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Le programme de 40 000 logements entrant dans le cadre du Programme national de construction de logements (PNCL), lancé sous le pouvoir Roch Kaboré, fait des grincements de dents chez certaines parties à l’initiative. En témoigne cette sortie ce lundi 28 novembre 2022 à Ouagadougou et à travers une conférence de presse, de l’Association des promoteurs immobiliers du Burkina, dénonçant l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) d’avoir contre certains de ses membres, des « méthodes et agissements arbitraires, rétrogrades et moyenâgeux, qui s’apparentent plus à des règlements de compte qu’à la recherche de la manifestation de la vérité ».
A en croire les conférenciers, dans le cadre de sa réalisation, le Programme national de construction de logements (PNCL), à travers le Centre de gestion des cités (CEGECI) du Burkina, avait signé des conventions avec des promoteurs immobiliers pour la construction des logements. Ces conventions signées sous forme de Partenariat-public-privé (PPP) engageaient les promoteurs immobiliers à mobiliser les ressources pour la réalisation des travaux.
« Le maître d’ouvrage s’engage à la payer après livraison des logements finis selon l’échéancier de 30 à 40% à la réception provisoire ; 50 à 60% six mois après la réception provisoire ; 10% à la réception définitive. Au regard de l’ampleur des ressources financières à mobiliser et de la dimension sociale que revêtent de tels projets, l’Etat s’est engagé à accompagner les promoteurs à travers les mesures de mobilisation des banques, afin de faciliter la levée des fonds pour les travaux ; l’exonération des taxes sur les matériaux de construction et sur l’enregistrement des contrats. N’ayant pas bénéficié de toutes les mesures d’accompagnement prévues, certains promoteurs ont eu des difficultés pour mobiliser les ressources pour le démarrage ou pour l’achèvement des travaux », dévoilent les conférenciers à travers la déclaration liminaire, lue par Safiatou Ouédraogo.
Selon l’Association des promoteurs immobiliers du Burkina, au regard des difficultés et face à la pression des souscripteurs pour les logements dont le taux de vente était très élevé, le CEGECI a consenti le paiement d’avances à certains promoteurs et l’octroi de traites à d’autres. « Cela a été fait dans le but de diligenter la livraison des logements finis au profit des bénéficiaires et de faciliter la levée de fond à travers la garantie de paiement que représente la traite. Grâce à cette alternative, plusieurs projets ont été finalisés au grand bonheur des souscripteurs et de nouveaux projets ont débuté avec l’accompagnement des établissements financiers de la place », ont-ils soutenu.
Ces promoteurs immobiliers affirment assister depuis quelques mois à une remise en cause par la nouvelle direction du CEGECI, des conventions, des traites et des avances de paiement accordées aux promoteurs. « Ces dernières semaines, c’est l’ASCE-LC qui est entrée en jeu et qui s’acharne de manière incompréhensible sur certains d’entre nous. Sous prétexte que nous avons reçu des paiements d’avances ou des traites de la part du CEGECI, nous sommes accusés de corruption, de blanchiment d’argent et détournement de fonds. Certains d’entre nous font l’objet de mandats de dépôt et de perquisitions musclées à domicile et au bureau. Nous déplorons et dénonçons ces méthodes et agissements arbitraires, rétrogrades et moyenâgeux de l’ASCE-LC qui s’apparentent plus à des règlements de compte qu’à la recherche de la manifestation de la vérité. L’ASCE-LC est-elle devenue une super justice qui a le droit d’outrepasser les procédures judiciaires ? Est-ce devenu une infraction pénale qu’une entreprise se voit payer une avance par un maître d’ouvrage ? », questionnent ces promoteurs.
Ils lancent un appel aux plus hautes autorités administratives et judiciaires à œuvrer pour préserver l’action judiciaire de l’instrumentalisation et du discrédit.
