Hadj 2004 : Côté transport, tout va pour le mieux
Tout semble bien parti pour le Hadj 2004. 95% environ des pèlerins ont effectivement embarqué lundi et mardi derniers pour les lieux saints de l’islam. L’organisation n’est pas huilée comme il le faut mais tout va pour le mieux pour les pèlerins cette année. Etat des lieux du transport des pèlerins avec le Comité national d’organisation du pèlerinage à La Mecque (CNOPM).
A la date du 21 janvier 2004, le hadj 2004 enregistre trois (3) vols long courrier à partir de Ouaga et Bobo à destination des lieux saints. Selon les informations fournies par Mahamadi Zongo de la sous-commission Transport du Comité national d’organisation du pèlerinage à La Mecque (CNOPM), le premier vol a enregistré 574 passagers pèlerins ; le 2e, 576 pèlerins et 173 pour le 3e vol. Quarante six (46) pèlerins n’ayant pas encore pu embarquer ont été recensés.
De l’avis de El Hadj Boubacar Yugo, secrétaire permanent du CNOPM, le troisième avion qui était un Airbus ne pouvait transporter que 177 personnes (comparativement aux deux premiers boeings 747 qui embarquaient chacun plus de 500 personnes), ce qui a provoqué le non embarquement de la quarantaine de pèlerins. Mais le secrétaire permanent promet bel et bien que ces pèlerins seront du hadj 2004 par le biais d’un vol régulier à destination des lieux saints dans les tout prochains jours.
Si pour le CNOPM, il ne reste que 46 pèlerins à embarquer, les démarcheurs notent pour leur part soixante dix personnes en attente pour le pèlerinage. Pour le secrétaire permanent du CNOPM, Yugo Boubacar, certains démarcheurs ont soit versé l’argent en retard ou simplement ont voulu tomber dans des situations de facilité (spéculations diverses sur le coût des différentes prestations du Hadj). Toutes choses qui ont rendu difficile la résolution de leurs problèmes. Ces 70 personnes qui attendent sont rangées dans le 2e type de pèlerins (le 1er type étant ceux de la CNOPM) qui ont versé leur argent auprès des démarcheurs qui sont par conséquent pour la plupart d’entre eux responsables de leur non embarquement. Ou plutôt de leurs difficultés d’embarquement car le CNOPM réfléchit à des voies de solutions pour la résolution de leurs problèmes.
De mieux en mieux...
L’organisation du hadj cette année connaît une situation plus "viable" que celle de 2003 où le côté transport était un fiasco.
En retard sur le programme d’une demi-journée, le transport des pèlerins, cette année a été le plus régulier possible. Et le transporteur a pris certains engagements tels que l’arrivée des bagages excédentaires une semaine tout au plus après le retour du pèlerin.
Fernando GUETABAMBA
Sidwaya