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Selon un compte-rendu diffusé sur la page Facebook de l’institution, les députés de l’Assemblée législative de Transition ont, fin mars-début avril 2023, fait une immersion dans les cellules de garde-à-vue des Commissariats de police, Brigades de gendarmerie et les prisons civiles. L’objectif est de toucher du doigt les réalités de ces milieux et, partant, recueillir les préoccupations y relatives.
« La mission d’information de la Commission des Affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) sur les conditions de détention dans les prisons civiles et dans les cellules de garde-à-vue des commissariats de Police et des Brigades de Gendarmerie, se poursuit dans la ville de Ouagadougou. Le mardi 4 avril 2023, plusieurs établissements carcéraux de la capitale ont été visités par les députés. Ce sont entre autres la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), la prison de haute sécurité, le Commissariat central de Police et la section de recherche de la Gendarmerie nationale. Le travail des députés a consisté à visiter les cellules de détention et à s’entretenir avec les détenus sur leurs préoccupations », lit-on sur la page Facebook de la représentation nationale, l’Assemblée législative de Transition.
Avant cette étape, les députés étaient, du 29 mars au 2 avril 2023, dans les villes de Koudougou (région du Centre-ouest), Manga (Centre-sud) et Ziniaré (Plateau-central), où ils ont « échangé avec les acteurs de l’univers carcéral, à savoir le personnel de l’administration judiciaire et pénitentiaire, les détenus, les représentants des organisations des droits humains, etc. ».
Les échanges et visites ont, selon l’institution, permis de déceler des difficultés de plusieurs ordres : insalubrité, précarité des cellules de détention, soucis liés au traitement des dossiers en justice, insuffisances de ressources financières et matérielles rendant difficile la gestion de ces établissements carcéraux.
Même si cet aspect ne ressort pas explicitement dans le compte-rendu sus-visé, le surpeuplement des prisons a longtemps été déploré, notamment par des organisations de défense des droits humains. A titre illustratif, et selon l’annuaire statistique 2021 de la justice, le nombre total de détenus à la date du 31 décembre 2021 était de 8 369, pour une capacité d’accueil d’un peu plus de 5 000 détenus. Plusieurs facteurs sont donc dénoncés par les défenseurs comme violant les droits de la personne humaine.
Ce périple devra donc, à terme, accoucher de recommandations au gouvernement, dans le but d’améliorer les conditions de détention au Burkina.
O.L.
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 6 avril à 10:13, par HUG En réponse à : Vie carcérale au Burkina : Entre insalubrité, précarité des cellules de détention, souci de traitement des dossiers en justice et bien d’autres !
Ainsi va le pays.A quoi sert une amélioration considérable des conditions de vie si les conditions de travail sont médiocres ?On constate aussi cette situation dans la santé et l éducation et cela est a l actif d un pouvoir appelé mpp qui voulait juste sauver son pouvoir mouta mouta. Le mpp a decidé d octroyer des salaires colossaux à certains au détriment d une amélioration des conditions de travail pour le grand bonheur des usagers.