Pour le promoteur du FESIME, Ras Simposh (Ibrahim Simporé) à l’état civil, le FESIME est né pour apporter sa contribution à la lutte contre le changement climatique ainsi que la préservation de l’environnement.

« Nul besoin de convaincre que le changement climatique entraîne son corollaire de maux tels que les maladies dites de nouvelle génération, la famine, les catastrophes naturelles telles que les inondations et bien d’autres. Ce festival est donc un tremplin qui va réunir plusieurs acteurs du domaine pour réfléchir ensemble sur les moyens à court et à long terme dans la protection de l’environnement », a-t-il laissé entendre.

Selon lui, toutes énergies politiques, coutumières et religieuses doivent s’interconnecter pour jeter un regard sur l’environnement afin de parer à toutes les éventualités liées au changement climatique.

« Pour une première fois sur le continent africain, un festival est organisé en l’honneur de l’environnement. Cette première édition a pour credo l’éveil de conscience de la masse vis-à-vis de la protection de notre patrimoine géologique, animal et floral. Ce festival international regroupera des milliers de festivaliers venus des quatre coins de la planète à savoir : le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, la Belgique, la Suisse et la Grande Bretagne. Après une conférence de presse au sujet de la date de l’événement, plusieurs comédiens s’attelleront au montage d’une pièce de théâtre digne de la thématique », a-t-il dit.

À en croire le comité d’organisation, pour la toute première édition du FESIME, une journée de reboisement, un panel, le partage d’un repas communautaire avec les déplacés internes de Ouagadougou suivi d’une sensibilisation sur la protection de l’environnement, des tentes d’exposition sont entre autres les activités phares du festival.

Des artistes musiciens de renom sont également attendus pour un partage d’expériences sur la protection de l’environnement.

Carine Daramkoum
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net