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Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

Publié le mardi 25 octobre 2022 à 15h30min

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Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

Premier ambassadeur du Burkina en Algérie, journaliste de formation et proche collaborateur de Thomas Sankara, Bassirou Sanogo se prononce sur l’actualité politique nationale, avec un retour sur l’histoire du pays. Interview !

Lefaso.net : Quelle est la lecture que vous faites de l’instabilité institutionnelle que connaît le Burkina, de 2014 à ce jour ?

Bassirou Sanogo : Il faut rappeler que l’insurrection populaire d’octobre 2014 est l’aboutissement d’une lutte populaire, multiforme et soutenue. Elle est intervenue après un long règne (27 ans) d’un président, qui a quand même triché avec la démocratie (libérale). Il ne voulait pas céder le pouvoir : sa ferme volonté de modifier l’article 37 de la Constitution en témoigne amplement.

L’insurrection de 2014 est survenue parce qu’il n’y avait pas de perspectives de changement. L’instabilité institutionnelle peut-être soumise à deux lectures. Il y a d’abord les attentes non résolues du peuple insurgé, majoritairement jeune. Le changement ou renversement du régime s’est opéré sans que les acteurs de ce changement aient vu leurs attentes légitimes se réaliser sur les plans socio-économiques et de la bonne gouvernance notamment.

Les insurgés espéraient que « plus rien ne sera comme avant ». Ils ont été déçus.
L’autre lecture, peut-être la plus préoccupante, c’est que depuis 2015, nous sommes dans une situation d’insécurité galopante.

Pour ce qui est des causes, il faut remonter au pouvoir précédent. Nous avons vécu presqu’une décennie sous Blaise Compaoré de « traficotage » avec les terroristes/djihadistes qui étaient logés, nourris et blanchis à Ouagadougou. En réalité, il se réalisait des affaires juteuses mais dangereuses, à terme, sur notre dos ; car les terroristes opéraient à partir de notre territoire et les voisins, notamment le Mali, en prenaient des retombées dommageables. Ce volet sécuritaire a été également mal gérée, faute d’une bonne analyse et compréhension de la situation. Résultat : on n’a pas une véritable stratégie de riposte, d’offensive adaptée aux attaques terroristes. Pour dire vrai, il y a eu une incapacité de juguler la crise sécuritaire sous Roch Kaboré et Damiba. C’est cette incapacité conjuguée à la mal gouvernance socio-économique qui ont créé les conditions de réalisation des putschs. Pour nous résumer, la situation actuelle résulte de gros espoirs déçus, tant sur le plan socio-économique que sécuritaire.

On s’accorde à dire que le Burkina a les ressources humaines de qualité nécessaire, le potentiel naturel et matériel suffisant pour se sortir de là. Qu’est-ce qui fait que depuis l’insurrection populaire, la marche balbutie, alors que tous semblent conscients de ce qu’il faut faire pour avancer ?

C’est exact. La situation de 2014 a montré que ce pays, dans sa grande majorité, voulait un changement qualitatif. D’autant qu’il existe encore des Burkinabè qui ont vécu la période de la Révolution et qui, avec très peu de moyens, ont pu mobiliser pratiquement l’ensemble du pays pour diverses tâches de développement. Le facteur commun qui a conduit à l’insurrection populaire, c’est qu’on voulait un changement qualitatif, qui se traduise dans le vécu socio-économique des populations.

On a pensé que le pouvoir qui suivrait Blaise Compaoré tiendrait compte de ce besoin, voire impératif, de changement socio-politique et sécuritaire. Au vrai, le pouvoir en place a manqué de vision politique. Si aujourd’hui, Sankara est mondialement célébré, si on étudie sa pensée et ses approches de développement dans des universités, c’est qu’on lui reconnaît des mérites, surtout en matière de développement endogène, de mobilisation populaire, de réhabilitation culturelle, de valorisation de l’homme en tenant compte de la justice, de l’équilibre et de transparence dans la gestion de la chose publique.

Au-delà de tous les défis passagers, ce à quoi aspirent les Burkinabè, c’est d’asseoir une véritable nation. Quelles sont les conditions indispensables pour y parvenir ?

