LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

Publié le mardi 18 avril 2023 à 22h37min

PARTAGER :                          
Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

Pharmacien multi-spécialisé de profession, Dr Issaka Sondé est aussi un chroniqueur talentueux de la vie sociale et politique que les lecteurs du Faso.net connaissent bien depuis l’insurrection populaire de 2014. Nous l’avons approché pour avoir son analyse sur la grave crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso avec, en creux, l’épineuse question de l’implication de la communauté peule dont il est membre.

Lefaso.net : Comment se porte le Dr Issaka Sondé, bien connu des lecteurs de Lefaso.net pour ses brillantes tribunes sur les questions nationales, et que devient-il ?

Dr Issaka Sondé : Avant tout propos, il me plaît de vous remercier et de vous féliciter chaleureusement, vous et toute l’équipe de Lefaso.net, ce cordon ombilical qui relie toutes les filles et fils du Burkina Faso à la mère patrie où qu’ils se trouvent. Je vous remercie de m’accorder une fois de plus votre voie et votre voix pour ma contribution citoyenne sur la situation nationale au Faso, notre bien-aimé pays. Je vais, dans la mesure du possible, essayer d’être franc et sincère dans mes propos. Pour moi, cela est nécessaire de dire ce que je pense, surtout en pareille situation et dans l’espoir que cela pourrait aider à trouver des solutions.

Revenant à votre question, l’OMS définit la santé comme « Un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Sur cette base, au regard du contexte actuel que nous vivons, sincèrement, je me porte très mal. Physiquement, je vais bien mais moralement, mon esprit est tourmenté et socialement je suis traumatisé. On ne peut bien se porter quand son pays traverse une telle situation. Pour nos précieux lecteurs, je suis Dr Issaka Sondé, pharmacien spécialiste en gestion de la chaîne d’approvisionnement et des achats publics des produits de santé ; pharmacien spécialiste en santé publique ; pharmacien spécialiste en immunohématologie ; pharmacien spécialiste en diplomatie & santé et en leadership en santé publique.

Je suis consultant et expert technique international. Après le Burkina Faso, j’ai été en poste deux fois au Niger, en Guinée, en RDC, en Djibouti. Je partage aussi en permanence mes connaissances et mes compétences avec mes jeunes consœurs et confrères en tant qu’enseignant à travers des institutions et certaines universités comme le CEA-CFOREM de l’université Joseph Ki-Zerbo, Empower School of Health, Africa-CDC... Je suis toujours passionné de cyclisme et j’écris à mes temps perdus.

Comment appréciez-vous l’évolution de la situation nationale à ce jour ?

Franchement, elle demeure très préoccupante. A ce jour, nonobstant la bonne volonté et l’engagement total de nos autorités pour la reconquête du territoire, force est de constater que l’analyse objective des indicateurs sécuritaires et humanitaires nous montre que, plus que jamais, la situation nationale demeure volatile, incertaine, complexe et ambigüe.

Les situations sécuritaire et humanitaire me semblent toujours très préoccupantes. Me basant sur les derniers rapports du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), au 31 décembre 2022, le nombre des Personnes déplacés internes (PDI) était de 1 882 391. Au 28 février 2023, on en comptait 1 999 127, soit une augmentation de 6,2% en deux mois. Des régions entières comme le Sahel, le Nord, l’Est, le Centre-est, la Boucle du Mouhoun sont toujours en proie à des attaques terroristes sanglantes et meurtrières. Les populations continuent de fuir leurs villages pour se sauver dans les grandes villes : Djibo 19,50 % des PDI ; Ouahigouya 7,34% ; Kaya avec 6,06 %, Fada 5,99, Barsalogho 4,49% (CONASUR, 28/02.2023).

Mon diagnostic et ma conclusion sont que nous ne semblons pas encore avoir trouvé le meilleur remède contre ce mal. J’espère de tout cœur que pour le mal, la phase d’incubation est terminée et que nous entamons réellement la phase de guérison. Pour cela, en plus de la force et de la loi des armes, il faudra absolument anticiper dès maintenant et recourir à d’autres traitements, d’autres approches pour résorber les différents effets secondaires et indésirables qui risquent de se présenter et qui pourraient aussi s’avérer graves pour la cohésion sociale, le vivre ensemble en intelligence, en tolérance, en fraternité, en harmonie dans la paix durable.

On note de plus en plus la prolifération de discours de haine et de stigmatisation de certaines franges de la société : des communautés ethniques comme les Peuls, des groupes socio-professionnels comme les intellectuels ou encore les journalistes ; comment appréciez-vous cela ?

Merci sincèrement pour cette question. Je me sens véritablement dans chacun de ces trois groupes en tant que Peul, en tant que lettré et en tant que celui qui écrit de temps en temps pour dire ce qu’il pense en toute objectivité. Je me sens donc interpellé et je trouve que ce qui se passe est très regrettable, déplorable, scandaleux, inadmissible, inacceptable. Mais cela ne me surprend pas. En décembre 2022, j’étais à Kigali et j’ai consacré une journée entière à la visite du musée du génocide rwandais. J’ai pu lire en abondance, j’ai visionné les vidéos de l’horreur, j’ai vu les reliques des victimes. Ce passage au musée a renforcé ma conviction sur la fragilité de l’être humain, sa proximité étroite avec les autres être dits dépourvus de raison. J’ai profondément pensé à Thomas Hobbes dans son assertion que « L’homme est un loup pour l’homme » dans un « état de nature » où l’homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres.

Par conséquent, ce que vous avez observé et décrit comme « prolifération des discours de haine et de stigmatisation de certaines franges de la société : des communautés ethniques comme les Peuls, des groupes socio-professionnels comme les intellectuels ou encore les journalistes » fait parfaitement partie des étapes vers le pire à chaque fois que les humains sont dans une situation volatile, incertaine et se cherchent ; que l’espoir s’amenuise en l’homme, quand la raison se perd en l’homme désespéré de peu de foi ou de spiritualité peu accomplie. C’est un schéma et un chemin classiques que tous les peuples éprouvés ont traversés. Malheureusement, on n’en tire pas de leçons pour anticiper sur certains éléments et leurs conséquences dramatiques.
Jean de La Fontaine dans le livre VII de ses fables l’a bien démontré dans « Les animaux malades de la peste ». A chaque fois que « le mal répand la terreur », pour expier le péché, il faut toujours « que le plus coupable périsse » et en général on « crie haro » sur le plus faible du groupe et on lui fait payer le prix fort qui est la mort.

Dans notre situation actuelle, les Peuls ne sont que boucs émissaires, en réalité ils ne sont que des victimes blâmées, doublement victimes des groupes terroristes mais aussi malheureusement de certaines personnes qui sont assimilées comme faisant partie de nos Forces de défense et de sécurité (FDS) et les supplétifs que sont les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Pour les intellectuels et les journalistes, c’est le même principe. Ils sont mus par un minimum d’éthique et de déontologie et ils disent les choses telles qu’elles sont ; ils mettent parfois la plume dans la plaie non pas pour faire mal mais dans l’espoir de susciter un pansement salvateur. Ils sont à l’avant-garde, gardent leur lucidité et disent les choses telles qu’elles sont ou telles qu’elles devraient être sans état d’âme et sans chercher à plaire. Or, parfois la vérité rougit les yeux et quand on s’entête à ne pas regarder cette vérité en face, on finit toujours par le regretter.

L’acharnement actuel contre les journalistes et les intellectuels me rappelle le mythe ou l’allégorie de la caverne exposée par Platon dans le Livre VII de La République. Cette allégorie décrit une opposition entre ceux qui sont dans la demeure souterraine (sans lumière) d’une caverne et le « monde d’en haut », celui où la lumière naturelle brille. Le premier lieu est celui de l’enfermement, de l’ignorance et des apparences, alors que le deuxième lieu est celui de la lumière, du savoir, du réel, de la vérité et donc de la liberté. Hélas, quand on végète longtemps dans l’obscurité de la caverne, quand on sort, on est parfois cruellement ébloui par la lumière qu’on n’a plus l’habitude de voir et de supporter.

Il ne faut pas aussi perdre de vue que, quand on veut se cacher, quand on veut enfreindre aux normes morales, sociales ou républicaines, ou quand on n’est pas sûr de soi, on préfère s’allier à l’obscurité qu’à la lumière. Or les journalistes et les intellectuels sont la lumière et contribuent à éclairer les peuples. Il va donc de soi qu’ils fassent l’objet de menaces de toutes sortes. Plus il y a l’obscurité, plus facile est-il de se travestir, de tout masquer et cacher ses perfidies. Et le drame de tout peuple commence quand les gouvernants choisissent délibérément de s’allier à l’obscurité pour casser et éteindre les lumières.

