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Gestion des frontières au Burkina : La commission nationale dresse l’état des lieux et le bilan du plan d’actions 2021-2023

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Publié le jeudi 30 mars 2023 à 14h56min

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Gestion des frontières au Burkina : La commission nationale dresse l’état des lieux et le bilan du plan d’actions 2021-2023

Le chef du gouvernement burkinabè, Me Appolinaire Kyelem de Tambela, en compagnie des ministres en charge de l’administration territoriale, Boukaré Zoungrana, et des affaires étrangères, Olivia Rouamba, a procédé, ce jeudi 30 mars 2023 à Ouagadougou, à l’ouverture de la première session ordinaire de l’année du conseil des frontières.

Cette session permettra de faire l’état des lieux et le bilan du plan d’action 2021-2023 mis en œuvre dans le cadre de la gestion des frontières au Burkina.

Il s’agira en effet pour les acteurs de faire le point de la mise en œuvre des recommandations formulées lors de la dernière session tenue le 31 mai 2022, de se pencher sur l’état de mise en œuvre du plan d’actions (2021-2023) du Secrétariat national de la gestion des frontières (SNGF), en vue de relever les insuffisances et les difficultés éventuelles et d’identifier des pistes de solutions.

Me Appolinaire Kyelem de Tambela, le Premier ministre et président du conseil des frontières parle de l’importance des recommandations qui seront issues de cette session pour le pays

C’est pourquoi, au cours de son discours d’ouverture, le Premier ministre, président du conseil des frontières, Me Kyelem a invité les acteurs à des échanges francs et constructifs, afin qu’au sortir de la session, de nouvelles orientations et des recommandations pertinentes soient formulées pour donner un souffle nouveau à la gestion des frontières au Burkina.

En plantant le décor des discours à cette occasion, le colonel Boukaré Zoungrana, a rappelé que cette session est le cadre par excellence pour évaluer l’évolution des différents dossiers en matière de gestion des frontières, d’en tirer toutes les leçons en vue d’aborder 2023 avec plus de sérénité. Tout en soulignant que les recommandations qui avaient été faites lors de la dernière session 2022 feront l’objet d’une évaluation.

Pour le colonel Boukaré Zoungrana, le ministre en charge de l’administration territoriale et vice-président, le conseil des frontières est le cadre par excellence d’évaluation des différents dossiers

Au compte de ces dites recommandations qui avaient été formulées, il y a eu, entre autres, la sécurisation des ressources dédiées à la gestion des frontières, l’amélioration des mécanismes de renseignements et de gestion des conflits frontaliers et la promotion du développement harmonieux des zones frontalières, à travers la mise en œuvre effective de projets structurants et la réalisation des infrastructures administratives et sociales.

le chef du gouvernement et l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion des frontières posent pour marquer cette première session 2023 du conseil des frontières

Cette première session a été également l’occasion pour le chef du gouvernement de revenir sur l’historique du conseil des frontières. Comme son nom l’indique, la Commission nationale des frontalières créée en 2013, et qui organise ce conseil des frontières, est un organe exécutif composé d’un organe décisionnel et d’orientation et géré par le secrétariat permanent de la commission nationale des frontières (SP-CNF). Et selon lui, la relecture en 2015 du texte fondateur a confié désormais la présidence au Premier ministre et adopté la stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF).

Vue des acteurs réunis pour la session sur le conseil des frontières

Pour ce faire, la CNF est, selon Me Kyelem, un référentiel qui est bâti autour de six axes et qui a pour objectif, de contribuer à l’impulsion du développement socio-économique, et culturel durable des espaces frontaliers dans un environnement de paix et de sécurité.

Cette stratégie est donc une réponse aux maux auxquels sont confrontées les localités frontalières du pays et elle ambitionne aussi d’être un levier pour le développement de ces localités qui apparaissaient comme des "laissées pour compte", a ajouté le chef du gouvernement. « L’ensemble de ces dispositions vise à mieux articuler les interventions des acteurs institutionnels à la frontière et à favoriser une synergie d’actions et la mutualisation des moyens », a-t-il poursuivi

Yvette Zongo
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