts. Deux ans après, suite à la manifestation du 27 novembre 2021 qui avait occasionné, entre autres, le saccage des services de l’état civil de la mairie de Ouagadougou, Abdoul Karim Baguian dit Lota avait encore été condamné le 22 décembre 2021 à une peine d’emprisonnement de 12 mois avec sursis et 300.000 F.CFA d’amende ferme. Le 15 mars 2022, il est déclaré coupable de diffamation à l’encontre de Me Guy Hervé Kam, Serge Bambara alias Smokey et Karim Sama alias Sams’K Le Jah. Enfin, le 7 mai 2023, Lota a été arrêté et déféré à la MACO dans l’affaire dite « Appel à incendier le palais du Mogho Naaba ». On connait le verdict qui a été prononcé. Comme le dit l’article, "la jeunesse devrait choisir ses combats, ne pas se mettre à la solde d’individus", surtout de tels individus au palmarès pitoyable.

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  • Le 10 juillet 2023 à 12:59, par Bob En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    Que se passe t il dans ce pays ? Des mythomanes inconscients tentent de mettre le pays à feu et à sang et vous en parlez tranquillement comme d’un match de football ou d’un banal accident de la circulation ? Je pense que vous ne mesurez pas ce qui se passe ! Ainsi, des individus qui n’ont jamais rien fait pour ce pays, qui ne représente absolument rien pour personne s’arrogent le DROIT de changer le destin de notre pays ? C’est le résultat des années Blaise COMPAORE pendant lesquelles le burkinabé a été transformé en une bête lubrique, égoïste , menteur, voleur, corrompu et corrupteur, ingrat, impuni, prêt à toutes les compromissions pour son intérêt personnel. Des individus qui pensent que le Burkina est leur chose, une bête qu’ils exploitent et pressurent pour leur intérêts égoïstes, et vous trouvez cela NORMAL ! Parce que vous ne faites preuve ni d’indignation, ni de dégoût, vous trouvez tout cela normal parce que vous êtes vous même un produit de cette alchimie diabolique où comme le disait NORBERT Zongo on brûle le pays pour se préparer un café sans état d’âme.! Même les avocats de ces monstres font profil bas devant le cynisme de leurs clients. Cette affaire est tellement grave que les réquisitions du parquet sont insuffisantes. Il y’a URGENCE. Le MPSR II a intérêt à démanteler TOUTES les OSC politiques, même et surtout celles qui font le panégyrique de IB ! Il faut qu’on soit clair, la gangrène actuelle ce sont les OSC politiciennes, plus dangereuses que les partis politiques. Elles doivent toutes disparaître.

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    • Le 11 juillet 2023 à 10:00, par Passakziri En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

      Bon Bob,
      Vous dites de faire quoi ? Personne n’A invité le MPSR sur la scène aussi, et ceux qui ont suspendu les activités des politiques et OSC sont encore là, donc ils ont soit l’autorité de faire respecter cette mesure ou de dire que seuls les OSC vuvuzelas sont autorisées. Qu’est-ce qui change alors depuis 1987 ? on continue les mêmes manoeuvres, on repète les mêmes mensonges et l’histoire semble se repéter en boucle depuis 1987.
      On se ment, on fait les coup d’états, on envoit ses bons pétits créer des OSC pour s’automentir, les bons pétits ne voyant pas au delá de leur nez sont satisfaits d’être à côté des "grands" du moment, les autres lorgnent et apprennent des forts du moment et attendent leur tour à la moindre occasion pour reproduire ce que les devanciers leurs ont montré. C’est pas de la sorcellerie ?

      Passakziri

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  • Le 10 juillet 2023 à 13:08, par Matt En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    Merci et bravo pour cet article. De nos jours, l’appellation Organisation de la Société Civile, en abrégé OSC est totalement galvaudée. Et cela est vraiment dommage ! Parce que, comme on dit en expression populaire, ça gâte le nom des "vraies" OSC, qui existent, œuvrent et agissent pour l’intérêt général. Je n’en citerai pas, pour ne pas paraître subjectif. Je vous en laisse le soin, car il en existe !
    Celles que l’on qualifie à tort d’OSC (selon moi), devraient plutôt être appelées OSA (Officines de Soutien et d’Accompagnement). Elles se créent et agissent pour des intérêts particuliers, dans un sens entièrement et parfois exclusivement partisan. Leurs animateurs vivent de cela, à travers Conférences de presse, animations de plateaux télé, organisation de marches-meeting de soutien, etc, contre rétribution à coups de millions.
    Un des créateurs-animateurs de ces OSA a même récemment avoué, que leurs actions n’étaient ni plus ni moins que de l’"Entrepreneuriat politique".
    Et cela se poursuit encore de nos jours !
    Notre jeunesse devrait apprendre à se battre pour vivre et prospérer, plutôt que d’utiliser des approches et méthodes aussi abjectes et avilissantes !!
    Dieu sauve le Burkina !