Au Burkina Faso aujourd’hui, le Peul est vu pour certains Burkinabè comme celui qui a pris les armes contre son pays. Vous en tant que leader peul, que pouvez-vous dire à ce sujet ?

Cette question, j’y fais face tous les jours. Du reste c’est aussi le cas des Peuls qui sont instruits et surtout de ceux qui ont occupé certains postes de responsabilité dans notre pays. Cette question, on l’entend à longueur de journée aussi bien du citoyen lambda mais aussi dans les strates des couches supérieures de la hiérarchie administrative de notre pays. J’ai même ouïe dire que lors d’une rencontre des forces vives entre les autorités et l’association Tabital Pulaaku Burkina, il leur a été suggéré d’aller sensibiliser leurs parents pour qu’ils déposent les armes. Je conviens donc avec vous que cette perception est généralisée dans l’esprit collectif populaire dans notre pays.

Puisque vous voulez mon point de vue, personnellement, je m’inscris en faux contre cette perception. Je ne nie point le fait qu’il y ait des Peuls parmi les groupes terroristes mais vouloir voir en « TOUT PEUL » celui qui a pris les armes contre son pays est inacceptable, insoutenable et constitue un amalgame lourd de conséquences dramatiques.

Les origines du mal sont très lointaines. On a tous suivi passivement depuis des années, l’évolution de la situation dans notre pays. Les Peuls ont longtemps été traités d’apatrides chez nous, des sans domicile fixe, des étrangers éternels, présents partout sur le territoire mais domiciliés nulle part ! De toutes nos ethnies au Burkina Faso, c’est celle à laquelle on a presque collectivement dénié le statut d’être humain à part entière et qu’on appelle sournoisement « wamba », (le singe) en dehors même de tout cadre de la belle et noble parenté à plaisanterie.

Ensuite c’est la seule communauté qui est partout collectivement punie pour le fait d’un seul de ses membres. Maintes fois, quand un Peul a une altercation avec un membre d’une autre communauté, on s’en prend à tout Peul de la localité, on brûle les maisons, on abat le bétail et cela a été récurent depuis des années. On a tous entendu ici, le concept « Peul c’est Peul !) pour dire que tout Peul est susceptible d’être puni à la place d’un autre même s’il est innocent.

Sur la question terroriste, on a glissé progressivement du concept « Des Peuls sont terroristes » au concept « Les Peuls sont des terroristes » pour finir par « Tous les peuls sont des terroristes ». Or il a été bien clair que les premières attaques terroristes à Ouagadougou n’étaient pas du fait des Peuls. Tout cet ensemble sans un recadrement suffisant a largement contribué à banaliser la vie du Peul et nous a conduits insidieusement là où nous sommes actuellement et ce que nous constatons et vivons. Malheureusement, jusque-là, nous semblons toujours nos acharner vainement sur des conséquences sans aucune action sur les causes véritables que j’appellerais les racines du mal. Par conséquent, au lieu de soigner le mal, on l’aggrave.

Pourquoi la communauté peule est pointée du doigt aujourd’hui dans cette crise ?

En réalité, cette communauté n’est pas seulement pointée du doigt dans cette crise. Elle en paie surtout le plus fort prix avec tout ce qui se passe actuellement, notamment les assassinats ciblés, les enlèvements au quotidien, le délit de faciès, le profilage ethnique avec des contrôles discriminatoires dans nos villes, sur les axes routiers, dans les campagnes et dans les brousses. C’est pratiquement une persécution. Perçus à tort comme des étrangers partout et sur qui est venu se greffer cette étiquète répugnante de terroristes, les Peuls traversent une situation extrêmement difficile, catastrophique, dramatique.
Pourquoi la communauté peule est pointée du doigt aujourd’hui dans cette crise ?

Cette question est multidimensionnelle. Déjà de tous les temps, elle n’a pas eu très bonne presse dans l’esprit collectif populaire, ni une attention particulière des autorités et des décideurs politiques et administratifs. C’est peut-être à cause du nomadisme, mode de vie de nombreux membres de la communauté peule depuis la nuit des temps. Cela a rendu la communauté peule fragile et vulnérable vis-à-vis des autres communautés qui les ont toujours perçus comme des étrangers avec une certaine dose de méfiance. Vous remarquerez que partout où vit le Peul, il a toujours fait l’effort minimal d’apprendre la langue des autres, de s’adapter aux autres, de s’intégrer aux autres mais en général, sans jamais cesser d’être ce qu’il est.

Les autres ne font pas toujours cet effort pour une réelle intégration, absorption et probable fusion. Pour la situation actuelle, il y a de nombreux biais de confusions et d’interprétations qui ont été très préjudiciables à la communauté Peule. Primo, le premier visage ayant revendiqué une attaque terroriste, en l’occurrence Malam Dicko, a été peul. Secondo, des vidéos de propagandes des attaques terroristes dans notre pays, ont tout fait pour montrer des gens au faciès manifestement peul avec en sus, le recours à la langue peule dans les narratifs.

Voilà comment insidieusement mais malicieusement, des acteurs aux intentions inavouées et inavouables ont intelligemment et habilement manœuvré pour jeter toute une communauté en pâture. Cela a certes été fait à dessein dans un plan savamment mûri et à mise en œuvre graduelle. Il fallait d’abord coûte que coûte trouver une cible endogène au Burkina pour inoculer l’agent pathogène (le terrorisme). Pour une bonne expansion du mal, la communauté peule semblait évidemment la mieux indiquée car la plus exposée, la plus accessible à ces genres de situations mais aussi la plus vulnérable du fait de leurs lieux d’habitation et de leur activité professionnelle qui est l’élevage. Vivant en périphérie pour ne pas dire en brousse ; significative au Burkina Faso (au moins 10% de la population), présents partout avec un mode de vie spécifique qui est l’endogamie, vous conviendrez avec moi que c’est la communauté que toute personne sensée ou tout groupe aurait ciblée pour porter le virus du terrorisme au Burkina Faso.

Nos autorités, en tombant dans le même panneau de la pensée populaire, ont par la suite manqué réellement de prudence, de vision, de discernement et d’approche pratique dans la lutte engagée contre le terrorisme. Ils ont commis un certain nombre de maladresses, qui ont enclenché l’engrenage pour nous mener là où nous sommes actuellement. L’influence des réseaux sociaux tels Facebook et WhatsApp avec leurs facilités de partage des audios et vidéos ont fait tout le reste !

Quelles sont les actions des leaders peuls pour montrer qu’en réalité la communauté peule est une victime du terrorisme ?

Stricto sensu, un leader est une personne qui mène un groupe de personnes ou un peuple avec une vision claire, partagée et approuvée pour l’atteinte d’un objectif. Ce fut le cas par exemple pour Nelson Mandela, Martin Luther King, le Prophète Mahomet (PSL), Jésus de Nazareth… En général, c’est un grand chef, un dirigeant charismatique, un meneur d’hommes, un porte-drapeau, un bon responsable.

Le leader s’impose par son charisme, sa parole et aussi la force de son message, pour induire une rupture par rapport au passé ou dans une situation indésirable pour atteindre une situation meilleure. Vous voyez donc qu’à chaque fois qu’on me parle de leader peul dans le contexte actuel, cela me fait sourire. Je me dis qu’on utilise à tort ce mot « leader » pour faire allusion aux autorités coutumières et religieuses, aux responsables d’associations, aux cadres peuls dans leurs différents niveaux de position et de responsabilités dans l’administration ou dans la société.

Depuis le début du terrorisme, des membres de la communauté peule se sont abondamment et longuement exprimés sur cette question. Des communications ont été faites dans les médias de masse, et à travers les autres canaux de communication. Des conférences ont été organisées dans ce sens. Des plaidoyers ont été faits auprès de nos plus hautes autorités nationales.

Voilà un certain nombre d’actions et d’activités qui ont été menées pour attirer l’attention des uns et des autres qu’en réalité dans cette situation, la communauté peule n’est qu’une victime blâmée du terrorisme.

En réalité, elle n’est pas seulement victime du terrorisme. Le terrorisme est juste venu trouver une communauté déjà affaiblie à l’image d’un corps en immunodépression du fait d’une infection virale chronique sans traitement. Personne ne semble comprendre que cette communauté a toujours été et continue d’être une victime du système étatique en place et des différents régimes successifs depuis les indépendances. On sait tous que cette communauté pratique en majorité l’élevage. Or l’élevage constitue jusque-là le parent très pauvre des politiques sectorielles de développement bien que contribuant pour 18% du Produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso.

Il y a deux sous-secteurs de l’élevage : le sous-système pastoral transhumant spécifique des peuls et le sous-système extensif sédentaire pratiqué en complément par ceux qui exercent prioritairement l’agriculture. Le premier sous-secteur est entièrement laissé pour compte. Sans alternative majeure, beaucoup de peuls craignent l’administration et le système administratif.

