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Proverbe du Jour : “Il faut penser tout ce qu’il y a de pensable dans l’impensable” De Vladimir Jankélévitch

Humeur : M. le directeur général du Trésor public, il y a beaucoup d’argent à prendre dans la circulation !

Publié le lundi 30 janvier 2023 à 23h00min

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Humeur : M. le directeur général du Trésor public, il y a beaucoup d’argent à prendre dans la circulation !

La loi de Finances 2023 se manifeste par un élargissement de l’assiette fiscale pour mobiliser davantage de ressources pour faire face aux priorités du moment. A cet effet, et pour résoudre d’une seule action plusieurs maux, on peut suggérer au Trésor public de maximiser sur ces niches que constituent les nombreuses infractions à la circulation routière, notamment ces mauvais stationnements dans les artères des villes et sur les routes nationales. Une telle mesure aura l’avantage de mobiliser des ressources pour l’Etat, minorer ces accidents de la route provoqués par l’inconscience ou le je-m’en-foutisme de certains usagers.

Des automobilistes (et même des motocyclistes), aux apparences inspirant le respect, mais qui posent des actes en contradiction flagrante avec l’image des personnes civiques que vous leur aviez collée à première vue. En pleine circulation, et sans aménagements, elles stationnent, baissent les vitres pour s’acheter (voire marchander) de la banane, des oranges, etc. Elles se fichent de ce qui se passe derrière elles, elles n’ont cure du calvaire et des risques auxquels elles soumettent les autres usagers à leurs côtés.

Devant certains maquis, la nuit, des parkings prennent la moitié du bitume, et sans éclairage en ces endroits. Le manque d’espace pour se garer ne saurait aucunement justifier ces pratiques qui exposent la vie des autres (rien n’interdit d’aller stationner loin pour revenir à pied).
Il faut même discipliner certains citadins jusqu’à leur porte, car il est inadmissible par exemple que pour un baptême, un mariage ou tout autre événement, un individu, sous prétexte que c’est devant sa cour, fixe des tentes sur la voie, sans dispositif d’éclairage de surcroît, et pendant plusieurs jours avant et après l’évènement proprement dit.

Lire aussi Stationnements anarchiques à Ouaga : Arrêt sur ces usagers aux comportements mal fichus !

Pendant qu’on cherche des solutions par l’élargissement de l’assiette fiscale pour faire face au défi sécuritaire et ses conséquences humanitaires, il faut suggérer aux services du Trésor public, pour ne pas dire au gouvernement, de miser sur les nombreuses niches que constituent ces infractions et cas d’incivisme dans la circulation routière.

Le contrôle des mauvais stationnements devra s’intensifier sur les routes nationales à travers des équipes mobiles permanentes pour traquer ces véhicules en panne et qui restent longtemps sur la chaussée.
Ce serait doublement, voire triplement utile pour les caisses de l’Etat, la recherche d’un minimum de civisme et de discipline en circulation, et un volet de recrutements d’un personnel à cet effet (il y a suffisamment d’argent à prendre pour payer des agents).

O.L.
Lefaso.net

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Messages

  • Non, vraiment, tres bien dit.. en plus, dans notre Faso, c’est pas les lois/reglements qui manquent, c’est l’application.. dans plusieurs, sinon toutes, les domaines
    Courage nous tous

  • Vraiment tous ces intellectuels nous fatiguent. Vous êtes des spécialistes en tout. Maçon est militaire, menuisier est médecin... et vous croyez souvent savoir plus que tout un gouvernement.
    C’est pourtant vous même qui êtes concernés par ces véhicules au bord de la chaussée. Il suffit qu’on vous colle une amende et vous reviendrez vous plaindre parce qu’on ne sait pas qui vous êtes.... bref
    Le gouvernement n’est pas bête. Ils sont suffisamment instruits. Arrêtez de nous saouler chers spécialistes.

  • Cette personne dit Très haut ce que je pense tout bas depuis très très longtemps dans ce pays il y a des milliards de francs cfa à se faire en contravention routière et qui pourrait constituer une manne financière importante pour lutter contre le terrorisme au Burkina Faso. Le savais avec moi dans ce pays ceux qui sont en haut ont toujours eu des difficultés à faire respecter leurs idées dans la chaîne de commandement donc rien ne se fera

  • Même dans les quartiers de Ouaga il y a beaucoup d’argent a prendre. Il faut mettre en branle le service d’hygiène. Combien sont ces ménages qui ne disposent pas de fosse septique et qui balance les eaux usées dans la rue ? Combien sont ces ménages qui ne disposent pas de poubelle et qui balance les ordures dans la rue ? combien sont les commerçants aux abords des rues qui sont dans la même situation ?
    On peut donc faire d’une pierre plusieurs coups ; lutter contre le chômage en recrutant des jeunes, rendre les quartiers propres, et renflouer les caisses de l’état. Dans beaucoup de pays que j’ai visité, le service d’hygiène est très actif et très respecté.

  • Au faso on te dit tjs ya pas largent ya pas largent ... largent est facile a prendre ds la circulation ... au vu du nombre d’infraction commis.chaque seconde sur la route on parle.de milliard... commenconq juste par le port du casque ... vraiment quoi un.enfant de 10 ans sait résoudre cette equation...cest difficile de.vivre ds un pays ou le gouvernement ne sait pas gouverner vraiment ...on esr fatigué detre en retard et les derniers ds tt a quand un.reveil collectif ?