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  • Le 10 juillet 2023 à 13:50, par Manuel En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    Bonjour
    Rien à dire, bel article n’en déplaise aux mafieux !
    Maintenant il s’agit de voir comment sortir de ce bourbier ?
    Je ne crois pas que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui n’ont pas profité de cette pagaille !
    Dieu protège notre pays !

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  • Le 10 juillet 2023 à 14:18, par kwiliga le Gaulois En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    Si nous reconnaissons que les générations du temps de Blaise Compaoré ont lamentablement échoué après avoir vécu la période de la Révolution dans son entièreté, après avoir accompagner dans la destruction de la personnalité du Voltaique-Burkinabè pendant 30 ans avec le même Blaise Compaoré, alors, on ne devrait pas rejeter toute la faute à la jeunesse actuelle. De tous ces leaders d’OSC, quel âge avaient-ils quand Blaise Compoaré et les rectificateurs ont liquidé le Capitaine Thomas SANKARA et commencé à démanteler de façon méthodique les acquis humains de la Révolution ? Non, les jeunes d’aujourd’hui sont à l’image de ce qu’on leur a fait voir pendant leur enfance et leur adolescence. Une jeunesse paresseuse, menteuse, prostituée au sens propre et au sens figuré, physiquement, mentalement et psychologiquement parlant ! Et les voilà, voulant donner des leçons à tous comme si tous les Burkinabè avaient reçu leur éducation dans la maison de leur père et mère, se passant pour connaisseurs dans toutes les sciences et dans dans tous les domaines, estimant qu’en dehors de leurs personnes, la Haute-Volta et le Burkina n’avait pas existé et du même coup, les empires comme celui du pays Moogho et son Empereur n’avaient jamais existé et que de ce fait, aller incendier son palais est un acte banal qu’on peut utiliser dans une lutte politique ! Et pourtant, ce palais semble dater de plus d’une dizaine de siècles si on s’accorde que cet empire connait ses debuts vers 1100 après Jésus-Christ (Historiens, veuillez s’il vous plaît, corriger si l’erreur de datation est monumental !). Si d’aventure, il y avait eu un incendie de ce palais, il n’est pas exclu que ces actes soient répétés dans toutes les régions du Burkina où il ya un palais ou un domicile d’un chef coutumier et traditionnel quelconque. Et que ferait la Justice en ce moment ? Passer le temps à juger des cas comme celui-là ou les ignorer ? Oui, les anciennes générations sont entièrement responsables de ce que les jeunes nous servent aujourd’hui. Personnellement, j’ai pris peur quand j’ai vu que les ABC (Amis de Blaise Compaoré) a vu le jour, et on a vu ensuite les "Tanties de Blaise Compaoré", etc...si je ne me trompe pas, même les "Amis de Djamila Compaoré" la fille de l’ancien Président Blaise Compaoré. C’est vraiment à partir de cet instant que commence l’ère des pseudo-OSC hyper-politisées avec les conséquences que l’on connaît. Tant que ces vérités ne seront pas dites et acceptées, tant que le bâton de la correction ne va passer par là, eh bien, c’est peine perdue ! on espère que le procès sur le projet d’incendie du palais du moogho-Naba, donnera matière à réflexion afin que les nouvelles Associations et OSC puissent choisir et préciser leurs repères moraux qui justifient leurs actions !

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  • Le 10 juillet 2023 à 16:38, par Koutou En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    Pour ceux qui veulent des preuves de cette relation incestueuse entre OSC et Politiciens il n’y a qu’à prendre l’exemple bien connu du sieur Boukaré Conombo (relaxé au bénéfice du doute dans le recent procès). Il est Président du mouvement "Brassards Noirs" et se dit donc leader d’OSC alors qu’il est également membre du Bureau Politique National du MPP pour le compte du département de Loumbila dans l’Oubritenga. Quelle arnaque !

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  • Le 11 juillet 2023 à 09:21, par ZAGRE Justin En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    Je tiens à féliciter Mr SANA pour son analyse très pertinent.
    Nous jeunesse, devons choisir notre combat et donner un sens à notre lutte.

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  • Le 11 juillet 2023 à 09:29, par ZAGRE Justin En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    Je tiens à féliciter Mr SANA pour son analyse très pertinent.
    Nous jeunesse, devons choisir notre combat et donner un sens à notre lutte.