Le Peul et sa vache ne sont qu’une véritable vache à lait pour des acteurs (administration, forestiers, agents d’agriculture, vétérinaires, communes rurales, policiers et gendarmes…) qui les grugent à toutes les occasions. Spoliés de toutes parts, les Peuls se sont littéralement appauvris. De propriétaires de bœufs, ils sont devenus des gardiens de bœufs des autres, des employés exploités à outrance. Voilà le peul-type que le terrorisme est venu trouver au Burkina. Cette situation peu reluisante tient essentiellement à une insuffisance de vision et de cohérence des approches dans la gouvernance du secteur depuis des décennies.

Vous conviendrez donc avec moi que le terrorisme est un problème qui est venu se greffer à un autre problème. Le terrorisme est une conséquence et non pas la cause ! Cette approche de vision aiderait à trouver des solutions.

Est-ce que des actions de sensibilisation sont menées pour empêcher les jeunes peuls de rejoindre le camp des terroristes ?

Des actions sont certainement faites dans ce sens mais elles sont minimes, insuffisantes et négligeables au regard des enjeux de la situation. Par contre, ce qui est largement fait, et très bien fait collectivement ce sont des actions qui facilitent le recrutement des jeunes peuls par les terroristes. Je pense que jusque-là, nos autorités n’ont pas compris cela dans l’approche holistique intelligente et efficiente de la lutte contre le mal terroriste. Je m’explique.

Au tout début de la lutte contre le terrorisme, l’approche a manqué véritablement de discernement. Dans la perception populaire, on a laissé se répandre rapidement que « des terroristes sont peuls » qui s’est vite transformé en « les Peuls sont des terroristes ». Cela a vite dégradé le vivre ensemble et mis à mal la cohésion sociale. Une chasse au peul a même été enclenchée dans certaines contrées. Un peu partout, la répression a commencé contre la communauté peulh et des innocents ont été littéralement massacrés sans réactions autoritaire et judiciaire convenables. Je ne citerai que Yirgou, Kaïn, Banh, Tanwalbougou et récemment à Nouna.

Ces cas ne sont que ceux connus, la pointe visible de l’iceberg. Des atrocités inimaginables ont été commises et se commettent toujours dans les profondeurs de nos brousses sur la simple base de délits de faciès. On accuse à tort les Peuls d’être les complices des terroristes ; ce qui est une fausse interprétation de la réalité.

Dans la brousse, que peut faire un Peul désarmé face à un terroriste armé jusqu’aux dents ? Nous devons collectivement comprendre que, ce qui fait que les gens désertent les villages quand surgissent les terroristes, c’est la même raison qui fait que dans les brousses, les terroristes viennent parader, menacer, intimider les Peuls et repartir tranquillement sans réactions et dans la totale résignation. Cela n’est qu’une tactique des terroristes, car dès qu’on signale leur présence dans un hameau peul, on conclut rapidement que c’est en complicité avec les Peuls et que ces derniers les hébergent.

En répression, des gens présentés comme nos FDS et VDP arrivent à leur tour dans le même hameau peul, exécutent les hommes devant femmes et enfants. Parfois ces sont des humiliations interminables. On déshabille les chefs de familles et on les fait danser devant femmes et enfants. Pour un Peul, cela équivaut à une condamnation à mort. Il vaut mieux l’exécuter immédiatement que de lui faire subir cela.

Ensuite les terroristes reviennent, réunissent les survivants et leur disent de bien voir entre eux et les FDS qui vaut mieux ? En un tour deux mouvements, le choix définitif est vite fait et le basculement se fait du côté du moindre mal avec un fort désir de vengeance. L’adage peul le dit si bien : « Sois patient avec l’assassin de ton père jusqu’à ce qu’il te soit à portée de main. Armes-toi de ton poignard. Frappes le des deux mains, les yeux fermés ».

C’est humain et c’est compréhensible. Quand on se noie, on tente de s’agripper à tout, même au serpent. Voilà comment au quotidien, à leur corps défendant, de nombreux jeunes peuls sont jetés dans les bras des terroristes car redoutant plus les sévices de ceux qui sont assimilés à nos FDS et supplétifs VDP.

Selon vous qu’est-ce qui doit être fait pour le retour de la paix au Burkina ?

La situation est complexe mais loin d’être désespérée. Un État finit toujours par prendre le dessus face à tout problème complexe. A mon avis, pour le retour de la paix véritable et pérenne, en plus de l’approche actuelle du tout militaire, il nous faut une approche plus holistique. A la force des armes pour la dissuasion, il faudra adjoindre d’autres approches innovantes alternatives. La mobilisation générale et la mise en garde décrétées ne sauraient à elles seules être suffisantes pour produire des résultats rapides. Il faudra également une mobilisation générale des esprits ; une réelle prise de conscience collective sur la situation, un engagement patriotique tant individuel que collectif. Nous sommes en guerre et plus que jamais, il faut une union sacrée de toutes les filles et de tous les fils du Faso. Il faut parvenir à réveiller la fibre patriotique qui végète en chacun de nous.

Je pense qu’il est indispensable de faire une analyse profonde des causes de la situation pour une riposte plus proportionnée et adaptée. Pourquoi s’enlise-t-elle ? Pourquoi avons-nous du mal à venir à bout de cet hydre terroriste ?
Il nous faudra identifier clairement toutes les parties prenantes au conflit pour pouvoir cerner et isoler les vrais ennemis, réunir et unir nos vrais amis, nos alliés et potentiels alliés. Explorer toutes les approches possibles à l’image de ce que le Niger et le Nigeria font dans la lutte contre Boko Haram. Les approches de la Mauritanie et de l’Algérie sont aussi intéressantes.
Globalement, il nous faut revoir notre approche de lutte : qu’est-ce qui a été fait, qu’est qui n’a pas été bien fait, qu’est-ce qu’il faut améliorer ? Quelle nouvelle approche envisager ?

Il ne faut surtout pas se tromper d’adversaire. La communauté peul victime blâmée, actuellement prise pour cible, pourrait être un allié de taille pour peu que soient privilégiés le discernement, la justice sociale, l’équité, la tolérance, l’instauration des vraies valeurs sociales cardinales dont le respect du droit inaliénable à la vie. Nos autorités doivent tout faire pour que toutes les actions aient un visage humain, un visage de dignité, d’honneur, de respect de la vie. Autrement ce sera toujours une victoire à la Pyrrhus. Vaincre sans essayer de convaincre ne pourra jamais conduire à une paix pérenne.

Quel est votre mot de la fin ?

Je vous réitère mes sincères remerciements. Je souhaite de tout cœur que nous puissions retrouver la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble qui avait toujours bien prévalu dans notre cher Faso.

Interview réalisée en ligne par Rama Diallo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 18 avril 2023 à 17:41, par Sans rancune En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Après une lecture de cet interview , je constate que ce monsieur divise plus qu’il ne rassemble. A trop tirer la couverture sur soi on fini par mettre les autres dehors.
    Il aurait fallu parler avec la tête qu’avec le cœur.

  • Le 18 avril 2023 à 18:29, par De Balzac En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    J’ai lu avec intérêt les réponses de Dr SONDE, et jusqu’à la fin, je constate que Dr est resté un peu avare avec la vérité, voire a surfé sur la réalité. Vouloir faire croire que la communauté peuple est doublement victime, victimes de l’Etat et des autres communautés nationales et aussi victimes des terroristes, est surréaliste. C’est un peu dénier les autres communautés d’intelligence et de discernement. La question que je pose au docteur est la suivante : le Burkina Faso compte plus de 60 ethnies, mais pourquoi parmi les terroristes qui sont abbatus, plus de 90% sont des peuls et ce presque dans toutes les contrées du pays ?. Si les autres communautés étaient aussi cruelles comme Dr le croit, la situation seraient plus dramatique qu’il ne le croit. Dieu nous en garde !

  • Le 18 avril 2023 à 18:40, par Lom-Lom En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Le combat risque d’être très long mais dans la persévérance, la communauté peule pourrait un jour se faire comprendre ! En attendant, je pense aussi que cest au sein de la communauté peule (notamment intellectuels ou considérés comme tels) que se trouvent les "vrais ennemis" des peuls ! Cette vérité devra aussi être dite en tout temps et en tout lieu si on veut recoller les "morceaux" de la société Burkinabe ! Je suis franchement déçus d’un Collectif qui dit lutter contre la stigmatidation et qui ne fait que promouvoir la stigmatisation ! Dieu saura rendre justice à toutes ces victimes innocentes !