« L’ASCE-LC est venue chez moi le mercredi passé à 5 h du matin, comme quoi, ils avaient un mandat de perquisition chez moi. Je n’ai jamais été convoquée préalablement concernant l’affaire. Ils ont commencé à perquisitionner ma maison. Ils ont perquisitionné la chambre principale, jusqu’à la chambre des enfants, jusqu’à la cuisine. Ils ont tout fouillé, sans que je ne sache de quoi on m’accuse. Arrivés au bureau, ils ont perquisitionné comme ils ont pu et ils ont pris uniquement mes lettres avec la CEGECI. C’est après ça qu’ils m’ont dit de les suivre à l’ASCE-LC. Arrivés là-bas, ils ont tiré une notification de mandat pour moi. J’ai signé et nous sommes partis devant le juge d’instruction. C’est là-bas qu’on a lu les charges contre moi. On m’accuse de détournements et de blanchiment de capitaux. On dit que c’est en rapport avec le directeur général du CEGECI, Boureima Thiombiano, qui est parti (un avis de recherche est lancé contre lui, depuis le 12 octobre 2022, car poursuivi pour des faits de corruption, d’enrichissement Illicite, de surfacturation, de fraude fiscale, de prise Illégale d’intérêt, de délit d’apparence, de favoritisme, de blanchiment de capitaux, d’entrave à la justice etc…). Boureima Thiombiano et moi, on ne s’est jamais vu. On ne s’est jamais parlé au téléphone. (…) C’est le CEGECI qui me doit. Je ne dois pas 5 francs au CEGECI. Je ne comprends pas cette arrestation et un mandat de dépôt à la MACO (Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou). Il a fallu des discussions, compte-tenu de ma santé, pour que je sois libérée sous caution », a témoigné Salamata Ouédraogo, responsable d’une société membre de la faîtière.
A l’en croire, plusieurs agents du CEGECI sont actuellement placés sous mandat de dépôt dans le cadre de cette affaire et de nombreux promoteurs immobiliers ont déjà été auditionnés.
Par cette sortie médiatique, les conférenciers entendent donc exiger la lumière sur cette affaire afin que leur honneur soit restauré. « Ce que nous voulons, concrètement, c’est que l’affaire soit clarifiée, pour que tout le monde sache ce qui se passe. Je ne peux pas comprendre que nous, on se saigne, on construit, on veut rendre service à notre pays, et c’est nous qu’on poursuit. C’est inadmissible. Pour les 40 000 logements, l’Etat n’a pas pu donner les raisons aux banques de nous accompagner. Aucune banque n’a voulu accompagner les 40 000 logements. C’est à toi le promoteur de te débrouiller pour construire », ont déploré les conférenciers.
O.L
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 29 novembre 2022 à 13:17, par warzat En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
Mme et chère sœur, si vous êtes innocente , vous serez acquittée dans cette affaire. L’immobilier est un secteur de mafieux dans le monde entier et sert à blanchir et à masquer des détournements de deniers publics. C’est aussi un secteur de corruption.
Ce problème n’est rien par rapport à la mise en place et ou à jour du plan cadastral qui révélera des lotissements entiers appartenant à des individus y compris des fonctionnaires.
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2. Le 29 novembre 2022 à 13:50, par Tengbiiga En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
Chers promoteurs immobiliers, vous vous êtes suffisamment enrichis sur le dos des pauvres Burkinabe en profitant du laxisme du régime de Rock Kaboré.
Souffrez que vous soyez contrôlés. Vous pensez que les Burkinabe sont des imbéciles et ne voient pas ce que vous faites ?
Que L’ASCE-LC fasse son travail
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3. Le 29 novembre 2022 à 14:02, par Koutou En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
"Je ne peux pas comprendre que nous, on se saigne, on construit, on veut rendre service à notre pays, et c’est nous qu’on poursuit. C’est inadmissible". Voilà des gens qui veulent nous faire croire qu’ils sont des philanthropes ! Je ne pense pas que ces promoteurs immobiliers soient des organismes de charité, des "Mère Theresa" comme elle veut nous le faire croire. Et je n’imagine pas que l’ASCE-LC puisse allègrement fouler au pied les lois et les procédures en vigueur dans ce pays. Le peuple veut voir clair dans cette arnaque organisée et qui a donné naissance à de nouveaux riches qui ont acheté tout le Burkina et en font leur fond de commerce.