J’estime que ce pays est un assemblage de 63 ethnies. C’est assez rare en Afrique de l’Ouest. Ce pays a été créé en 1919, en tant que colonie. C’est-à-dire qu’on a pris le bloc mossi de 61 000 km2 et on a collé un certain nombre de régions. Par exemple, la région d’où je suis originaire (la Boucle du Mouhoun : ndlr), avant 1919, dans le cadre de l’organisation administrative du Haut-Sénégal et Niger, faisait partie du Cercle de San, au Soudan français (actuel Mali : ndlr). C’est à partir de 1919 qu’elle a fait partie de la Haute-Volta. Quand, en 1932, la colonie a été supprimée, les Cercles de Tougan et de Ouahigouya ont été rattachées au Soudan français. La Haute-Côte d’Ivoire englobait la majeure partie du pays mossi et une bonne partie de l’Ouest. Dori relevait du Niger. A partir de 1945, quand il y a eu cet élan de promotion des libertés, les partis politiques étaient autorisés. C’est une période où Monseigneur Joanny Thévenoud (premier évêque de Ouagadougou : ndlr) et le Mogho Naaba Koom ont pensé à la reconstitution, dans les limites de 1932.

A cette période-là, côté moaga, on a créé l’UDIHV (Union pour la défense des intérêts de la Haute-Volta), qui était d’obédience moaga et qui se limitait à l’ère géo-culturelle moaga. Monseigneur Thévenoud, qui était tout puissant à l’époque (il n’y avait pas un gouverneur, mais un administrateur supérieur), a dit qu’il faut élargir le mouvement au reste des peuples. La création d’un territoire sur la base de la simple unicité géographique et culturelle ne pouvait pas être acceptée par le colon, parce qu’il allait se retrouver devant un bloc ingouvernable. C’est dans ce contexte que Nazi Boni est apparu, lui qui a refusé de rejoindre le RDA, créé en 1946 à Bamako. Il reprochait, en substance, à Houphouët-Boigny, de faire, en tant que président du syndicat des planteurs (Syndicat agricole africain, SAA : ndlr), le jeu du colonat français, ayant autant besoin de la main-d’œuvre mossi que le colon. Il a refusé d’être RDA et a rejoint les Mossis qui voulaient l’établissement de la Haute-Volta.

L’ambassadeur Bassirou Sanogo, posant ici avec le président palestinien, Yasser Arafat (à gauche), en 1984 à Alger

Il faut rendre hommage à Nazi Boni, à la mesure et son apport à la reconstitution de la Haute-Volta.

C’est dire simplement qu’il y a eu un élan unitaire, affirmé par nos pères pour la reconstitution. On est allé à ce rythme-là jusqu’à l’indépendance. La Haute-Volta était un des rares pays où on trouvait tous les partis à vocation fédérale, comme le RDA, le PRA ; et on avait une élite politique très brillante, très consistante (des élus qui se sont frottés au palais Bourbon, à des élus comme Edgar Faure, Maurice Thorez, Antoine Pinay, etc.). C’étaient des « animaux » politiques bien formés qu’on a retrouvés au début de l’indépendance : Maurice Yaméogo était par exemple un militant de Gérard Kango (Ouédraogo) dans le cadre du MDV (Mouvement démocratique voltaïque) ; Nazi (Boni) a créé, d’abord en 1954, le MPEA (Mouvement populaire d’émancipation africaine), devenu le MPA (Mouvement populaire africain) en 1957 et qui a rejoint, en tant que parti national, le PRA (Parti pour le regroupement africain). C’était une faune politique combattive, déterminée à retrouver la Haute-Volta reconstituée : Ouezzin Coulibaly, Joseph Conombo, Gérard Kango Ouédraogo, Nazi Boni, Henri Guissou, entre autres, animeront une vie politique des plus palpitantes en AOF, certainement à la mesure de la qualité du personnel politique.