  • Le 18 avril 2023 à 19:06, par Yadega En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Voilà pourquoi je n’aime pas les soi-disant "intellectuels". Ça tourne autour du pot sans aller a l’essentiel. il est vrai que tous les peulhs ne sont pas terroristes mais la majorité est peulhs. Au moins reconnaissez cela. Organisez tout simplement des rencontres avec les égarées et dites leurs de déposer les armes. Cela ne sert a rien de propager des discours comme quoi les peulhs sont mal vu. Je n’ai rien contre cette communauté, la preuve en est que c’est ma belle famille. Arrêtons cette hypocrisie et disons nous la vérité sans tourner. Si les égarés déposent les armes, la guerre est fini. C’est tout.

  • Le 18 avril 2023 à 19:16, par Keletigui En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Très belle analyse qui mérite ,que l’on fasse une analyse profonde
    Ce que je retiens c’est surtout la stigmatisation de la communauté peul qui se retrouve prise au piège entre djihadistes et sa communauté de vivante avec elle
    Mr SONDÉ je vous tire mon chapeau pour cette très très belle analyse
    Merci grandement

  • Le 18 avril 2023 à 20:11, par Burkina En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Mon cher, est-ce que les yarcé et les forgerons rencontrent le même problème ?
    Vous tenez à rester différents, isolés à l’écart.
    À la limite si vous ne regardez pas les autres comme indignes d’être en communion véritable avec vous. Vous discriminez les autres. Vous vous comportez envers les autres communautés, comme si elles n’ont pas le droit d’exister dans des espaces géographiques où pourtant elles vous ont précédés. Vous ne travaillez pas à la coexistence pacifique. Vous vous plaisez au nomadisme donc vous serez forcément étrangers. Vous ne faites rien pour adapter votre activité principale (l’élevage), aux nouvelles réalités. La balle est plus dans votre camp que dans celui des autres. Au Ghana voisin où la coexistence était jusque-là pacifique, c’est parce que vous aviez une bonne tenue. Même au plan religieux, vous préférez toujours rester loin des autres coreligionnaires, trouver toujours le moyen de vous singulariser, de mésestimant toujours la foi des autres et surestimant la vôtre. Vous trouverez toujours matière à fêter l’Aïd ou Ramadan un autre jour que tout le monde. Vous envoyez tant de signeaux d’hostilité aux autres sans vous imaginer. Il faut plutôt une réelle introspection collective des Peulh, non cette victimisation permanente. Où alors des états généraux, une conférence nationale : vous direz aux autres ce que vous leur reprochez et eux aussi vous dirons ce qu’ils vous reprochent. Dans tout votre propos et c’est la même ligne éditoriale de la plupart des intellectuels Peulh : le peulh est toujours ange, le démon, c’est l’autre. Comment chez les mosse, les bobo, les gourmantchés, les goin, les dafing, les gourounsi, les lobi, les bissa, au Mali, au Niger... vous avez le même problème de cohabitation et vous pensez que c’est les autres, ce n’est pas vous ?

  • Le 18 avril 2023 à 20:40, par Anta En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Je m’attendais à ce qu’il dise :"Déposez les armes, c’est la seule issue", mais non. Cela victimisation des peuls. Il n’y a pas un seule personne dans ce pays qui n’a pas été victime de l’arnaque des policiers, gendarmes, douaniers,juges ou eaux et forêts.
    Mais personne n’a pris les armes. Toutes les communautés se sont réadapter à la vie moderne et n’ont pas passé tout le temps à râler. Mettez vos enfants à l’école. Le temps du nomadisme est révolu, l’empire du macina est mort et enterré. Revenez sur terre.

  • Le 18 avril 2023 à 21:20, par Peuple Insurgé En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Une interview impeccable. Pleine de vérité et de clairvoyance.
    Puisse la lumière de l’intelligence guider notre lutte pour un Burkina libre, juste, uni et prospère.

    • Le 19 avril 2023 à 17:05, par Sidpassata Veritas En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

      @Pzuple Insurgé,
      Oui, il y a des vérités dans cet interview mais il y a un déficit de verité :
      - 1-Il manque de dire que dans la situation actuelle, il faut déposer les armes car rien ne peu justifier qu’un burkinabè prenne des armes contre son pays. Se sentir victimes, être frustrer, n’est pas forcément de la faute des autres concitoyens qui subissent les mêmes malgouvernance et corruptions géneralisées qui ont produit une insurrection populaire.

      - 2- Il y a des des affirmations fausses qui masquent la vérité. Par exemple quand il dit ceci après avoir décrit la situation de la communauté peuhle :
      « Vous conviendrez donc avec moi que le terrorisme est un problème qui est venu se greffer à un autre problème. Le terrorisme est une conséquence et non pas la cause ! Cette approche de vision aiderait à trouver des solutions. »
      La véracité d’une telle affirmation ne résiste pas la question suivante. Puisque le terrorisme est un facteur exogène qui est venu se greffer, comment pourrait-on en même temps le présenter comme une conséquence de la situation sans justifier ainsi la complicité et même l’organisation d’actions terroristes. La vérité qui a été esquivée ici, c’est que le terrorisme est venu trouver une situation qui, malgré tout, n’autorise aucun burkinabè à y être complice, quelque soit son dégré de frustration.
      En fait, tous ceux qui prennent des armes contre le Burkina Faso ne laissent le choix à l’armée burkinabè que celui de leur adresser le seul message connu maintenant de tous : ’’déposer les armes ou périr ’’. Ce n’est pas une question d’appartenance ethnique, de religion, de race ou de nationalité. Il s’agit de défendre le territoire du Burkina Faso, sa population et ses biens. Comprenne qui pourra.

  • Le 18 avril 2023 à 22:52, par Delgbiiga En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Bonsoir tant qu’on ne se regardera pas en face sans filtre on ne pourra pas venir à bout de l’insécurité. Après 8 ans de guerre nos ennemis ne sont ni connus et leurs intentions aussi. C’est vrai que tous les peulhs sont loin d’être des terroristes mais aujourd’hui la réalité est qu’ils sont majoritaires dans leurs rangs. Qu’est ce qu’on fait concrètement pour limiter leurs enrôlement ? Voici la question centrale.
    Pour soigner un mal il faut que le malade accepte sa maladie d’abord sinon aucun remède ne pourra le soulager .

  • Le 18 avril 2023 à 22:57, par Zila En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Belle analyse tant sur la question des intellectuels et les peuls. Au regard des réactions on s’en rend compte que les gens lisent avec déjà des préjugés ce qui fait qu’il est difficile de se comprendre.

    • Le 19 avril 2023 à 07:02, par Kouka En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

      @Zila
      J’ai fait aussi la même remarque. Les gens lisent avec des préjugés. C’est certainement à cause de tout ces préjugés qu’on passe toujours à côté de la plaque en matière de prévention de conflits et de lutte contre le terrorisme. Pourtant la réalité ne peut être travestie, et les faits sont là, têtus. Vivement que la raison prenne le dessus sur nos pulsions négatives.
      En attendant félicitations au Dr Sondé pour cette interview de très haute facture. Sincèrement.

      • Le 19 avril 2023 à 14:22, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

        Bonjour Kouka,
        Pourquoi vous pretendez que les gens lisent avec des préjugés ?

        je peux bien comprendre la douleur de nos concitoyens de l’ethnie peule, mais je ne suis pas d’accord avec cette tendance à vouloir tout expliquer par une marginalisation comme si l#ethnie d’un individu lui offre un quelconque avantage au Faso. Mon oeil ! C’est mal connaitre le Burkina , car la misère ne connait pas d’ethnie au Faso. Mossi, Dioulà, Sénoufo ou Gourmantché, peu importe, ce qui détermine le niveau de votre misére est bien plus trivial que l’ethnie. Donc pourquoi penser que les peuls sont plus marginalisés que les autres ? Non , les marginalisés sont surtout les ruraux . à 200 km de Ouagadougou, vous risquez de partager les mêmes misères que le peul, le bissa, le Samogo etc.
        S’il y’a inégalités systématiques, ce sont bel et bien celles établies et entretenues entre monde rural et celui urbain. CelÀ expliquerait aussi que beaucoup des GAT soient récrutés dans les milieux ruraux. Mais pour autant , tous les ruraux se sentent indexés ? Il nous faut souvent éviter la globalisation dans tous les sens.