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4. Le 29 novembre 2022 à 14:11, par sai En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
C’est le MPSR qui a créé l’ASCE-LC ou bien l’ASCE-LC était où avant ?
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5. Le 29 novembre 2022 à 14:14, par Banga En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
Les sociétés immobilières sont venu s’enrichir En profitant de la naïveté des chefs se village et un Burkina sans une réglementation Madame honnêtement dit la vérité les sociétés immobilières sont venues créer beaucoup de problèmes au Burkina Faso pourtant il devrait résoudre le problème de logement aujourd’hui vous vendez des maisonnettes mal construites encore pire pas de route à Saaba par jusqu’à présent les habitants des cités se manifestent pour réclamer ma sœur va au Ghana ou en Côte d’Ivoire le Togo tu verras une grande différence entre vous chez ceux c’est le sérieux et la qualité je pense à mes frères burkinabé qui m’ont pas les moyens pour traiter avec vous comment ils vont faire avec leur petit salaire pour se loger pourtant le Burkina Faso à beaucoup de sociétés immobilières que nos voisins
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6. Le 29 novembre 2022 à 15:15, par Wattimbo En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
Madame on vous a dit que le moi est fini on parle de le nous , vous acteurs immobilier vous avez assez volé le peuple c’est fini il faut que ça s’arrête
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7. Le 29 novembre 2022 à 15:56, par Patarbtalle En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
La prochaine révolution au Burkina sera celle de la terre. Je le dis toujours et ça peut pas continuer pour un pays agricole. Et on veut parler de développement. On va où là avec tout ça. La seule révolution économique qui mène au développement est celle Verte qu’à connu beaucoup de grand pays industrialisés. Ce comme dire à un individu qui ne peut pas d’auto suffir alimentairement d’économiser et d’investir. Ça se peut pas. Combien de Burkinabés peuvent de nos jours s’acheter un sac de maïs. Les sociétés immobilières ont trop fait dans ce pays. Observez autour de vous, il n’ya plus de terres. Vendez tout vendez tout ne laissez rien. Et vous irez manger les cailloux.
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8. Le 29 novembre 2022 à 16:29, par Passakziri En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
Ici je suis obligé de vous dire que vous perdez votre temps. Laissez la CEGECI et l’ASCE -LC faire proprement leur travail parce que vous les promoteurs immobiliers comme on vous apelle, vous n’êtes en réalité que de vulgaires prédateurs de terres des pauvres paysans souvent avec la complicité d’agents et de brébis galeuses des familles. Quoi de plus normal que l’on arrête vos agissements compromettants pour l’avenir même du Burkina Faso ? Beaucoup de vous sont des gens qui n’ont jamais eu 1 million sur leur compte bancaire. Vous vous levez achetez illegalement des hectares que vous morcellez pour revendre en parcelles. Avec l’argent de vente vous payez les "propriètaires terriens" et gardez le surplus comme votre gain. On peut faire ca dans un pays normal ? NON !!!! Tou cela n’a que trop duré. Donc félicitations aux deux institutions et au jeune nouveau DG de la CEGECI. Il faut rester intègre et rien ne vous arrivera.
Passakziri
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9. Le 29 novembre 2022 à 17:19, par NZ En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
Une mafia organisée. Les Burkinabé ne sont pas dupes. Des promoteurs immobiliers qui sont devenus des vendeurs de parcelle sans aucun aménagement. Sans voies d’accès rien de rien. Laissez l’ASCE faire son boulot. C’est l’impunité qui nous a amené dans la situation actuelle.
