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24e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo : A Dédougou, la CCVC et le CODMPP ont commémoré l’événement

Publié le mercredi 14 décembre 2022 à 10h00min

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24e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo : A Dédougou, la CCVC et le CODMPP ont commémoré l’événement

Les sections provinciales du Collectif des organisations démocratiques de masses et de partis politiques (CODMPP) et de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude et pour les libertés démocratiques (CCVC) du Mouhoun ont organisé une conférence publique ce mardi 13 décembre 2022. Elle s’est déroulée à Dédougou dans le cadre de la commémoration du 24e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons. Au-delà de la dénonciation de l’impunité, ces organisations appellent à une implication active des populations dans la lutte contre le terrorisme.

« Face au contexte de guerre civile réactionnaire, poursuivons avec courage et détermination la lutte contre l’impunité et pour l’élargissement des libertés démocratiques ». C’est sur ce thème que le 24e anniversaire du « crime de Sapouy » a été commémoré à Dédougou (chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun). A l’appel du Collectif des organisations démocratiques de masses et de partis politiques (CODMPP) et de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude et pour les libertés démocratiques (CCVC) au niveau provincial, quelques dizaines de travailleurs ont répondu présent. Pour communiquer sur la thématique, c’est Arouna Kindo, respectivement président et vice-président de la CCVC et du CODMPP Mouhoun qui a été identifié.

Le conférencier Arouna Kindo accuse les groupes terroristes et l’impérialisme français de jouer le rôle d’agresseur du peuple burkinabè.

« Ce que le Burkina Faso vit aujourd’hui comme crise sécuritaire n’est rien d’autre qu’une guerre civile réactionnaire ». Ainsi, le conférencier a planté le décor de son speech. Selon le président de la CCVC Mouhoun, cette crise tire partiellement ses origines de l’impunité qui a longtemps caractérisé la gestion du pouvoir d’Etat au Burkina Faso. « Le fait que chaque gouvernement qui vient, qu’il soit venu normalement ou par coup d’Etat néglige de traiter les dossiers pendants restés impunis, justifie en partie le développement des crises dans notre pays », a estimé M. Kindo. Pour le vice-président du CODMPP provincial, fermer les yeux sur ces dossiers, « c’est être complice sinon acteur de ces crimes économiques et de sang ». Il précise que les dossiers à élucider comme celui de Norbert Zongo demeurent des dossiers « très précieux pour le peuple burkinabé ». [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Yacouba SAMA

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