        Passakziri

  • Le 18 avril 2023 à 23:10, par AD En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    M. Sonde,
    C’est avec un grand intérêt que j’ai parcouru votre écrit.
    Cependant, il faut note que nous, les soient disant intellectuelle constituent la gangrène du continent African. Plus précisément de l’Afrique Subsahélien. C’est nous, une fois sous le parasole de la gouvernance, rejetons d’où nous venons, singeons l’occident et pillons les ressources en collaboration avec ceux de l’Occidents. Une fois rejeter par ces maitres, nous commençons à crier aux charognards. Nous ne sommes même pas capables de négocier un contract ou la nation gagne. C’est le cas des mines ou nous avons 10%. La corruption et la mal gouvernance est une gangrène.
    Quand vous soutenez ceci :« Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression »
    Aucune communauté au Burkina n’est forte, il y a des Hommes fort. Qu’elle communauté au Burkina ne soufre pas de la mauvaise gouvernance ou d’une pauvreté absolue. Dans toutes les communautés vous trouverai que plus de 80% ne fait pas 1000 FCFA par jours.
    Il y a combien d’Ethnie aux Burkina Faso ?
    Disons-nous la vérité en face, ceux qui s’engagent dans le terrorisme, veulent passer par la courte échelle de réussite matériel et financière.
    Combien d’enfant peul vont dans les écoles classiques ? La majorité, c’est madrassa ou écolé Franco-Arabes
    Prenons les petits métiers :
    Combiens de peule sont mécanicien de tout genre ?
    Combiens de peule sont maçon ?
    Combiens de peule sont électricien ou plombier
    Et la liste continue ….
    Pourquoi, il y a un problème d’assimilation des peules avec les autres communautés ?
    Pourquoi ne pas se réadapte au contexte du 21em siècle ?
    Cela est valable pour toutes les nations en Afrique, surtout Subsahélienne. Nous devons révolutionnarisé notre agriculture et élevage. Adapter notre système d’éducation a nos réalités. « Un Homme qui a fin, na point d’oreille » et personne ne peut dire autrement.
    Nous, sommes tous responsable de ce qui nous arrive.
    Aucune terre, quoi que riche en ressource naturelle et environnemental ne saurai développer l’Homme. C’est à l’Homme d’exploiter ces ressources avec clairvoyance pour le bien être de sa nation.
    Donc, du moment ou les langues ce sont délier et que nous sommes d’accord que la communauté peule est plus visible sur la senne de terreur. Nous devons maintenant travaillez la main dans la main pour convaincre toute personne pris dans le piège de déposer les armes.
    Une fois la sécurité de retour, je souhaite que nous travaillons avec toute les couches pour un développement réel de notre nation.
    Nous devons être fière d’être Noir, d’être Burkinabè, d’être Africain.

  • Le 18 avril 2023 à 23:27, par SAGESSE En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Au vu des titres (docteur en pharmacie et bien et autres), je m’attendais à un développement sérieux mais hélas, une fois de plus hélas. Notre Docteur a fait du déni de la réalité son sport au cours de cet interview.
    Le minimum était de reconnaitre que les terroristes qui tuent et violent sont essentiellement constitués des membres de votre communauté.
    En plus vous tentez honteusement de justifier ces crimes à travers un soi-disant adage peul qui dit : « Sois patient avec l’assassin de ton père jusqu’à ce qu’il te soit à portée de main. Armes-toi de ton poignard. Frappes le des deux mains, les yeux fermés ». En tout cas, on constate réellement avec les tueries aveugles dans nos campagnes et villages que les yeux et les cœurs de leurs auteurs sont bien fermés. Toutes les personnes tuées par les terroristes ont-elles déjà fait le moindre mal à un peul ?
    Docteur, la politique de l’autruche ne conduira nulle part, acceptez éduquer vos enfants et les membres de votre communauté. Cela vous grandira.
    En passant, le cas RWANDAIS est très différent de ce que nous vivons au Burkina Faso où depuis environs sept ans une communauté s’est arrogé le droit de tuer les autres pour voler leur bétail sous la protection d’associations bidons (CISC et autres).

  • Le 19 avril 2023 à 00:27, par Samba En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Félicitations Dr pour votre brillante analyse de la situation sécuritaire du pays. Votre approche n’est pas commode de ce qu’on a l’habitude de lire ou d’entendre. C’est donc normal que certains be perçoivent pas toutes les facettes de la profondeur de votre autopsie de la situation que nous vivons depuis huit ans. Je vous tire mon chapeau. A mon avis, les autorités ont intérêt à considérer votre analyse pour mieux lutter contre le phénomène terroriste. C’est le Burkina qui va y gagner.

  • Le 19 avril 2023 à 07:40, par le Nomade En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    L”interview de M. Sonde est sans doute une analyse de la situation reelle meme si la communeaute Peule n est pas totalement innocente. Aujourd’hui il est etablit que cette communeaute est entre le marteau et l’ennclume victime de ses “propres fils” engages dans le terrorisme, victime de personnes identifiees comme membres des FDS ou VDP. Il est evident que pendant ces 60 annees díndependance, elle a ete marginalisee par l’Etat et ses representants a l”interieur du pays (administrateurs, Justice, Gendarmerie, Police, Eaux et Forets). Pour tous ces representants, cette communeaute est juste une vache laitiere qu’on utilisee quand on en a besoin. Cependant, cette communeaute s’est aussi marginalisee, refusant l’école, refusant tout autre metier en dehors de l’élevage, preferant envoyer les enfants dans les ecoles coraniques et mederessa, ce qui a pour consequence d’envoyer les enfants dans la mendicite de la rue ! Une situation qui a fragilisee cette communneaute qui est donc devenue un terrain fertile pour les recrutements dans les mouvements djihadistes. l”Etat, la communeaute, la societe, chacun a sa parte de responsabilite. Cependant ce qui n’est pas acceptable c”est le fait de tuer des civils innoscents non armes du seul fait de leur appartenance ethnique, comme Yirgou, Kain, Ban, Arbinda, Tamwalbougou, Nouna etc…. l’État doit prendre ses responsabilites et s”assurer que ces crimes aient une suite judiciaire cést la condition essentielle a la reconciliation le vivre ensemble.

  • Le 19 avril 2023 à 08:25, par porto En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    J’aurai préfère que le faso.net publie seulement l’interview mais pas les commentaires parce que on sent que ça va dans tout les sens.

  • Le 19 avril 2023 à 08:34, par badra En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Comme disait l’ordre, tu a raisonné avec le cœur et non avec le cerveau et l’intellect ; tu as vomis ce que tu as sur le cœur en se contredisant à tous les niveaux avec une idée mal réfléchie et disséminée par les illettrés.
    Tu fais comme si les peuls sont à part et les autorités à part.
    Au début du terrorisme au burkina, y’avait des peuls dans le gouvernement.
    As tu eu le courage un seul jour pour t’adresser à la jeunesse peuls leur disant qu’ils sont manipuler et d’éviter de se faire enrôler !
    la plus grande erreur s’est d’inculquer le sentiment d’être opprimé.
    Dans nos quartiers, dans nos moqués, dans nos églises, dans nos lieux de travail, on vit bien avec les peuls et on a jamais de problème avec eux.
    Les coutumes sont les coutumes, on est né trouver ça. Les peuls aussi ont leurs coutumes qu’aune communauté n’a pu changé.

    Revoyez votre façon de penser pour que votre intelligence et votre statut sociale soient profitable au Burkina et surtout à la communauté peuls dont vous faites partie.

    Au contraire si vous travailler à les isoler, vous aller isoler vous aussi et votre descendance..

  • Le 19 avril 2023 à 08:54, par Zoungrana En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Comme quoi avoir beaucoup de diplomes ne fond pas de nous un intellectuel.
    J’ai fait le sahel et j’ai vu que la plus part des gens qui ne sont pas Peulh (Mossi, Dagara, Bobo etc) parlent Peulh. D’ou vient donc que les autres ne s’efforent pas à parler Peulh. Ou bien Mr Sondo veut que partout ou Peulh part ce soit les autres qui parlent lui sa langue ?
    Aussi, moi je suis Mossi, né en pays Gourounsi. J’ai plus de 40 ans mais je suis toujours pris pour un étranger. Je ne suis pas Peulh pourtant.
    Je pense que c’est cette victimisation, voire cette mani de vouloir se mettre au dessus des autres qui est la source du problème de terrorisme.

  • Le 19 avril 2023 à 08:59, par Bouzous En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    J’avoue que j’ai du mal à lire certains lettrés qui ne s’affirment qu’en citant les penseurs d’autres sociétés et leur vision du monde. Leur monde. Au détriment de grands comme Ky Zerbo " À quand l’Afrique ? ". Comment dépasser cette stigmatisation au travers de nos propres prismes. Voilà ma question. Dommage que nous soyons à majorité analphabètes en langue nationale.

  • Le 19 avril 2023 à 09:20, par kwiliga En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Houla, je viens de tout lire, commentaires compris, et je sens bien qu’on est sur le bon chemin pour arriver au panafricanisme.
    Et sinon, si tout le monde convient que 80% des terroristes sont peuls, il faut bien admettre que ceux qui nous endeuillent, le font à 100% aux cris de Allah Akbar...
    N’y a-t-il pas une autre communauté à incriminer ?
    Ouais, mais là, c’est plus pareil...
    Les peuls devraient-ils se mettre à gueuler "Rissi, Rissi", place de la nation, pour qu’on les respecte un peu ?

