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Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

Publié le lundi 27 février 2023 à 22h35min

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Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

Depuis son renversement à la tête de l’Etat, Paul Henri Sandaogo Damiba, retiré au Togo, n’avait plus donné de nouvelles. A travers un entretien avec le journaliste de RFI Alain Foka, diffusé le dimanche 26 février 2023, l’ancien chef de l’Etat burkinabè a enfin rompu le silence, revenant ainsi sur certains axes majeurs de sa gouvernance. Au menu des échanges, l’épineuse question de la sécurité, le choix des partenaires dans la lutte contre le terrorisme, sa vision de la réconciliation, ses relations avec les chefs d’Etat du Mali et de la Guinée, son retour au bercail, lui qui dit avoir hâte de retrouver « le pays de ses parents et de ses grands-parents », etc. Les points saillants de l’entretien ci-après.

Le problème des Burkinabè, ce sont les Burkinabè

« Notre problème est majoritairement interne ». Telle est, selon Paul Henri Sandaogo Damiba, la raison de la persistance du phénomène du terrorisme au Burkina. « C’est vrai qu’il y a l’influence des groupes des grands réseaux extrémistes. Nous avons pu amoindrir l’influence de ces réseaux là sur nos groupes, mais le problème est majoritairement interne. Ceux que nous combattons sont majoritairement des Burkinabè de sang résidents au Burkina Faso et par moments, dans certaines portions hors de contrôle de notre pays », a-t-il renchéri.

Le Burkina courtisé par des sociétés militaires russes, sud-africaines…

La prise du pouvoir du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a suscité une ruée des partenaires militaires auprès du pouvoir pour proposer leurs offres de services dans la lutte contre le terrorisme. Selon ses dires, les offres sont venues de partout, seulement, il ne les a pas acceptées car il estimait que ce serait froisser la fierté des Burkinabè qu’il estimait capables eux-mêmes de se tirer d’affaire. « Nous avons été contactés par des sociétés russophones, sud-africaines et même des sociétés basées en Afrique de l’Ouest. Elles se proposent d’envoyer leurs personnels occuper une zone et nous aider. Bien sûr avec en contrepartie des paiements. Mais nous n’étions pas dans cette dynamique-là.

C’est ce qui m’a fait dire à Bobo que quand quelqu’un se bat pour quelque chose, ça devient sa chose. C’était une manière de dire que notre fierté nationale, notre intégrité, notre côté burkinabè serait mal vu. Tant qu’on peut trouver des solutions entre nous, pourquoi ne pas trouver ces solutions là au lieu de passer par un tiers. Si nous prenions aujourd’hui d’autres partenaires qui viennent, qui ne connaissent pas nos réalités, qui ne connaissent pas nos populations, qui ne connaissent pas nos habitudes, qui ne connaissent pas le mode d’action des groupes armés, comment ces partenaires peuvent être efficaces ? » a-t-il expliqué. Au sujet d’une éventuelle arrivée du groupe paramilitaire russe Wagner au Burkina, il répondra : « je n’ai pas rencontré Wagner ».

Rapports avec les forces françaises installées au Burkina

« A partir de janvier (2022, Ndlr) nous avons trouvé des forces étrangères, notamment françaises, stationnées au niveau de notre pays. Nous avons eu des échanges avec ces forces et nous leur avons demandé de nous accompagner pour qu’on puisse avoir des résultats, œuvrer à la stabilité » a laissé entendre Paul Henri Sandaogo Damiba, à la question de savoir quels étaient ses rapports avec les forces étrangères sur place. Aussi, contrairement à certains qui croient dur comme fer qu’il était un président à la solde de la politique française, l’ancien chef d’Etat explique que les relations du MPSR 1 avec les forces françaises n’étaient pourtant pas toujours au beau fixe. En effet, il estime que son pouvoir a été incompris de ces forces-là, qui attendaient d’être confortées dans l’idée qu’il est réellement là pour les intérêts du peuple burkinabé.

« Au tout début, il faut convaincre. Il faut convaincre pour que les gens comprennent la dynamique actuelle. Tant qu’on n’a pas convaincu un partenaire particulier, c’est difficile que le partenaire s’engage. Ce ne sont pas seulement eux qui n’avaient pas confiance, il y avait les groupes politiques et la communauté régionale. Ils attendaient de voir si ce sont des gens qui sont venus pour aider le pays où ce sont des gens qui sont avides du pouvoir. Il y a toujours un temps qu’on doit prendre pour convaincre et pour que les gens voient vers où vous voulez aller. Et à ce sujet, avec les forces françaises, on a senti qu’il y avait des incompréhensions. Dans les interactions, on a eu quelques contradictions sur le plan de la communication, aussi sur l’engagement opérationnel. Sur le plan opérationnel, nous leur avons demandé de nous soutenir dans la fourniture de renseignements.

En tout cas par moment, nous n’avons pas obtenu les renseignements souhaités. Cet état de fait, nous l’avons exprimé. On le leur disait et il y a des correspondances qui existent » a-t-il lâché.