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  • Le 11 juillet 2023 à 12:05, par Ka En réponse à : Burkina/Procès de l’incendie du palais du Mogho Naaba : L’activisme politique reçoit des condamnations

    ’’’’’’’’’’’’’’’Dans notre pays, les activistes sont le plus souvent des militants qui aiment l’action, les manifestations de rue. Les activistes partout dans le monde n’ont pas peur d’être en porte-à-faux avec la loi et aiment les initiatives personnelles
    La jeunesse devrait choisir ses combats, ne pas se mettre à la solde d’individus. Les combats à court terme, putschiste, à équation binaire, peuvent difficilement servir l’intérêt général. Elle doit surtout veiller à ne pas se retrouver piégée dans des organisations où il n’y a pas de débat, où on n’apprend pas à réfléchir, mais seulement àgir sur commande.’’’’’’’’’’’’’’’

    Merci Sana pour ta très belle analyse enrichissante : En opposant la violence à la violence, la haine à la haine, on applique une vieille philosophie qui ne donne pas de bons résultats. Ici on peut confirmer que c’est l’ignorance, et non la connaissance, qui dresse les hommes les uns contre les autres. Est-ce que ces soi-disant "activiste" ont vraiment envie de faire autre chose que de vouloir ramasser des miettes ou elles se trouvent ? Surtout refuser systématiquement tout ce qui risquerait de faire avancer démocratiquement le pays, au simple prétexte que ça serait "trahir" et renier leur "statut" d’activistes alimentaire ? Est-ce que ces gens ont vraiment quelque chose de sérieux, concret et acceptable à proposer en dehors de cette stupide stratégie d’obstruction et de terre brûlée ?

    Oui aucune nation ne nait grande : Les grandes nations sont l’œuvre de leurs citoyens mais pas avec ceux qui veulent détruire ce qui est fait et surtout sacré comme le palais du Moogho Naaba.
    Encore des jeunes qui ont échoué dans leur manipulation alimentaire jusqu’à occuper les fauteuils de député d’un régime de mensonges qui était celui de Damiba ! Les dits activistes de nos jours veulent toujours amuser trop la galerie : Ils sont là ou il y a des miettes a ramasser : Ce ne sont pas comme des responsables des OSC d’une autre époque qui ont voulu donner leur vie aux criminels du RSP pour défendre l’article 37 a ne citer qu’Hervé Ouattara a la trempe du soldat inconnu. Revenant a cet article 37 dont les pères fondateurs de sa constitution se sont battue pendant des mois pour qu’elle soit équilibrée pour notre jeune démocratie et faire avancer le pays, voilà que de nos jours un qui profite de la transition et se dit Constitutionnaliste agrégé des facultés de droits député à l’ALT nous dit qu’il y a des erreurs dans notre constitution, une constitution que tous les putschistes ont suspendus et rétablis car elle est la meilleure constitution parmi celles des autres pays du continent, et lui il veut la changer pour que les responsables de la transition s’éternisent au pouvoir afin qu’il profite éternellement. Et ce qui ne regarde que Ka, s’il ne fait pas attention, après la transition il occupera les cellules des activistes qui viennent d’êtres condamnés.

    De la révolution inachevée de l’idéologue Thomas Sankara jusqu’à nos jours, j’ai toujours transmis aux jeunes de comprendre une fois pour toutes, seul le bien peut lutter contre le mal. Car, le bien est fort, le bien est immortel, alors que le mal est faible. Ne cherche jamais à se venger ni à punir, fait preuve de générosité, de noblesse. Il faut pardonner, c’est ainsi qu’on grandisse et se renforce dans tous les domaines.

    Tout mon souhait pour le régime MPSR 2 est qu’il oubli sa marche vers le pouvoir voulu par son premier ministre qui est de passer à côté des objectifs qui étaient les siens de libérer le pays des terroristes et remettre le pouvoir aux civils. Tenez votre parole pour sortir par la grande porte.

    Souvent la vérité du vieux Ka rougit les yeux mais ne les casse : Et ou va ce premier ministre, c’es comme ce que je ne cesse de le dire dans ce forum : On sait très bien que les jeunes dirigeants comme I. Traoré et autres "opposants historiques" sont toujours pleins de bonnes résolutions et d’idées généreuses et "intègres comme à la place de la révolution devant cette jeunesse que ça soit Zida, Damiba, et maintenant Traoré avec la patrie ou la mort nous vaincrons" avant d’accéder au pouvoir, mais ils changent radicalement une fois qu’ils y sont. Encore une fois, merci mon jeune SANA, malgré mes travaux champêtres intenses je tenais a te félicité pour cette analyse qui se balance a 100% dans la vérité.

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