  • Le 19 avril 2023 à 09:23, par banaon Nemaoua En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Bonjour et merci à Dr Sondé pour ce éclairage sans passion
    je n’ai pas de pseudo-nom pour la communication. je suis parent à plaisanterie des peuls (forgeron et d’origine bwaba) mais là la situation dépasse toute plaisanterie.
    Etant moi-même accompagnateur des organisations pastorales depuis une trentaine d’années je peux comprendre tout ce développement. Je peux aussi comprendre les citadins qui comprennent insuffisamment "l’élevage pastoral" qui fournit plus de 70% de nos ressources de protéines et qui nous permet d’exporter plus de 200 000 têtes de bovins par an.
    Après les évènements de Yirgou, j’étais à la place de la nation et certains m’ont appelé pour demandé si j’étais peul.
    Pour moi, (et je suis d’accord en partie avec vous) le massacre de Yirgou a constitué véritablement le déclic pour l’enrolement des "peuls" par les terroristes et les pouvoirs politiques ont refusé de crever l’abcès. Pour la stigmatisation, ce n’est plus une hypothèse mais une réalité que ceux qui voyagent ne peuvent pas nié. Je pense que la baisse de la réciprocité dans les services à travers échanges entre "éleveurs" et "agriculteurs" est aussi un facteur aggravant.La question est comment rattraper tout ca ?
    je souhaitent que les internautes questionnent sur les aspects qu’ils ne comprennent peut être pas que juste condamner sans apporter un éclairage. Il y a juste plus d’un an, cet article ne passerait pas ; quand les langues se délient, nous allons vers la vérité. Vive le Faso qui est unique et indivisible.

  • Le 19 avril 2023 à 10:59, par attentif En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    bonjour a tous. Que la paix revienne dans mon pays le Burkina Faso. personne n’a tord. Notre malheur et que nous aimons la vie facile. Donc les autres profitent nous mélanger comme dirait l’autre.
    Quant à l’analyse du Dr Somdé. Je reste sur ma soif. Parlant des intellectuels il n’a rien dit cest labas moi je l’attendais. Il na fait que parler de mes grands parents et il n’a pu pu me convaincre. Ces idées sont deja connu et avancer par les non instreuits, intelectuels.

  • Le 19 avril 2023 à 11:39, par Negblanc En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Dr Sondé, vous dites des choses très pertinentes, toutefois il faut aussi éviter de justifier l’injustifiable. Certains des philopsophes que vous citez ont aussi dit que celui qui commence la guerre est quelqu’un qui n’a aucun sens de ce que peut être la souffrance humaine et que la guerre ne doit en aucun cas être utilisée pour solutionner un problème. D’ailleurs connaissez-vous quelqu’un qui a commencé une guerre et l’a gagné de manière pérenne ?Donc il ne faut jamais justifier la guerre. Ensuite, le problème de l’élevage au Burkina n’a du seulement à nos fonctionnaires véreux ! Il y a : i) ce mode d’élevage qui peut être éternel même s’il est séculaire, ii) Quid des séchéresses qui ont décimé le bétail dans le sahel ! Donc au final, ce que moi je constate, nous les soit disants intellectuels avons une capacité d’analyse limitée à nos petits intérêts. Notre souhait est que ce pays retrouve la PAIX, malheureusement du sang va encore couler inutilement et comme toutes les guerres le moment des négociations viendra comme pour les pays que vous avez cités ; en attendant il faut que les terrorsites se sentent faibles pour accepter de négocier, çà viendra !

  • Le 19 avril 2023 à 13:02, par Burkina En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Burkinabè de toutes ethnies, de toutes couches sociales, de tout milieu... que Dieu vous apaise les coeurs et vous donne de comprendre que vous n’avez qu’un ennemi commun qui est dehors : celui qui veut nous diviser pour régner

  • Le 19 avril 2023 à 13:54, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Je ne peux pas souscrire totalement aux affirmation du dr Sondé.
    Affirmer : "...Je ne nie point le fait qu’il y ait des Peuls parmi les groupes terroristes mais vouloir voir en « TOUT PEUL » celui qui a pris les armes contre son pays est inacceptable, insoutenable et constitue un amalgame lourd de conséquences dramatiques.", est ce passage qui me surprend . Non, detrompez-vous, personne au Burkina , muni d’un cerveau humain ne peut voir en " TOUT PEUL" celui qui a pris les armes , parce que je peux avancer sans me tromper qu’il n’existe presque pas de burkinabén’ayant pas un membre de sa famille ( épouse, mari, cousin, etc) ou un ami peul , donc tout burkinabé saura ne pas mettre tout peul dans le même sac que ceux qui nous agressent, même s’il est impossible que les GAT sont peuplés de cette ethnie. Nous avons longtemps réfuser de le reconnaitre , et le dire était un tabou, pourtant toute personne honnête le voyais , du moins à travers les images de propagandes villipendées par les GAT pour leur pub. Sans vouloir penser que tout peul est membre d’un GAT, j’aimerais demander quelles sont les actions de grande envergure que les intellectulels ont initié pour opposer un autre discours à ces propagandes ? N’aurait-il pas été plus intelligent et salvateur que les intellectuels, au lieu de crier à la stigmatisation initient des actions populaires pour faire comprendre aux GAT qu’ils ne luttent pas pour les peuls ? ou pour les musulamans ? J’avoue que jusqu’à cette minute ci j’attends encore cette marche du rejet catégorique des GAT que ces deux entités organiseraient dans les grandes villes du pays , afin de lancer un message clair aux récruteurs. Mais au lieu de cela, nous perdurons dans les complaintes et accusations mutuelles qui ne vont jamais resoudre notre problème.

    Passakziri

  • Le 19 avril 2023 à 13:55, par KOITA En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    A lire les commentaires de certains ici, il faut croire que nous prêchons pour l’instant dans le désert. Il n’y a point d’oreilles pour la majorité des BURKINABES sur les facteurs qui nourrissent et permettent le recrutement de certains Burkinabès dans les rangs des terroristes. Et pourtant, il faut écouter, et comprendre que sur cette voie nous apportons de l’eau au moulin des terroristes. Car pour guérir une maladie il faut combattre et la cause et les facteurs qui l’aggrave.

    • Le 20 avril 2023 à 14:04, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

      Bonjour Koita ,
      Mais vous attendez quoi concrètement de la majorité ? Qu’elle écoute et écoute et écoute et écoute et écoute et écoute ? Après cela , qu’est-ce que vous proposez ? Qui a quel message à passer ?
      Et qu’est-ce qui vous fait penser qu’il suffit d’écouter pour se faire comprendre par les GAT ? N’est-il pas plus simple , plus réaliste et plus logique que ceux qui attaquent , ménacent , violent, somment de déguerpir des villageois sans armes et qui n’ont fait de mal à personne d’abandonner les terres de leurs ancêtres pour érrer dans l’intérieur du pays arrêtent leur sale besogne ? Quelle qu’en soit leur motivation, ce que le reste du pays demande c’est qu’on lui fiche enfin la paix afin qu’il puisse continuer à se demerder pour vivre dans la dignité. Pour cela la solution n’est pas que le reste du pays ferme sa geule pour ne pas frustrer et attende bonnement qu’on vienne le décapiter au gré des humeurs d’écervellés tueurs en sandales. Non, c’est un lourd sacrifice qu’on nous demande , donc il faudra bien se défendre . ca n’empêche pas d’écouter si quelqu’un a quelque chose à dire. je trouve simplement sournois de faire croire que des gens sont traqués sur la base de leur ethnie. Serait-ce donc plus plausible que quand une base terroriste est detruite on y dénombre majoritairement bes bissas dans la situation actuelle du pays ? La majorité fait confiance à l’armée et aux VDP au sein desquels toutes les ethnies devraient s’y retrouver. Par contre , s’il y a des dérapages , ils doivent être dénoncer de manière citoyenne , sans automatiquement , par la base de l’apartenance ethnique voir un bourreau ou une victime.
      Aucune raison n’excuse la prise d’armes contre son pays. Ni Yirgou, ni Ban, rien. D’autant plus que les attaques ont commencé bien avant Yirgou. Par contre nous avons tous les droits de reclamer aux gens de la justice de faire leur travail pour clarifier toutes les accusations, de manière citoyenne.