En dépit de ces désaccords, le lieutenant-colonel Damiba reconnaît que les forces françaises ont appuyé les forces militaires burkinabè, à d’importants moments de leurs interventions sur le terrain. « Quand on a des évènements à certaines heures de la nuit, ils nous viennent en secours. Quand on a des blessés, ils nous appuient. L’ensemble des militaires qui ont opéré véritablement dans les contrées de notre pays peuvent attester que nous avons eu des soutiens pour relever nos blessés, évacuer nos corps, certains apports en renseignements, de l’appui-feu. Mais tout cela, c’est avec le temps que ça s’est installé. On était dans une dynamique de gagner ce qui était avantageux pour nous, pour l’intérêt du pays ».

L’approvisionnement des terroristes en armes

Au cours de l’entretien, Paul Henri Sandaogo Damiba est revenu sur les sources d’approvisionnement des groupes armés terroristes en armes. « Il y a des armes qui sont achetées dans la contrebande. Il y a des réseaux financiers extérieurs et internes aussi. Avant, on parlait de rançons, mais à force de durer sur le terrain, les groupes développent des économies telles que les vols de bétails, l’exploitation de l’or, etc. Ce sont des canaux qui leur permettent d’avoir de l’argent. Ils ont accès aux grands réseaux de contrebande, aux armes récupérées à certaines positions des FDS et à des réseaux extérieurs. Il y a aussi par exemple des convois qui peuvent passer légalement dans nos pays et ne pas arriver à bonne destination ».

A la question de savoir qui fabrique ces armes, il répondra : « il y a par exemple deux types d’engins explosifs. Les engins explosifs improvisés, fabriqués artisanalement et il y a ceux conventionnels, fabriqués dans des usines précises. Dans les années 2018, on a découvert des mines de fabrication qui ont quitté certaines zones de la Lybie et qui étaient arrivées au Burkina. Actuellement par exemple, la kalachnikov est l’arme la plus utilisée. Ce sont des armes du pacte de Varsovie. Beaucoup d’entreprises et beaucoup de sociétés produisent ces armes-là. Mais sur le terrain, ce qu’on retrouve ce sont des versions de Kalash, de fusils mitrailleurs et de RPG 7 ».

Ses relations avec ses homologues du Mali et de la Guinée

Pour Paul Henri Sandaogo Damiba, les pays sont libres d’opter pour un partenaire au profit d’un autre et ce qui était prôné durant ses huit mois de gouvernance, c’est la diversification des partenaires.

A la question de savoir s’il n’avait pas un parti pris pour la France, si fait qu’il avait maille à partir avec ses homologues du Mali Assimi Goïta et celui de la Guinée, Mamadou Doumbouya, l’ancien chef de l’Etat du Burkina s’est voulu clair : « nous n’avons pas choisi d’être avec la France, nous sommes venus trouver des Français. C’était de voir d’abord quels partenariats opérationnels pouvaient être maintenus et améliorer avec eux ». « Je n’avais pas particulièrement de mauvaises relations avec Assimi Goïta. On avait de très bons rapports. On avait décidé d’engager au niveau de la frontière des opérations militaires conjointes, mais en excluant les partenaires. C’est un problème commun au Burkina et au Mali. On avait dit que pour la question frontalière, ce sera entre nos unités. Pour le président Doumbouya, on avait des relations fraternelles », a-t-il confié.

Des acquis engrangés, quoiqu’on dise

Si pour beaucoup, le MPSR 1 a plus contribué à tirer le pays vers le bas plutôt qu’à le sortir de l’ornière, Paul Henri Sandaogo Damiba soutient que des résultats ont été obtenus et des acquis engrangés. « Contrairement à ce qui est raconté, nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé. Dès le mois de février, nous avons commencé à faire des opérations de ciblage. On ne peut pas mettre cela à la disposition du public, mais il y a des groupes de personnels qui travaillaient sans relâche 24h sur 24 pour désorganiser les réseaux terroristes. On a comptabilisé pas moins de 170 à 175 sorties d’opération de ciblage.

Chacune de ces opérations a visé et détruit des éléments armés. Ce sont des résultats que nous n’avons pas voulu porter à la connaissance du public mais je pense que tout est disponible. Notre plus grande réussite était de démobiliser les groupes armés. En son temps, des anciens combattants sont revenus donner leurs armes. Ce sont des résultats dont on ne parle pas suffisamment. On était autour d’une centaine de personnes. On avait beaucoup de promesses de personnes mobilisées pour ramener d’autres.

Mais malheureusement cette démarche est tombée à l’eau. Il faut savoir aussi que les groupes armés ne sont pas contents quand il y a des défections dans leurs rangs. Il faut savoir jouer sans trop exposer les autres qui vont être désengagés » a-t-il révélé.
En outre, conformément aux quatre objectifs que sont la lutte contre l’insécurité, le soutien humanitaire aux personnes déplacées internes, l’amélioration de la gouvernance et enfin la question de la réconciliation nationale, il estime qu’il y a eu des avancées considérables, quoique tout n’est été atteint.

