C’est sous le thème « La contribution de la femme à la production agricole et à la sécurité alimentaire dans un contexte de crise humanitaire : la promotion de la culture hors sol comme alternative » que la journée internationale des droits des femmes est célébrée cette année au Burkina Faso.
Il s’agit pour le secrétaire général du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Karim Zina, de nettoyer trois centres de santé, à savoir le centre médical urbain du secteur 52, le CMA de Kossodo et le CMA de Pissy.

Karim Zina, secrétaire général ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille

« Vous savez que depuis un certain temps, nous traversons une crise sécuritaire qui a des répercussions sur les populations et qui a entraîné leur déplacement massif. Au regard de ce contexte, nous avons décidé de célébrer le 8 mars de cette année dans la sobriété », a-t-il laissé entendre.

Selon le secrétaire général, cette journée de salubrité ne se déroule pas seulement à Ouagadougou mais dans l’ensemble des 13 régions du Burkina.
« Ce n’est qu’une interpellation à l’occasion de la commémoration. Sinon notre vœu est que cette action de solidarité puisse se perpétuer tout au long de l’année », ajoute-t-il.

Pour la coordonnatrice des associations féminines, c’est un plaisir pour les femmes de contribuer à rendre l’environnement propre. « Le ministère nous a adressé une note comme quoi le centre médical urbain du secteur 52 que nous espérons plus tard CMA a été choisi pour être nettoyé aujourd’hui. Nous avons tout de suite adhéré pour plusieurs raisons. Premièrement le centre médical urbain est à nous tous et plusieurs personnes viennent se soigner. Deuxièmement, nous voulons témoigner notre volonté d’accompagner les populations pour qu’ensemble nous rendions notre environ propre. C’est un lancement et en même temps un cri de cœur pour que nous accompagnons les acteurs qui œuvrent dans l’environnement afin que nous vivons dans un climat saint, propre pour maintenir notre santé », a expliqué Adja Mamounata Congo/Tiendrébéogo.

Adja Mamounata Congo/Tiendrébéogo, coordinatrice des associations féminines

Carine DARAMKOUM
Lefaso.net