      Passakziri

  • Le 19 avril 2023 à 14:11, par Le burkina En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Bonjour, c’est toujours mieux que les leaders peuls jouent leurs rôles de sensibilisation au sein de leur communauté et de tous afin de pousser ceux qui sont égarés de rejoindre le rang de la république en déposant les armes. Quant à l’Etat, il doit trouver une solution de réinsertion sociale durable au profit de ceux-ci

  • Le 19 avril 2023 à 14:29, par Le burkina En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Bonjour, c’est toujours mieux que les leaders peuls jouent leurs rôles de sensibilisation au sein de leur communauté et de tous afin de pousser ceux qui sont égarés de rejoindre le rang de la république en déposant les armes. Quant à l’Etat, il doit trouver une solution de réinsertion sociale durable au profit de ceux-ci

  • Le 19 avril 2023 à 15:33, par Salam En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Pendant ce temps, nous décimons nos bras validés ! ...Hélas !

  • Le 19 avril 2023 à 15:53, par Ollo En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    La communauté peulh du Burkina peut effectivement être un grand allié pour la résolution du terrorisme pour peu qu’on la mette en confiance. Personne ne nie qu’elle a été grandement victime, parce que prise en tenaille entre les terroristes et ceux qui les soupçonnent de complicité. On a raté d’utiliser l’arme fatale contre ce phénomène, à savoir déconstruire ce qui a été construit dans la tête de nos compatriotes qui se sont laissés entrainés par des gens qui ont profité de leur vulnérabilité sur tous les plans. Aux messages qu’ils ont reçus des terroristes, on n’a pas opposé suffisamment de messages visant à les convaincre de leurs erreurs. Il est urgent de faire comprendre à nos compatriotes égarés qu’ils sont instrumentalisés et que ceux qui les utilisent n’osent pas le faire pour leurs propres parents.

  • Le 19 avril 2023 à 16:21, par Made En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Donc maintenant on peut dire qui sont les terroristes ? Posons nous la question suivante : Pourquoi ce sont les peulhs, des musulmans et au nom de l’islam.

    Comme vous cherchez la solution au terrorisme :
    L’éducation islamique en Afrique noir ne prépare en rien un jeune à un emploi, alors que cette communauté rejette l’école. Et quant on trouve des centaines de fois le mot tué et 5 versets demandent de tuer dans le coran, que voulez-vous ? C’est pas avec une gamelle et un coran, ni la bible qu’on prépare un avenir. Alors il devient alors aigri devant la réussite des autres qu’il considère comme étant à l’origine de sa misère. Dans les mines par ex, ils ne peuvent être que des ouvriers forcés dans leurs propres localités et certains. Que voulez -vous ? Attention, si les autres communautés n’étaient pas plus intelligentes, ils allaient demander à l’état de se retirer pour qu’ils règlent le problème. Et si ils ne déposent pas les armes, ça va forcement arriver puisqu’aucun raté ne viendra tuer mon frère chez mois et repartir tranquillement. Une question : est-ce le village attaqué qui à été à l’origine du drame de Yirgou à une foi de plus été ne serai qu’inquiété ?

  • Le 19 avril 2023 à 21:57, par XYZ En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Cette interview est très instructive. Un véritable mémoire en défense de sa communauté. Cela est peut - être humain mais n’est pas juste, ni honnête au regard des faits.
    En effet, au Mali et au Burkina, les porte - étendards du terrorisme sont des leaders peuls (Ahmadou KOUFA et Malam DICKO) dont la puissance de feu était nettement supérieure à celles des armées nationales des trois pays réunis (Mali, Burkina, Niger). Ce qui laisse supposer une préparation souterraine patiente et minutieuse de lonque durée (des années certainement), facilitée et même exécutée ( à l’insu des Etats) par ces nomades fins connaisseurs des pistes et sentiers que Mr SONDE présente comme des victimes innocentes des populations et des Etats (la même et seule ethnie indexée sur plus de 200 ethnies à l’échelle des 3 Etats.
    Aussi, depuis le début des violences aveugles sur les paisibles populations des 3 pays, aucun leader ni intellectuel peul n’a ouvertement condamné les appels au crime de KOUFA & DICKO et appelé la jeunesse peule à s’en démarquer et ces intellectuels et autres leaders peuls ne deviennent audibles et même très véhéments qu’en cas de réaction des autres communatés agressées, citant et documentant pour des desseins futurs KAIN, YIRGOU, etc ; Sur ce point, les autorités doivent être très vigilantes en documentant au maximum tout ce qui pourrait confondre les architectectes de la thèse du génocide ethnique peul car à défaut d’atteindre leurs objectifs initiaux sur le terrain, ils déporteront la lutte dans les tribunaux internationaux avec l’aide de leurs parrains internationaux.
    Comme le disait HOUPHOUET : " D’accord pour la solidarité dans le malheur mais non pour la solidarité dans le mal"
    Aussi, un minimum de bonne foi consiste à ne pas nier l’évidence. les personnes rechechées pour faits de terrorisme dont les photos ont été publiées étaient très majoritairement peules. A moins de soutenir que cela est aussi un montage

    • Le 20 avril 2023 à 01:28, par Poulakou En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

      La plupart des soit- disant intellectuels peuls ou tout ce qui se sont maries a des peuls ou a des poulottes defendent les terroristes surtout en silence. On vous suit. Donc, des peuls vont passer le temps a venir nous tuer et nous on doit les laisser ? Quand on tue deux ou 3 seulement, vous ameuter le monde entier. Dites a vos parents. Sinon on va vous terminer pour n’a rien.Meme des soit- disant peuls ayant vecu aux etats- unis sont dans le jeu. On vous attend. On va pas s’ asseoir mourir en tout cas. Si un peul ren tre dans le terrorisme, si je l’ attrape je le croque avec mon 12- Sept et yaz na rien. Il n’ est plus [peul. Il est terroriste.