    ...

  • Très bien comme propositions,mais j’ ai bien peur que la grande partie des contraventions ne finissent dans les poches de ceux qui sont commis à l’ application des textes. Tout le monde sait comment ca se passe !

  • Bravo, je soutiens fermement ces propositions. Ouagadougou est truffé de "je m’en foutiste" invétérés. Il faut sévir avant qu’il ne soit trop tard.

  • Commencez par mettre de l’ordre aux abords des voies avec l’occupation anarchique des vendeurs. Il faut faire comme à Cotonou et on aura la place pour se garer sans occuper la voie ni obstruer la circulation

  • "Un peuple qui ne respecte pas les lois qu’elle s’est faites n’est pas un peuple libre’" ( J. J. Rousseau). Au Faso le code de la route ne vaut que lorsque la police est présente. Il y a là effectivement une mine d’or à exploiter.

  • Signalons aussi les camions souvent en panne sur nos voies. Ces camions restent des heures, voire des jours et personne ne fait ou ne dit rien. Les municipalités doivent se pencher sur ces cas et taxer les propriétaires qui prennent tout leur temps pour les dégager.
    Route de saaba : afin d’éviter les longues files de véhicule, certains inciviques, malheureusement avec leurs enfants dans le véhicule, traversent, en toute indiscipline, le terre-plein central et se retrouvent sur la voie de ceux qui viennent en face d’eux, et cela de jour comme de nuit. Plus tard quand les enfants feront pareil, ils se diront surpris d’un tel comportement.
    C’est égoïste, irresponsable, inconscient, méchant et un total manque de respect envers eux-mêmes et envers les autres usagers de la route.
    Pourquoi ces conducteurs se croient-ils au-dessus de ceux qui patientent calmement dans la file ? Pourquoi mettent-ils la vie d’autrui en danger ? Après ce sont ces mêmes personnes qui sont prompts à se plaindre.
    La police doit de temps en temps faire un tour par là. Ya beaucoup d’argent à récupérer aussi.

  • Merci au journal lefaso.net. j ai eu les memes pensees rien que la semaine passee en me promenant dans la ville. Les gens se foutent pas mal des refles de la circulations. Il y a vraiment bcp d argent a recuperer et il y a pas trop de brebis galeuses au sein des agents de controle et de preception.

  • De grâce l’ONASER ; veuillez boucher le petit nid de poule devant votre direction sur la voie à Ouaga 2000 avant qu’il ne devienne bac d’éléphant. L’institution s’occupe de la sécurité routière et voilà que si rien n’est fait pendant qu’il est temps, devant votre magnifique direction, des accidents pourraient y avoir lieu à cause de ce petit trou en voie d’agrandissement. Merci de la compréhension

  • D’accord avec ce que vous dites. Mais ce n’est pas le travail du Trésor ou des impôts, c’est celui des polices municipale et nationale.
    En plus, arraisonner et mettre systématiquement en fourrière tous les véhicules poids lourds circulant en dehors des heures autorisées par la loi. Idem pour les véhicules aux dimensions non conformes et ne respectant pas les normes de charge et de gabarit.

  • Depuis quand l’argent à régler le comportement des usagers de la route. Par là s’ouvre la porte de Corruption.

  • J’applaudis à rompre les doigts cette très très bonne proposition, on va résoudre beaucoup de problèmes avec ça et c’est 300% bénéfiques. Bravo à FasoNet pour cette réflexion.

  • En réalité le problème d’espace de stationnement est du à l’incivisme et aux manquent de rigueur de l’autorité. Voyez vous c’est l’exploitation des espaces réservés aux stationnements qui sont utilisés pour construire des boutiques et autres prolongements qui sont à la base de tout ce désordre dans le pays. Allez y voir la voix qui passe vers la centrale SONABEL de Gounghin pour aller vers la gare de TSR à Gounghin. regardez votre droite comment les gens ont utilisés la voix dans une commune et la mairie ne dit rien. La police municipal est là seulement pour l’argent et non luttez contre l’incivisme.

  • L’autre proposition que j’ai a formuler, c’est de mettre un agent des impôts auprès des policiers positionné au niveau des stops et des carrefours afin d’encaisser directement les amendes sans négociation.. Il y a des milliards qui s’évaporent.

  • Trop d’anarchie à Ouaga. Dès qu’un goudron passe quelque part les riverains cassent et aménagent des magasins à louer, ce qui réduit l’espace dans leurs cours, mais ils se font de l’argent. Après à chaque événement, ils sont les premiers à sortir barrer le goudron pendant souvent plusieurs jours. Un quartier résidentiel devient une zone commerciale encombrée dès que passe le bitume.

  • C’est vrai qu’il y a de l’argent à prendre chez les automobilistes et cyclomotoristes qui stationnent sur les chaussées et même souvent sur les terre-pleins . Mais il faudrait faire attention pour ne heurter la sensibilité des usagers qui peinent chaque jour pour trouver un endroit dédié aux stationnements. Car à l’absence des ces aménagements réglementaires, les citoyens se débrouillent quand bien même, l’on a coutume de dire en droit que "nul n’est sensé ignorer la loi.
    Alors, le combat qui sied de mener c’est plutôt celui de la frauder et de la corruption.

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