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10. Le 29 novembre 2022 à 18:13, par Zeus En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
L’état est une continuité et les promoteurs doivent pas être inquiétés dans une république normale. Celui qui doit répondre est celui qui a signé tous ces contrats ou ce programme . Un promoteur n’est pas un philanthrope mais un homme d’affaires donc c’est normal qu’il fasse l’argent. Pourvu qu’il paye ses impôts et taxes. Le reste, chacun n’a qu’à prendre soin des siens pour qu’ils bazarde pas leur terre cultivable sinon nous on paye et on fait de l’argent
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11. Le 29 novembre 2022 à 18:19, par Bob En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
Peut on appeler PROMOTEUR IMMOBILIER des spéculateurs qui trompent les paysans naïfs et cupides qui vendent le seul héritage qu’ils pouvaient laisser à leurs enfants, hypothéquant ainsi leur avenir et celui de l’agriculture du pays ?
Évidemment ils font le malin à cause des cahiers de charges complaisants qui leur a été imposé. Je propose
1) Le site est aménagé avec des rues principales bitumées, un réseau complet d’évacuation d’eau et des rues secondaires pavées.
2) La société doit construire un minimum de 200 ou 300 logements à l’hectare pour réduire l’accroissement continu de la superficie des villes et préserver les terres agricoles
3) Un délai de mise en valeur maximum de 3 ans après l’acquisition des terres.
Beaucoup d’autres mesures de ce type permettra d’assainir le domaine et créer de vraies sociétés immobilières et préserver notre agriculture qui pâtit actuellement de la prédation de ces fossoyeurs de notre paix sociale
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12. Le 29 novembre 2022 à 18:40, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
Depuis le Regime Neocolonial et Corrompus de Blaise compaore et qui a abolit la Loi faisant de l’Etat Burkinabe proprietaire exclusif des Terres sur le Territoire National ; l’on a constate d’Accaparement des Terrains par des Hommes Politiques et en complicite avez des Pretendue prorietaires Terriens. Aussi les dit Promoteurs Immobiliers et dont certaines Societes Immobilieres sont des Prets-Noms pour le comptes des Dirigeants politiques corrompus et certains individus dit Promoteurs Immobiliers sont des Marchants de Sommeil dans le cadre de l’accaparement des Terres au detriment du Peuple Burkinabe. Donc l’Affaire de Corruption et d’Enrichement Illicites du l’ex DG de la CEGECI n’est que la face visible de Iceberg dans cette Gouvernance Corrompus et dont l’ASCE/LC s’est saisie. Si nous etions dans une Revolution Democratique et Populaire beaucoup de Crimes economiques et sociaux seraient devant des Tribunaux Speciaux pour recuperer des Biens Publics ou du Peuple Burkinabe. Alors que chacun assume ses responsabilites dans les domaines des enquetes sur des Affaires de malversations et mauvaises gestion publique desastreuses. Courage a l’ASCE/LC meme si ses Rapports de Controle et D’Audits dorment dans les Tiroirs de la Justice classique et ce en attendant un regime soucieux de la Gouvernance Vertueuse. Salut
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Le 30 novembre 2022 à 11:10, par jan jan En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
@Sacksida, tchièpi, c’est le groupe de "révolutionnaires" du 4 aout 83 qui ont amené tout ce désordre dans le foncier et bien d’autres secteurs.
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13. Le 30 novembre 2022 à 00:17, par Obrouh En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
On ne triche pas avec la terre !!!! Si vous n’avez rien à vous reprocher, soyez tranquille et coopérer avec la justice pour établir votre innocence !! Ceux qui se sont rués sur l’immobilier comme une caverne d’Ali baba, en suçant en plus le sang des pauvres populations vont devoir rendre des comptes ! Pas la peine de pleurnicher !!! Épargnez nous les larmes de crocodiles
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14. Le 30 novembre 2022 à 08:53, par KingBaabu En réponse à : Burkina : « Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile », dénonce l’Association des promoteurs immobiliers
Si ce n’est au Burkina Faso, dites-moi bonnes gens dans quel pays du monde des dames aussi dépigmentées et peinturlurées peuvent prétendre faire de la promotion immobilière ? Est-ce que ce n’est pas de la promotion d’autre chose que vous devriez vous occuper au lieu de chercher à gruger les honnêtes personnes ? Franchement est-ce qu’on est sérieux dans ce pays ? ASCE/LC, continuez comme ça, il faut nettoyer la chienlit et redonner la terre à qui de droit.
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