« Il y a eu des accalmies dans les régions de l’Est, du Nord, de l’Ouest et du Sud-ouest. Aussi, quand on venait, le nombre de personnes déplacées étaient autour de trois millions. Notre travail a permis de réduire le nombre de personnes déplacées. On était descendu autour de deux millions 400. Ce sont des tableaux qui existent. Il y a des régions où les populations repartaient. En termes de gouvernance, je peux dire sans vraiment nous vanter qu’il y a rare de systèmes politiques qui ont été aussi transparents dans leur système que le système que nous avons conduit », a-t-il renchéri.

Un homme en paix avec sa conscience

Dans leurs premières apparitions au moment du coup d’Etat, les nouveaux maîtres du pays fustigeant le pouvoir en place, l’accusant de se sucrer sur le dos des populations qui souffrent le martyr. A ces velléités de malversations qui faisaient directement allusion au président Paul Henri Sandaogo Damiba, ce dernier répondra qu’il est blanc comme neige.

« Si j’ai pris un franc de l’Etat pour m’enrichir personnellement, je suis prêt à répondre devant les juridictions de mon pays. Est-ce-que quand vous me voyez je ressemble à quelqu’un qui a emporté quelque chose ? Les camarades se moquaient de moi. Ils disaient qu’ils n’ont jamais vu un président aussi pauvre que moi. C’est vrai qu’il y a beaucoup de choses qui se disent sur les réseaux sociaux. Mais c’est vraiment du fake. Ce sont des choses montées juste pour salir. Moi je suis en paix avec ma conscience », dira-t-il à ce propos.

Sa vision de la réconciliation

Le 8 juillet 2022, Paul Henri Sandaogo Damiba convoquait les autres chefs d’Etat autour d’une table ronde pour discuter des questions de la réconciliation. Au nombre de ses hôtes, l’ancien président Blaise Compaoré qui venait d’être condamné par la justice militaire pour le meurtre de Thomas Sankara. Interrogé sur le sens profond de cette réunion qui visiblement a fait choux blanc en raison de l’absence des trois anciens présidents, il répondra : « Ce n’était pas pour faire une réconciliation. Dans l’intitulé de la correspondance, c’était pour œuvrer pour la cohésion sociale. C’était pour m’asseoir avec les devanciers puis leur demander de nous aider. Cela ne sert à rien que je dise que je peux alors que chacun peut contribuer. L’initiative de cette réunion, au fond, c’était pour demander aux devanciers d’accompagner, de nous aider parce que la situation actuelle du Burkina n’est plus une question d’un clan ou d’une personne. Je pense que toute dynamique qui ne va pas aller dans le sens de réunir tous les fils autour de l’objectif qui est de préserver le pays sera contre-productive », a-t-il laissé entendre.

"Il faut éviter qu’on répartisse l’Afrique une seconde fois"

Au cours de l’entretien, Paul Henri Sandaogo Damiba dit observer de près ce qui se passe au Burkina et se refuse d’y donner lecture car dit-il : « ce que j’observe ne me permet pas de juger pour le moment ». Cependant, estime-t-il, cette course vers les partenaires surtout en ces temps de crise sécuritaire risque de reproduire la sombre histoire de la conférence de Berlin de novembre 1884 à février 1885, où l’Afrique a été partagée comme un gâteau d’anniversaire.

« Je suis certains évènements qui se passent dans mon pays. Mais je pense quand même qu’il faudrait observer en tant que décideur politique et responsable d’un pays, de la prudence. Je soulignais tantôt les difficultés qui peuvent exister entre les responsables de nos pays et puis les différents partenaires aussi qui sont à nos côtés. Le piège qu’il faudrait tout faire pour éviter est qu’on n’aille pas encore vers une nouvelle répartition de l’Afrique », dira-t-il pour conclure.

Son retour au bercail

Au Togo depuis le 2 octobre 2022, Paul Henri Sandaogo Damiba dit avoir le mal du pays. Et même si ce point n’a pas encore été abordé avec les autorités actuelles, il estime que les portes du Burkina Faso ne lui sont pas fermées. « Le pays me manque même si je suis dans de bonnes conditions à Lomé. Je suis pressé de retrouver le pays de mes parents et de mes grands-parents. Le sang qui coule dans mes veines est burkinabè », a-t-il rappelé.

A la question de savoir si ce retour ne serait pas pour récupérer le fauteuil qui lui a été arraché, il répondra : « je ne suis pas intéressé par un quelconque pouvoir politique. Le pouvoir politique corrompt l’homme. J’ai ma personnalité et mes valeurs que je garde bien pour moi. Je veux simplement être utile pour les autres ».

Erwan Compaoré
Ramata Diallo
Lefaso.net
Source : Entretien de Alain Foka avec Paul Henri Sandaogo Damiba

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Vos commentaires

  • Le 27 février 2023 à 18:57, par Nabiiga En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    RESULTATS, CERTES !!!!!

    - Des résultats certes qu’on en parle pas car innombrable à commencer par l’arrivée de Blaise à Ouaga pourtant condamné à une peine réclusion criminelle par la justice militaire.

    - Résultats probants aux fronts également si bien que la guerre contre le terrorisme a vu sa fin et ce qui pressait était la réconciliation nationale.

    - Résultats également car depuis que Rock fut déguerpi, tous les déplacés internes se reposent chez eux.

    SI SEULEMENT LA HONTE TUAIT !!!!!

  • Le 27 février 2023 à 19:27, par Sakisida En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    M Damina, vous avez peut être eu des résultats. Mais qui pourrait arrangé ceux qui voulaient vous maintenir au pouvoir pour faire piller les ressources du pays. Pas assez de résultats pour le bien être du BURKINA FASO nécessairement.

  • Le 27 février 2023 à 19:43, par DOUGAN En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Lefaso.net, on dit que l’on ne veut pas RFI et vous nous forcer à lire ce qu’ils ont dit.
    C’est quel genre de contournement ça ?
    Vous travaillez ensemble ou vous travaillez pour eux ?

    • Le 28 février 2023 à 12:56, par kwiliga En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

      Bonjour DOUGAN,
      Vous avez écrit : "Lefaso.net, on dit que l’on ne veut pas RFI et vous nous forcer à lire ce qu’ils ont dit." et, si l’on doit respecter votre logique, vous m’avez donc forcé à lire votre commentaire, ce qui m’a été fort déplaisant.
      Non, mais, très sérieusement, tout en étant pleinement conscient que la dictature s’instaure dans notre pays, nous n’en sommes pas encore arrivés à "nous forcer à lire". Bon, ça arrivera peut-être, le jour où nous n’aurons plus qu’un seul média d’état : La pravda de l’axe Bamako-Ouaga, mais pour l’instant, on n’en est pas là.

    • Le 1er mars 2023 à 03:41, par AMADOU En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

      Oui Dougan. C’est la même chose que RADIO OMEGA. Passer son temps à nous pomper l’air depuis un moment. Elle aussi a publié l’interview de DAMIBA et faire semblant de faire de la démocratie en invitant les auditeurs à critiquer dans un blocage. Dire ce que le journaliste consent sinon il vous coupe la parole. Aller faire une interview avec HERMANN YAMEOGO et refuser les critiques parce que c’est son avis comme si ceux qui appellent ne donnent pas leur avis. Alpha BARRY leur PDG qui a fait RFI sait que si on donne la parole à un opposant le lendemain c’est au pouvoir RFI donne la parole. C’est équilibré

    • Le 2 mars 2023 à 13:08, par Le Goupil33 En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

      Bonjour Dougan,

      Moi ce que j’ai observé est que cette interview a été faite par un très grand journaliste africain, et reconnu comme tel. Le contenu ne vous plait peut être pas. Mais chacun est libre d’avoir son opinion sur le sujet. Je trouve que, hormis son putsc,h, le comportement de cet officier digne.

  • Le 27 février 2023 à 20:03, par Passakziri En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Après avoir suivi cet entretien en intégralité, je me suis dit que Damiba est plus intélligent que ce qu’il a montré. Ce qui l’a bouffé c’est encore son entourage et son incapacité à se démarquer de leurs manoeuvres. La même chose abouffé Blaise Compaoré et Rocm Marc Christian Kaboré. Je me demande si le Capitaine Ibrahim Traoré saura éviter ce monstre qui se trouve toujours tout à côté des dirrigeants légitimes ou illégitimes.

    Passakziri

  • Le 27 février 2023 à 21:06, par Swartskoff En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Hum ! Chef de class. Tu as casqué combien de francs phsd à rfi pour cette interview de Photoshopage ?

  • Le 27 février 2023 à 22:52, par Royaliste En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Quand on se fout du peuple on recolte la merde. C’est toi qui a detruit la democratie. Bien fait pour toi et reste ou tu es !

  • Le 27 février 2023 à 23:10, par Bigbale En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    L’épi-phénomène Sandaogo Damiba a été très utile auons pour un fait : la protection supposée ou réelle dw Mr Damiba Sandaogo (il.semble qu’il passait ses nuits au camp français de Kamboinse) et le rôle joué par les soldats français après le Coup d’Etat du 30 Septembre pour riposter, auront permis au peuple burkinabe de se décider à reclamer et obtenir le départ des troupes françaises du Burkina, installées par Blaise Compaore en 2008. Aucun regime civil élu n’allait jamais réussir à chasser les troupes françaises et il a fallu que l’avènement de Mr Sandaogo Damiba permette même à ceux qui avaient des doutes de se faire une idée sur l’utilité ou pas des troupes françaises au Burkina. En cela le phénomène Damiba aura permis de façon involontaire de se débarrasser d’un nid d’espions ! Il merite donc une décoration !

  • Le 28 février 2023 à 05:43, par Pacha En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Vous vous accrochez à vos fantasmes complotistes quels que soient les faits. Damiba est apparu sincère dans son interview et a proféré des conseils constructifs et utiles sur la base de son expérience d’officier de l’armée et d’ancien président. Aimer ou supporter Traoré ne doit pas signifier détester nécessairement Damiba et ses autres prédécesseurs. Ils aiment tous autant leur pays qu’ils ont voulu bien protéger chacun à sa façon et ils méritent le bénéfice du doute.
    Autre chose : même si la France disparaissait du monde les problèmes et défis du Burkina ne vont pas se résoudre automatiquement. Essayez donc de lutter contre vos obsessions anti-Françaises.
    Au fait, citez une seule ressource de notre cher pays que la France ou même une entreprise française pille. Juste une curiosité !!!!!

    • Le 28 février 2023 à 15:19, par Africain En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

      Merci,

      Votre réflexion est pleine de bon sens.

      Vous ne vous laissez pas aller dans l’émotion et c’est remarquable !
      Je ne sais pas de quelle génération vous êtes, mais vous semblez très mature et posé !

      Le problème de l’africain, c’est toujours de rendre quelqu’un d’autre responsable de nos faiblesses.
      Nous ne sommes pas unis en Afrique ! Voici notre problème !
      Nous n’avons pas compris le sens de l’intérêt commun.

      Quand vous voyez l’incivisme déjà en circulation dans la ville de Ouagadougou, vous vous dites, mais où allons nous ? Et c’est juste un petit aperçu de l’esprit du peuple !

      Et malheureusement, c’est à tous les niveaux de la Société cet incivisme, la jalousie, l’envie etc. Mais tout ça, c’est la faute de l ’occident... ou bien ?

      Certains viendront demander où est le rapport entre incivisme et terrorisme ?
      Pas simple !

      Bonne journée à vous

    • Le 3 mars 2023 à 15:23, par Zelemdé En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

      @Pacha,
      Comme la France est une composante essentiell des problemes de Africain. on va commencer par eliminer ce mal majeur ensuite on corrigera le reste au fure et a mesure. Mais tant que la Francafrique pouge nous n’arreterons jamais de tirer dessus.
      @Pacha si tu ne veux pas qu’on critique ka France demande les de se retirer de nos vies.

  • Le 28 février 2023 à 09:11, par Raogo En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    “Qui dit un mensonge en dit cent.”
    C’est bien de "s’exiler" ainsi et raconter des balivernes pour sa défense ! Et vu que vous ne faites pas l’objet de poursuites judiciaires pendantes.Éperonnez autant que vous voulez."Chef de classe."

  • Le 28 février 2023 à 09:16, par Raogo En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    "L’homme dont les mensonges sont le plus aisément acceptés est celui qui, toute sa vie, a joui de la réputation de franchise."

    William Faulkner

  • Le 28 février 2023 à 09:18, par Raogo En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    "Un menteur est un homme qui ne sait pas tromper."

    Vauvenargues

  • Le 28 février 2023 à 09:32, par SISKETA En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Le Burkinabé est très méchant !
    Voici un peuple qui souffre le martyr depuis quelque temps , qui voyait des efforts déployés par ces fils pour l’aider et qui préfère croire aux propos honteux , malveillants , inhumains d’un monsieur qui change toujours de couleur depuis les USA et qui à lui seul a réussi à faire detester et rejeter de braves officiers de notre pays.
    Je dis cependant une chose, de la manière dont Maiga a défendu le President Roch pour après l’humilier, de la façon dont il a applaudi Damiba pour le ramener au stade d’un sous-homme , demain , il se remontera et retournera contre le President Traoré.
    Je pense sincèrement que les membres de MPSR1 doivent sans exclusion aucune être invités à participer activement à sauver le pays. C ’est de ça qu’il s’agit et non d’écarter de valeureux soldats pour proteger son trône et laisser sombrer le pays de nos ancêtres .

  • Le 28 février 2023 à 09:48, par TANGA En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Mes très chers, donc vous trouvez le moyen de nous mettre à écouter RFI. Cela au moment où des forces lugubres se trouvent à notre frontière avec le Bénin et une autre à celle avec la Côte d’Ivoire ; quelle coïncidence donc ?
    Donc de la publicité gratuite de Damiba à un certain moment. Pourquoi ? Qui fait quoi, qui prépare quoi et pourquoi ?
    Voilà comme lefaso.net s’est fait le porte parole de RFI, alors nous vous envoyons leur redire que ce n’est plus au Burkina qu’ils viendrons. Aussi, que ce n’est pas la peine de chercher à manigancer des choses contre notes peuples car comme on dit : Celui qui cherche, fouille partout à la recherche ignore que celui qui est blottis le voit dans tous ces mouvements donc peut l’atteindre sans être atteint.

    Webmaster laissez passer SVP !

  • Le 28 février 2023 à 11:54, par momine En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    lorsqu’on gagne son examen ,on n’a pas besoin de crier pour qui veut l’entendre qu’on n’a eu.quand quelqu’un a echoue il dira jamais qu’il a echoue.il aura tjrs a se justifier.il faut tjrs se rappeler ce pourquoi on a pris le pouvoir ?mais on oublie vite et on fait autres choses.A ce que j sache aucun president n’a reussi a transmettre le pouvoir ce facon democratique et pacifique au Burkina.il faut donc jetter tout ce qu’on a Dan’s la bataille.pourquoi pas organiser une battue et mettre a prix les tetes des terroristes.fixer un prix pour tout terroriste abattu.wanted .

  • Le 28 février 2023 à 12:13, par porto En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Mon cher tanga tu n’etait pas obliger d’ecouter cette interview.Si tu suivait mr alain foka sur sa page tu saurrait que c’est pas rfi qui a commandé ce entretien.Cest cette facon de faire et voir des complot partout qui nous a mis dans ce bourbier sans fin.Acceptons ecouter les autres et de comprendre leur aspiration qui ne sont pas toujours les meme que les notre.

  • Le 28 février 2023 à 12:14, par Gwandba En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Je ne sais pas s’il faut en pleurer ou rire après le visionnage de cet entretien.

    Hormis les "je pense que" qui sont la plus grande partie de ce qu’il a dit et de la haine viscérale qu’il cache mal vis-à-vis du gouvernement actuel, je ne trouve pas grand chose à cet entretien.
    Pas du côté du frère Alain que je salut au passage mais de ce DAMIBA.

    Je comprend les raisons de l’ennui monstrueux dans lequel j’étais en lisant son livre s’intitulant Armées ouest-africaines et terrorisme : réponses incertaines ?

    Comme tous les vassaux, il bottait en touche à chaque fois qu’il est invité dans le fond. Il préfère rester avec des phrases toutes faites. A croire que c’est la marque de fabrique de ces anti-panafricanistes mandatés par on ne sait qui. Tout ce qui est certain, ils finissent tous lâchement de la même manière. A qui le tour ??

    Il est clair qu’avec ce type de raisonnement, il était difficile qu’il reste sur les objectifs visés qui l’ont amenés à prendre le pouvoir avec ses camarades.

    Comment un militaire de surcroit former en stratégie, balbutie de cette manière et laisse penser qu’il ne savait pas les raisons pour lesquelles il était porter à la tête du pays ??

    Sa formation stratégique ne l’a pas permis de saisir les enjeux du moment mais l’ont ramenés au siècle dernier à mon sens.

    La seule stratégie qui se dégage de ce qu’il dit est la tentative comme le dit Alpha Blondy : les imbéciles rentrent dans l’histoire à réculons.
    Sandaogo par cet interview a levé le voile sur ses réelles intentions.

    Personnellement, à l’attendre dire lui-même (même si ceci semble lui avoir échapper), qu’il a commit une erreur en amenant Blaise Compaoré au Burkina, nous avons une victoire morale d’étape. Car, beaucoup de ceux qui brandissent la réconciliation comme remède de tous nos maux peuvent maintenant avoir la preuve concrète que c’était une erreur injuste.

  • Le 28 février 2023 à 12:36, par Baoyam En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Sur le fond de l’interview, Damiba donne l’impression de quelqu’un qui vivait dans un monde illusoire.

    Point 1) "Nouer un partenariat avec les Russes seraient consacrer une répartition de l’Afrique en deux camps comme du temps de la guerre froide". La logique de cette idée est mystérieuse. La vérité est que la Russie n’impose pas aux pays une condition d’abandonner leurs autres partenaires pour collaborer avec elle. C’est plutôt la France qui impose aux pays avec qui ils doivent collaborer et veut conserver la propriété exclusive de nos pays. Selon la logique de Damiba, il faut "appartenir" à la France et à l’Occident pour éviter de diviser l’Afrique. Évidemment, si nous appartenons tous à un camp, il n’y a pas de division. Mais est-ce dans l’intérêt de nos pays ? L’esclavage n’a jamais été dans l’intérêt de l’esclave. C’est plutôt à la France/UE/USA qu’il faut reprocher de vouloir s’approprier l’Afrique.

    Point 2) Le terrorisme est un problème interne et il faut la réconciliation pour y venir a bout. Les communautés du Burkina vivaient depuis des lustres sans terrorisme. Les terroristes tirent leurs armements, leurs renseignements, leurs organisation d’où ? Juste parce que les combattants sont burkinabè ne veut pas dire qu’ils ne sont pas manipulés de l’extérieur. Aussi, celui qui pense qu’il suffit d’aller dire gentiment à des terroristes de se réconcilier et de déposer les armes pour mettre fin à ce conflit vit dans l’illusion. Tant qu’ils gagnent sur le terrain, ils n’ont aucune raison de déposer les armes. Quelque soit les problèmes internes, il faut infliger une défaite aux terroristes sur le terrain avant qu’une quelconque négociation ne convainc le reste à déposer les armes. Qui veut la paix prépare la guerre. Il faut mener une guerre féroce sur le terrain avant toute tentative de négociation.

  • Le 1er mars 2023 à 10:15, par Kladjou En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Interview intéressant à plus d’égard. Mais la vraie question à laquelle Damiba, n’a pas répondu c’est pourquoi c’est-il vu obligé de quitter son pays ? Son prédécesseur qu’il a bâillonné n’ai-t-il pas resté chez lui ?
    Sur le fond, Damiba avait complètement oublié sa mission.
    Reconnaissons que ce fut un Idi Amine, avec des frasques à tout de bout de champ. En 8 mois, on n’a pas pu obtenir d’équipements pour équiper l’armée ; Solenzo, le premier chef lieu de province est tombé et le drapeau de JNIM hissé ! de nombreuses localités étaient sous blocus et lorsqu’on a tenté de les approvisionner, ce fut une catastrophe.
    Il a d’entrée de jeu remplacé tous les patrons des grandes sociétés en humiliant certains. Au fond on s’est rendu compte que c’était plutôt pour mieux se servir (cas de la LONAB). On voit aussi le patron de SOFITEX accusé et remplacé à été libéré par la justifie pour infraction non constitué. Mais la plus grande frasque de ce pouvoir éphémère a été d’humilier la justice burkinabé en faisant revenir sans coup férir un Compaoré condamné par la justice, qui n’a même pas daigner se présenter ou faire participer sa défense au procès tellement il l’ a minimisé et avocat attitré Me Olivier Sûr un des plus arrogant que je n’ai jamais vu qui a même dit ne pas reconnaitre la capacité de notre justice à faire un tel jugement. Quel mépris et quelle arrogance ! Faire venir ce même Compaoré en spectacle désolant que même les plus grands adversaires de Compaoré ont déploré est simplement un parjure inacceptable. Tout ceci cumulé ne pouvait donner à Président Damiba que l’image d’un mercenaire en mission commandée.
    C’est pourquoi il est difficile de faire confiance à ces déclarations actuelles

  • Le 2 mars 2023 à 13:16, par Ka En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Oui monsieur Henri Sandaogo Damiba, à présent vous conviendrez avec nous que le mensonge court vite comme vous le faisiez en étant au volant des affaires de l’état Burkinabé, mais la vérité finit par rattraper le mensonge même le dépassé.

    Et je crois qu’à présent vous comprenez que ‘’’’’’c’est une chose que de demander la démission d’un président élu démocratiquement, mais c’en est une autre que d’être capable de proposer des solutions efficaces, crédibles et réalisables, et d’être soi-même à la hauteur d’une situation difficile et peu enviable.’’’’’’’

    Votre gouvernance était entaché de mensonges connus par vos collaborateur a ne citer que Traoré qui a fini par vous dire de dégager : Car, un mensonge comme ton coup d’état n’a commis aucun crime pourtant il y a eu des morts, qui ne peut pas être avaler. Surtout vous aviez arraché de force la chose de Sidsoré Kader Ouédraogo.

    Un adage populaire dit : "Les enfants savent monter mais ils ne savent pas descendre. Quand vous Mr. Damiba vous étiez au pouvoir, vous ne pouviez pas pensez être en exile au Togo chez les beaux de Roch Kaboré que vous aviez ordonné de tirer.
    En opposant la violence à la violence, la haine à la haine, on applique une vieille philosophie qui ne donne pas de bons résultats. Et je crois que celui dont sa voiture a reçu des balles est tolérant, il devait porter plainte contre vous au moment que vous sortez librement pour raconter ce que voulez.

    Mentir pour prendre le pouvoir a Sidsoré Kader Ouédraogo, celui qui a lu la déclaration qui annonçait la fin du pouvoir de Roch Kaboré, surtout qui a eu le courage d’utiliser un hélico de l’armée pour que vous puissiez fuir au Togo, et de nos jours en prison et vous en liberté, car, le président Traoré a fait comprendre dans un interview qu’entre militaire il n’ y a pas vengeance : Ce qui ne regarde que Ka, si vous aviez quelque chose sous le pantalon, vous deviez venir a la MACA prendre la place du capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo même s’il est dépressif et vous aviez profitez de sa faiblesse pour prendre sa chose.

    Oui le capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo est présenté comme le cerveau de votre putsch, dont il aurait planifié depuis très longtemps, le coup d’Etat avec deux autres capitaines qui sont à l’artillerie dans la première région militaire à Kaya (Centre nord). Ils sont tous issus de l’Académie George Namoano de Pô, région du centre sud (promotion 2013).

    La révolte du Capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo est partie d’un mauvais système de secours de l’armée de l’air. C’est un système qui est très lent. Un officier de son entourage explique qu’à chaque fois que le jeune pilote doit décoller pour aller au secours de ses frères, il arrive en retard après les attaques des groupes armés terroristes, le plus souvent l’hélicoptère ne revient qu’avec des corps ou des blessés.

    Alors vous Mr. Sandaogo Henri Damiba qui a pris la chose de Sidsoré Kader Ouédraogo, doit le rejoindre a la MACA, et payer ses erreurs a la société, avant de réclamer ses désirs. Sans rancune, car la vérité de Ka que vous aviez suivi sur Le Faso.net étant a Kossyam comme tous ses locataires, rougit les yeux, mais ne les casse pas.

  • Le 3 mars 2023 à 07:55, par Sawadogo Agostino En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Mais comment expliqués tu augmente grossière de revenus de l’ensemble des membres du gouvernement et de surcroît en temps de crise chose qu’un pouvoir démocratiquement élu n’aurait pas pu faire
    Dis plutôt que tu que vous êtes venus servir vos intérêts.

  • Le 3 mars 2023 à 09:31, par Sheikhy En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

    Entretien commandé pour des fins inavoués. Il faut rentrer seulement. ça me dérange de voir ce monsieur dehors.

    • Le 5 mars 2023 à 17:55, par HAAYGUYA En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

      Damiba comme son patron Blaise ne méritent pas de rentrer au pays mon ami. Quand ils sont arrivés au pouvoir qu’ont-ils fait de positif ? Blaise lui a tué tous ceux qui étaient un barrage pour lui au sommet de l’Etat. Tous ceux qui pouvaient rêver seulement du pouvoir étaient éliminés à la Staline. Durant son règne nous pouvions tout faire, voler tuer et il n’y a rien mais nous ne pouvions pas penser ou rêver du pouvoir. C’est lui qui as conduit notre pays à l’incivisme. C’est lui qui a fait croire aux jeunes et à tout le monde que voler est une vertu et celui qui travaille honnêtement est bête et idiot. Les marchés publics ne peuvent s’acquérir qu’en contrepartie de chèque de 10 à 30 % du montant.
      Damiba lui il est arrivé par un coup d’Etat et pour la première fois au monde il fait légitimer le coup de force et il prête serment comme un élu. Rapidement il révoque des directeurs de sociétés installe des militaires. C’est lui qui vient multiplier son salaire par 3 ou 4 . En 8 mois il a vidé nos caisses et n’a rien fait pour nos soldats au front. A bas les pillards de notre peuple !!! Qu’ils aillent tous au diable. Que DIEU soutienne Traoré et son peuple !!!!!

      • Le 6 mars 2023 à 18:19, par Lexys En réponse à : Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de résultats, mais on n’en a pas parlé »

        L’avenir nous dira. Toutes vos manipulations contre Damiba seront mises à nu bientôt. D’ailleurs pour ceux qui savent faire la différence, ils comprendront que tout ce qui a été dit et publié sur les soi-disant détournements de Damiba ne sont rien d’autres que de ridicules et grossières manipulations. La haine des gens du MPP qui n’arrivent toujours pas à pardonner à Damiba d’avoir perdu le pouvoir qui sont pour l’essentiel à la manette ! Et pourtant c’est leur incapacité à gérer et à maintenir une gopuvernance acceptable qui les a perdus. Un pouvoir pourri, corrompu et infect qui n’a été donné de constater nulle part pareil sur cette terre d’Afrique...!
        Damiba a été transparent dans ce qu’il a fait, et cela vous fait mal. Il a fallu avec Damiba pour qu’on comprenne que les Présidents se servaient sans compte à rendre au guichet de la LONAB et dans les autres sociétés d’Etat.
        Du reste, ce que vous reprochez à Damiba se fait actuellement et parfois en pire et on ne dit mot ! La légitimation du coup d’Etat par le Conseil constitutionnel a été faite, les nominations sont faites à la pèle avec des partisans, des surfacturations dans l’armée (ex. motos et locations de camions...), les pertes humaines au front et ce malgré les nouvelles acquisitions d’équipements (initiées par les régimes précédents), les soldats continuent de crier leur manque d’équipement, impossibilité actuellement de faire des approvisionnements des régions par les routes, plusieurs grandes villes ménacées, bounquarisation à Ouaga, inflation généralisée par l’abux de la taxation sur les produits de consommation, passation de marchés de gré à gré notamment dans le domaine minier, situation sécuritaire toujours en constante dégradation (voire la hausse du nombre des DPI...)... On pourrait multiplier à souhait ces exemples et cela fait mal. Surtout mal qu’on s’enferme avec des mensonges et des manipulations à masquer la réalité aux populations. Pardon, sachons raison gardée et concentrons nos efforts sur les priorités actuelles, sauver le pays. Arrêtons nos actes de divisions et de désunions au moment où dans ces moments de fragilité on devrait unir les efforts des fils et filles du pays pour les consacrer à la lutte contre le terrorisme. Damiba a fait preuve de patriotisme en acceptant partir loin pour éviter de gêner l’action des nouvelles autorités et c’est louable. Après, ceux qui sont venus connaissaient la situation et ont mesuré l’ampleur et le sérieux de la tâche qui les attendait. Et ils ont dit être capable de régler le problème et même que trois mois allaient suffir à faire inverser la tendance. Plus de 5 mois après, on attend tojours cette dynamique. Nous prions fermément qu’ils réussissent car si victoire, il y avait, ce serait le bien de tout le monde. L’heure n’est plus au changement de régime et sîl y a des difficultés, les autorités actuelles doivent faire preuve de maturité et de patriotisme et mettre balle à terre pour permettre de mobiliser l’essentiel des efforts pour nous sortir du pétrin. Un nouveau coup d’Etat et c’est assurément l’abîme pour le BURKINA FASO. Dieu nous en garde.

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