  • Le 20 avril 2023 à 16:41, par Dibi En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Nous ne nous tairons pas ! Mr Sondé se dit intellectuel ! Et moi sans prétention je lui réponds.
    Je me pose des tas de questions face à son interview dont je doute de l’objectivité.
    Le Faso.net est pluri-ethnique et organe d’opinion dont la ligne éditoriale n’est pas sans direction. Tout sauf révolutionnaire ! On ne lui demandera pas tant, surtout quand on sait que Faso.net est suivi par toutes les ambassades occidentales à Ouaga ! En plus de sa présence à la rencontre de Montpelliers en 2021 !
    Qu’il nous publie ou pas, ça ne nous empêchera de réfléchir et de publier. Le Burkina-Faso est notre bien commun, même si politiquement, il est tenu par de médiocres endo-colons dont certains médias et organes protègent la réputation ! Et ce qui peut-être dit, écrit ailleurs sous d’autres cieux, n’est pas possible à Ouagadougou où les forces et le parti occidentaliste endo-colonial veille au grain !
    Dans son Interview, Mr Sondé revendique sa Pularité ou Pularitude, en plus d’être intellectuel ; ce qui s’entend ! Mais de quelle classe sociale ou ethnie, il est l’intellectuel organique ? Et sachant qu’il est expert-consultant international, on subodore quel type d’intellectuel organique il est ; Et quand on rentre dans de pareils champs de danse, on sait sur quel pied danse ce genre d’intellectuel africain dont le vaste monde est leur champ de vie ; rien à voir avec le campement Peulh ou les champs de case des paysans de mon village !
    Dans cette interview, la journaliste du Faso.net Rama Diallo est Peulh, par naissance ou mariage, ainsi que l’interviewé Mr Sondé qui se revendique comme tel ! C’est dire qu’ci, personne n’est à l’abri des effets des plus graves subjectivismes ethnicistes !
    Tous deux sont traumatisés par la situation sécuritaire du pays. Normal ! Et c’est l’état général moral de tous Burkinabè ; dans toute la diversité de notre peuple !
    Mais de se limiter à des constats de situation volatile, incertaine, complexe ne vaut pas analyse qui nous édifie. N’importe quel pleu-pleu de notre pays peut faire ce constat de toutes nos régions dévastées par l’insécurité djihadiste islamiste égorgeur, cannibale ; avec des villages déguerpis, brulés, les structures et institutions étatiques fragiles saccagées, des villes assiégées… Un diagnostic évident à tous ! Mais elle est où l’analyse et les conclusions aptes à nous tracer des solutions ? Rien ! Sauf à nous dire que le vivre-ensemble et l’harmonie dans le pays est déchiré !
    Mais pour cela, on n’a pas besoin d’un intellectuel et d’une journaliste Peulh de plus pour nous édifier ! Sauf à justifier les longs développements sur les Peulhs victimes supposées de toutes les haines !
    En nous servant cette litanie ethniciste réactionnaire, Mr Sondé se trompe sur les acteurs et les enjeux de cette violence islamiste djihadiste qui fracture tout le Sahel jusque sur les franges pré forestières qui leur ouvrent les pays du Golfe de Guinée !
    Dans cette vision ethnocentrée, ce qui manque en premier, c’est l’histoire !
    La longue cohabitation millénaire de nos diverses communautés religieuses et ethniques dans l’espace sahélien est connue, même malgré les contradictions inhérentes à l’histoire et des modes de productions domestiques et d’échanges entre nomades endogamiques et agriculteurs sédentaires exogamiques.
    Des communautés que la donne coloniale a chamboulé au plan politique en faisant émergé en leur sein des entités nouvelles de classes sociales compradores et non sans réaménagements-adaptations d’anciennes structures institutionnelles !
    Ces équilibres, mêmes néocoloniales masquaient de nouveaux antagonismes sociaux qui faisaient illusion sur un vivre-ensemble pseudo-harmonieux, mais fondamentalement marqué par des inégalités symboliquement et concrètement violentes. Le Néocolonialisme et l’insertion compradore de nos pays dans la mondialisation néolibérale globaliste prédateur occidentaliste, n’a rien arrangé ! Mieux le ligotage bancocratique de nos sociétés aux moyens de plans d’ajustements structurels du FMI-BM, conjugués avec les nouvelles guerres géostratégiques du bloc Otanesque en expansion, et par tous les moyens – armées, sociétés militaires privées, éléments proxis djihadistes pluri-ethniques déclassés, narcotrafiquants..., - constituent le cocktail détonnant qui jette nos sociétés dans une sorte de guerre civile interne aux Etats du Sahel ! Mais une guerre civile pluri-ethnique qui oppose l’Etat à des djihadistes sans perspective politique crédible ; Et dont on sait seulement que la logistique de guerre de ces éléments est certainement fournie par des entités extérieures étatiques de puissance ; types EI- Al-Qaïda et Sous traitance occidentale via les monarchies du Golfe Persique en quête de rayonnement culturel islamiste. Et c’est cet islamisme politique cannibale qui semble être leur unique source d’inspiration idéologique ; en vue de la création de Califats totalitaires obscurantistes et rigoristes au plan des mœurs et des libertés ! Quel Burkinabè femme ou homme est prêt pour vivre sous un tel totalitarisme culturel réactionnaire et féodal ?
    Dans cette affaire, cette guerre est avant tout une guerre contre des Djihadistes que le monde entier déteste et combat quelque soit leur identité ethnique ; et non contre les Peulhs ! Ce sont les merdias occidentaux et leurs suiveurs zélés qui parlent d’une guerre aux Peulhs ! Un mensonge grossier, et un classique conforme aux grilles de lecture des merdias occidentaux. Histoire d’occulter leur propre rôle de fournisseurs de comburants dans ces crises meurtrières en Afrique ! Mais un islamisme cannibale qu’ils éradiquent par le feu des armes en interne en Occident même !
    Ce qui est déplorable ici, est que Mr Sondé, en tant qu’intellectuel organique du néocolonialisme occidentaliste au Burkina-Faso, n’esquisse la moindre analyse de classe du système occidentaliste où il est consultant-expert, et ni même de l’Etat néocolonialiste Burkinabè où il baigne dans l’Entre-soi bourgeois compradore ! L’inaptitude à opérer cette analyse l’amène à nous servir une guerre ethnique contre les Peulhs ! Ce qui est faux ! Et prouve que le fait d’être Peulh, ne fait pas de nous un diseur de vérité dans cette crise nationale !
    La guerre qui est menée ici, est une guerre contre des Djihadistes et toutes sortes d’éléments proxis dédiés au service de la nouvelle politique Otano-occidentale du chaos-constructeur que conduisent les USA à travers le monde et au Sahel !
    Dans le cadre de cette politique, tout est mis à contribution : les élites compradores vendues, prostituées au système capitaliste néolibérale, prédateur des vies et des richesses, les institutions caporalisées ( CEDEAO, UA, et même l’ONU dominée par les Américains !
    Les Armées nationales ne combattent pas des bergers Peulhs armés de bâtons ou en cavaliers à dos de chevaux ! Elles combattent des éléments proxis pluri-ethniques, lourdement armés à motos et en 4X4 Toyota armées ! Une ou toutes parties de leur logistique (cantine alimentaire, carburant, munitions, motos, moyens de communication, soldes versées à ces criminels en Franc CFA, Corans distribués) viennent d’où ?
    Posons-nous les bonnes questions et les réponses nous aideront dans nos analyses ! Et ça nous fera avancer dans le débat !
    Il n’y a pas besoin de convoquer Hobbes, Platon et sa caverne (Philosophie de Terminale) ou Jean de la Fontaine (c’est-à-dire l’Africain Esope) pour nous traiter de débiles et de méchants avec les Peulhs ; Ce qui est absolument faux ! Et depuis l’époque coloniale et postcoloniale jusqu’à nos jours, toutes nos sociétés ont été déstabilisées, déstructurées et affaiblies par leurs rapports à l’Occident colonial, néocolonial impérialiste culturel et économiquement prédateur !
    Il faut sortir du Discours de Montpellier qui souterrainement et hypocritement nous vent des guerres ethniques ! Les nouveaux paradigmes racistes prônés par Macron en voie de perdre la France, ne sont que tissus de mensonges, d’hypocrisie et d’arrogance. Lui et ses épigones prennent les Africains pour des gogos politiques ! Et rien que des gens qui nous vendent des « guerres ethniques » ! Ces guerres qui, en vérité, ne sont que des guerres sous couverture djihadiste islamiste du grand capital franco-occidental en Afrique !
    Des éléments que nous devons combattre avec toute l’énergie de toutes les composantes plurielles de notre peuple ! Pour réaliser concrètement pour notre peuple, la sécurité de souveraineté nationale !
    Na an lara, an sara !

    • Le 21 avril 2023 à 09:39, par Gongloma Sooké En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

      Dibi semble été l’exemple type de myope intellectuel pensant tout connaître, ne proposant jamais de solution mais toujours enclin aux critiques puériles et inutiles. Quand vous vous attaquez ainsi à Mr SONDE qui n’a fait que dire ce qu’il pense en toute sincérité, qu’avez-vous proposer in fine ? Rien du tout ! Et c’est regrettable. On aligne des gros mots, on dénigre, on insulte mais sans rien proposer de concret. Le pire est que Mr Dibi n’a même pas l’honnêteté intellectuelle de décliner sa véritable identité pour espérer un débat contradictoire d’où pourrait jaillir la lumière. Il n’ya pas plus lâche qu’un intellectuel qui se cache derrière un pseudonyme pour déverser sa haine et son aigreur sur les autres. Toujours la rethorique, la critique facile, jamais d’accord sur quoi que ce soit, ça semble tout connaître mais ça ne propose jamais rien de concret ! Voilà la pire espèce de l’intellectuel. Mr Dibi semble avoir une dent féroce contre les peuls et a du mal à dissimuler sa haine. Dans cette histoire il faut que chacun transcende sa conception personnelle de la société et s’engager véritablement pour la cohésion sociale, le retour a la paix et le vivre ensemble.
      Bonne fête de l’Eid à nos sœurs et frères musulman. Vivement que que l’altruisme, l’empathie et la compassion animent nos cœurs, nos esprits et guident chacun de nos actes.
      Amiina ya rabbi.
      Gongloma SOOKÉ

  • Le 22 avril 2023 à 23:45, par GONGA En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Dr Multipharmacologue, cette fois -ci la pillule est trop grosse pour passer. Elle est surtout malodorante et rébutante.
    La seule vérité que vous ayez dite est qu’on vous a enseigné de guetter la bonne occasion selon vous, de saisir le poignard des deux mains et de poignarder les yeux fermés celui que vous estimez être votre ennemi, sans avertissement préalable et sans explication. C’est exactement ce que font les terroristes, ils tuent sans rien expliquer ni rien révendiquer. Et vous laisse le soin d’expliquer leur logique, votre logique.

  • Le 28 avril 2023 à 19:34, par GONGA En réponse à : Burkina : « Le terrorisme est venu trouver une communauté peule déjà affaiblie, à l’image d’un corps en immunodépression », Dr Issaka Sondé

    Monsieur Moussa Diarra, si votre niveau d’intelligence vous permet d’accepter des tueries aveugles et sans discernement de populations paisibles et d’avaler par dessus le marché des justifications de personnes ne se déclarant pas ouvertement terroristes mais disant comprendre leurs motivations, personnellement, j’estime être suffisamment intelligent pour comprendre le jeu perfide de ces personnes et leur dire clairement comme l’a fait le Président IB selon le journal l’Evènement, d’aller dire à leurs frêres de déposer les armes sinon ils périront. C’est cela la proposition que vous me demandez, rien de de plus.
    Aussi, sachez qu’il n’y a pire stupidité que de mourir sans savoir d’où vient le coup et même de gratifier son bourreau d’un sourire posthume : Malheureusement le Quotient Intellectuel de certains ne leur autorise pas plus de discernement

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique