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Bobo-Dioulasso : Les « REMA NEXT » renforcent les capacités des techniciens de son en mixage studio

Publié le mercredi 23 octobre 2024 à 18h00min

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Bobo-Dioulasso : Les « REMA NEXT » renforcent les capacités des techniciens de son en mixage studio

La 7e édition des Rencontres musicales africaines (REMA) a ouvert ses portes ce mercredi 23 octobre 2024 à Bobo-Dioulasso, sous la version des « REMA NEXT ». Cet événement culturel qui se tient du 23 au 26 octobre prochain, s’articule autour de plusieurs activités. Le lancement des travaux a eu lieu ce mercredi 23 octobre, à travers un master class sur le mixage studio.

Après une organisation réussie à Ouagadougou, les Rencontres musicales africaines (REMA) se déportent à Bobo-Dioulasso du 23 au 26 octobre 2024. Pour cette 7e édition, le comité d’organisation a bien voulu faire un clin d’œil à la capitale culturelle du Burkina à travers les « REMA NEXT ». Le top de départ des activités a été donné ce mercredi 23 octobre à travers un master class sur le mixage audio.

Cette rencontre artistique réunit des techniciens de son de la ville de Bobo-Dioulasso. Ce workshop est orienté sur une approche approfondie du mixage audio et est conduit par l’ingénieur de son chez Hope Musiks, Eliezer Oubda. Il a rappelé que cette formation n’est pas pour les débutants. « Cette formation concerne des propriétaires de studios, des acteurs qui travaillent déjà dans le milieu du son, de la production et qui veulent acquérir des techniques avancées dans le domaine de l’audio numérique », a-t-il expliqué.

Les participants à la session de master class sur le mixage studio à Bobo-Dioulasso

Il s’agira durant les trois jours de formation, du 23 au 25 octobre, de passer en revue les différentes techniques de mixage de son. Plus précisément, il s’agira de renforcer les capacités des participants sur les différents cas de figures en vue de véritablement améliorer les productions de Bobo-Dioulasso et environs. Le mixage de son, selon le formateur Eliezer Oubda, est le mélange de son. « C’est ajuster les différents sons pour qu’ils sonnent ensemble, pour que l’ensemble donne la musique qu’on entend à la radio ou dans les différents clips. C’est pourquoi nous allons passer en revue quelques techniques les plus courantes », a-t-il souligné.

Eliezer Oubda, ingénieur de son chez Hope Musiks et formateur, rappelant les objectifs de la formation

Partager des bonnes pratiques autour du business de la musique

Il faut rappeler que les « REMA Next » sont une continuité des REMA qui se sont tenues d’abord à Ouagadougou du 17 au 19 octobre. Et c’est la première fois que cette activité culturelle se déporte à Bobo-Dioulasso. Au cours de l’évènement, il est prévu également des formations pour des acteurs de la culture, pour des musiciens et ceux qui font de la distribution. En plus de ces différentes activités, il est prévu un grand concert gratuit dénommé « REMA Play », le samedi 26 octobre au stade Wobi de Bobo-Dioulasso, avec des artistes venus du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Pour le grand concert REMA Play de Bobo-Dioulasso, les artistes invités sont Smarty, Roseline Layo, Seydou Chee, Didier Awadi, Faity Baby, Fleur, Young BG, Abdel Zamani et Massa Coulibaly.

Le formateur Eliezer Oubda expliquant le but de la formation aux participants

Les Rencontres musicales africaines (REMA) font partie de ces grands rendez-vous au niveau continental qui offrent un espace de réflexion et de partage sur des sujets assez pointus concernant la production, la diffusion et la consommation des produits de la filière musique. Elles visent à contribuer à la professionnalisation des métiers de la musique en Afrique autour de panels professionnels, de tables rondes, de formations sur les nouveaux métiers, de networking, de showcases et de grands concerts gratuits. Cette 7e édition est placée sous le thème : « L’Afro Digital créatif et économique en émergence ». Ce choix intervient au moment où la digitalisation est au cœur de la création artistique et du modèle économique émergent. D’où la nécessité de tenir des formations au profit des acteurs en vue de favoriser des productions de qualité à partir des offres technologiques possibles.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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