A la veille des indépendances, c’est ici qu’il y a eu la première crise parlementaire, où une coalition a tenté de renverser le gouvernement Ouezzin (Coulibaly) en 1957. Maurice Yaméogo, qui était militant du MDV (dont le secrétaire général était Gérard Kango Ouédraogo), a quitté ce parti pour renforcer le RDA de Ouezzin Coulibaly. Ce qui a permis au gouvernement Ouezzin d’échapper à la chute. Après cet épisode, Ouezzin a formé son gouvernement et nommé par reconnaissance Maurice Yaméogo comme ministre de l’Intérieur, donc second personnage de l’Etat. Quand il était souffrant, il a appelé son second pour lui passer la main.

Au vrai, ce qu’il faut retenir, c’est que la génération de nos aînés était des politiciens constants, aguerris, avec une grande culture nationale (ils étaient imprégnés de leur culture nationale). Ils avaient une formation solide ; leurs collaborateurs français les respectaient au palais Bourbon.

La classe politique était de qualité et avait une particularité : elle tenait à rester ensemble. Donc, après la reconstitution, ils ont cheminé ensemble jusqu’à l’indépendance. Après la proclamation de l’indépendance, le président Maurice Yaméogo a essayé d’être très inclusif dans la gestion du pouvoir.

Je m’explique : il était président de la République, son ministre des Affaires étrangères était Lompolo Koné (de 1960 au 3 janvier 66), son président de l’Assemblée nationale était Begnon Damien Koné, secondé par Douoni Séré ; le président de la Cour de sûreté était Domba Konaté ; le chef d’Etat-major général des armées était Sangoulé Lamizana et le commandant de la Garde républicaine était Laknapé Lamizana ; le commandant de la Gendarmerie nationale était Maurice Sanou, etc.

Bref, l’ensemble de la Haute-Volta se trouvait représentée dans le pouvoir. Côté administration, vous trouverez un Lobi comme commandant de Dori, un Gulmantché à Toma, un Mossi à Bobo-Dioulasso.

Dès l’indépendance, il y a eu cette vision inclusive qui se retrouvait dans l’organisation administrative et politique pour créer une nation. Après le 3 janvier 1966, Lamizana, dans son premier discours, a dit : « Je ne suis d’aucun village, d’aucune ethnie, d’aucune région ; je suis Voltaïque tout court ». Il croyait en la nation. Et il a géré le pays pendant quatorze ans dans cet esprit. Quand Saye Zerbo est venu, il a fait le tour du Burkina, pratiquement à pied. Je ne parle pas de l’intermède Jean-Baptiste Ouédraogo, parce qu’il n’a pas duré. Quant à Sankara, il s’est identifié de façon charnelle au Burkina, à la nation.

C’est à partir de 92, avec Blaise Compaoré, que l’ethnie, le clan et la région ont compté dans la formulation des politiques de développement (peut-être les conditions dans lesquelles il est venu au pouvoir y sont pour quelque chose). Et cela se voyait durant ses 27 ans dans le positionnement des unités de production, les projets et programmes de nominations. La décentralisation en tant que forme de gouvernance politique et administrative est venue renforcer ce fait. Les gens ont compris la décentralisation-là comme « chacun chez soi ! ». Ça a fait reculer la construction et le sentiment de nation. Blaise Compaoré a surfé sur cette donne. Pour pouvoir renforcer son pouvoir, il a également promu les chefs traditionnels, qui avaient été écartés sous la Révolution.

Pour me résumer, je dirais que la marche vers la nation a marqué le pas, surtout à partir de Blaise Compaoré. Comment ? Par un recul du sentiment national par des choix de développement dictés par des considérations parfois régionalistes.

Durant les 27 ans de pouvoir de Blaise Compaoré, on a dépolitisé la jeunesse, on lui a dit : « Jouissez, débrouillez-vous pour réussir, quelle qu’en soit la manière ». Résultat : au bout d’un quart de siècle, on a fabriqué un type d’hommes, qui n’ont pas une vision nationale, une vision du bien commun et qui se replient parfois dans un cadre identitaire. Le pouvoir devenait une fin en soi, l’administration a été fortement politisée et orientée. Et comme c’était un pouvoir fort et répressif, il s’est tout permis.

Retenons que l’esprit de nation a reculé. Aujourd’hui, quand on en parle dans les discours, c’est beaucoup plus de l’incantation. Il y a des conditions à rétablir. Ces conditions, c’est d’abord considérer que tous les Burkinabè sont égaux (en devoirs et en droits). C’est ensuite développer le pays en tenant compte des potentiels et des équilibres régionaux : il y a des productions qu’on peut promouvoir au Sourou, mais qui doivent profiter à l’ensemble du pays. Il y en a qui sont adaptés au Yatenga, d’autres aux Cascades.

Cette préoccupation s’inscrit, du reste, dans la revendication citoyenne, une des composantes majeures de la réconciliation nationale. Autre frein à la construction de la nation : le déficit de l’éducation de nos enfants. Nous sommes à l’ère de la mondialisation qui est aussi et d’abord celle des médias. Nos enfants subissent de la déperdition culturelle au contact des chaînes de télévision occidentales. A qui la faute ? Aux parents (famille), à l’école, à l’Etat ? Sûrement à la conjugaison de tous ces facteurs. Je crois que chacune de nos cultures doit concourir à l’émergence d’une culture nationale. Au préalable, il faut les valoriser toutes.

En résumé, il faut définir un minimum sur lequel on construit la nation !

C’est d’abord respecter l’égalité en droits et en devoirs, comme l’exige notre Constitution. Cette égalité en droits doit s’appliquer surtout dans le domaine du développement, en termes d’équilibre dans la mise en valeur des régions. Le pouvoir se doit d’être inclusif. L’inclusivité n’est pas le régionalisme, mais une recherche de représentativité favorable à la diversité nationale et à la participation. Pendant les années Blaise Compaoré, le poste ministériel permettait parfois de promouvoir la région au dépens de la nation : « La chèvre devait brouter là où elle était attachée ». Résultat : on a assisté à un déséquilibre dans le développement des régions, source de frustrations sociales. Je suis originaire d’une région qui a souffert de cette approche de développement.

Qu’on se rappelle la pétition signée par 8 000 Burkinabè de toutes les régions pour la construction du siège de l’AMVS au Sourou. Rien n’y fit. L’infrastructure a été érigée à Ouaga 2000. Pourtant, le bien-fondé de son implantation dans la vallée collait fortement au bon sens et à l’équité. Autre exemple : dans les années 2010, la ville de Tougan était coupée de la capitale, faute de voies d’accès praticables. La seule compagnie de transport qui desservait la ville n’en pouvait plus. Résultat : la ville a été coupée de la capitale pendant dix jours. La réaction de la population a été la suivante : elle a sorti drapeau malien et l’a promené à travers la ville en disant : « Puisqu’on ne nous considère pas comme des Burkinabè, eh bien, nous allons retourner au Soudan français (actuel Mali) ». Comme entre 1932 et 1947.

Commentaire, leçons à tirer du passage du MPSR au MPSR II et perspectives envisageables ?

La leçon essentielle à tirer est qu’on ne peut pas ruser avec le pouvoir. Damiba s’est vite démarqué des objectifs premiers. Son objectif de prise de pouvoir n’était pas celui de ceux qui l’ont placé au pouvoir. Manifestement, il y avait une différence fondamentale d’appréciation entre Damiba et les jeunes auxquels il devait. Ambiguïté quant à la définition même du MPSR. « Sauvegarder » et « restaurer » n’avaient pas le même sens selon Damiba et Ibrahim Traoré. Le passage du MPSR au MPSR II signifie une rectification, un retour aux intentions premières. Les perspectives sont dans le camp de capitaine Ibrahim Traoré et ses compagnons ; ils ont le choix entre sortir la tête haute, en patriotes vainqueurs du mal qui nous ronge, ou s’engager dans une impasse. Mon opinion est qu’ils ont l’audace, la foi et la légitimité populaire nécessaire pour entrer dans l’histoire d’un pays reconquis, digne et lancé sur le chemin d’un développement tel qu’initié par Sankara. La condition de réussite est d’être à l’écoute du peuple profond, qui attend d’eux de rassembler, de combattre, de vaincre.

Capitaine Thomas Sankara, capitaine Ibrahim Traoré, des traits communs ?

Ibrahim Traoré est sans doute un héritier de Thomas Sankara, du point de vue âge et vision, quoi que n’ayant connu et vécu l’odyssée du 4 août 83. Le discours, le comportement et l’élan du jeune capitaine Ibrahim Traoré rappellent à bien des égards ceux de Thomas Sankara, le degré de charisme en moins, la complexité du contexte en plus. Mais Sankara est un géant, une icône planétaire. Ses héritiers se doivent de lui laisser l’exclusivité du piédestal sur lequel il est perché. IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara, ainsi que son sens du sacrifice et du travail. Nous lui souhaitons de réussir, au regard de ses atouts.

Concernant le gouvernement à venir…, quels profils ?

Un postulat est à retenir : il s’agit de nommer un gouvernement de combat, de sacrifice, de compétence. A ce triptyque doit s’adosser l’exécutif à installer. Les hommes et les femmes à choisir doivent être des serviteurs intègres et moralement acceptés par le peuple. Je pense que ce pays, malgré les trois décennies de mal gouvernance caractérisée, renferme des patriotes à même de répondre à l’appel. Il faut chercher, trier, sélectionner, mais surtout faire attention aux élans d’une certaine classe politique affairiste, comptable d’un passé ruineux.

Interview réalisée par O.L
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 octobre 2022 à 17:45, par Nabiiga En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    MERCI GRAND FRÈRE

    Ce qui nous manque dans ce pays, est justement, l’intégrité et je ne blâme que la Rectification, et les meneurs de CDP. Si ce jeune homme est intègre, nous voilà sauvés.

  • Le 24 octobre 2022 à 18:47, par Sacksida En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Merci Doyen Bassirou Sanogo, le President Ibrahim Traore peut et doit s’inspirer de Thomas Sankara le Revolutionnaire Consequent et Intransigent pour derouler leurs programme d’Urgence, mais il serait tres difficile d’etre comme auparavant Thomas Sankara. Pour la simple raison cette generation n’a pas vecu la Revolution Democratique et Populaire d’Aout 83 ; car pendant 27 ans et plus les 7 ans du MPP et de Rock Marc Christian Kabore le systeme de gouvernance corrompue avec la destruction des Valeurs Revolutionnaires de l’epoque ; l’on se retrouve dans une impasse grave a corriger au plus Vite. Or en matiere de Gouvernance et de bonne pratiques, il faudrait au minimum trois ans pour changer positivement les mauvaises habitudes. C’est possible, mais il faudrait une Refondation de l’Etat et de la Justice pour en faire des instruments de Gouvernance Vertueuse et Performante. Cela dans l’interet General du Peuple Burkinabe. Courage a Eux et que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe. Salut
    .

  • Le 24 octobre 2022 à 18:47, par Alpha2025 En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Merci à M. SANOGO pour les rappels historiques très instructifs. J’espère qu’ils seront lus et qu’on en tirera les bonnes leçons. Ils nous enseignent que nous sommes une nation et nous devons nous conduire comme tel. Que les nouvelles autorités pensent "Burkina", sinon, je redeviens voltaïque ! Ceci dit il faut que le capitaine TRAORE soit lui même. Il n’est pas SANKARA, et il ne peut pas l’être. Qu’il ait une vision pour le Burkina, par exemple, que Tougan soit enfin et définitivement desenclavé. Que Djibo et Arbinda soient définitivement libérés et débloqués. Que l’on construise enfin une vraie route de Dedougou à Solenzo et vers la frontière du Mali, que l’on construise une route de Dori à Gorom Gorom, etc... Il y a tellement à faire ! N’en déplaise aux panafricanistes, qu’il laisse la question du franc CFA à ses successeurs, ce n’est pas le plus urgent, ni le plus déterminant. Qu’il mette l’intérêt supérieur du Burkina en avant. Qu’il gère la Sécurité et l’intégrité du territoire en priorité, toutes les autres questions, sauf ce qui concerne l’éducation, et l’agriculture, toutes les autres questions peuvent attendre. Courage, capitaine Président !

  • Le 24 octobre 2022 à 18:50, par Assia aba En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Les burkinabes c comme les francais ils vivent ds le passé ! En france ils veulent js couper la tete du roi et au faso ln.veut ressisiter les morts... le point commun avec ces 2 pays cest que rien ne va plus chez eux . Conclusion vibre ds le passé ca fait pas avancer un pays...
    A mediter

  • Le 24 octobre 2022 à 19:31, par Alpha2025 En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Assia aba, je ne suis pas d’accord avec vous. Bien au contraire, évoquer le passé permet se ressourcer et de trouver des ressorts pour mieux appréhender l’avenir. Le passé est passé, certes, mais il est riche d’enseignements. Si vous n’avez pas apprécié les rappels historiques du doyen Bassirou SANOGO, c’est bien dommage. Ce sont des gens comme vous qui passez le temps à réinventer la roue car vous dépensez du temps et de l’énergie sur des problèmes dont on a déjà trouvé la solution.

    • Le 25 octobre 2022 à 06:45, par Nako assimi En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

      Avec 9 coup d’état les.burkinabés sont passés maitre ds les coups d’état... les deux derniers en.l’espace de 8 mois...et vous trouvez quils apprennent du passé ? Parfois il vaut mieux rien.dire monsieur

      ....qu’est qui a.changé ? Le pays va t il mieux ? C de pire en pire . Peu etre au 20 eme coup d’état on en aura marre et on se dira juste que les coups d’état ca marche pas ici... et on a olutot interet a trouver des solutions durables

      .

    • Le 25 octobre 2022 à 11:03, par sabadokan En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

      Entièrement d’accord avec vous. En fait, je n’ai même pas répondu à ce Monsieur (ou Madame) car à travers son Français, on peut avoir à peu son niveau de compréhension et d’analyse. Il ignore que pour mieux envisager l’avenir, il faut savoir d’où on vient (le passé) ; où est ce qu’on est (le présent) ; comment tirer leçon du passé et du présent pour mieux savoir où on va (l’avenir). On a même pas besoin d’aller à l’école des blancs pour savoir ça. Un exemple : dans les régimes à succession dynastique ; est-il concevable qu’un nouveau Roi vienne au trône sans chercher à savoir quelle est l’origine de son royaume, qui étaient ses prédécesseurs et quel héritage ils lui ont laissé ; pourquoi il est là et où conduit-il le peuple qui lui a été confié ? Est ce faisable Assia aba ?

  • Le 24 octobre 2022 à 23:03, par Kenichi En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Moi je n’ai rien contre les idées de Sankara par endroits. Mais je suis sûr que notre peuple d’aujourd’hui ne peut pas supporter la mise en œuvre des idées de Sankara. Il faut trouver le juste milieu.

  • Le 25 octobre 2022 à 06:15, par VALENTIN En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Au Burkina on ne vit que d’incantations et tout ce qui nous arrive de mal est de la faute d’une telle personne ou d’une telle autre personne. On vous demande une solution à un probleme actuel et vous donnez des solutions au passé. Meme si dieu nous disait aujourdhui à voix audible que c’est Blaise qui est à la base du terrorisme au Burkina sans nous en donner l’antidote à quoi ça nous aurait servi ??? Les gens mangent avec toi et à tes frais ensuite ils t’insultent dans le dos

  • Le 25 octobre 2022 à 06:52, par SAVANA En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Doyen SANOGO, Il sera utopique d’induire le Capitaine IB en erreur. Nous avons mené la lutte dans les établissements secondaires au côté du THOM . Nous avons mené l’insurrection des 20-21 Mai à Ouaga pour que Sankara et Compagnons soient libérés.... Bref
    Le contexte actuel de notre pays est très très différents. Le pays est à l’agonie, l’insécurité a atteint son paroxysme. Il va falloir privilégier nos objectifs. Si les vieux compagnons de la révolution que nous sommes pensons que notre heure est venue et il faut passer de plateau TV en plateau TV alors nous allons tout de suite induire ce jeune dans le décor.
    La lutte doit se concentrer sur la sécurité et à ce niveau rien n’est gagné. Seuls les résultats sur le terrain pourront faire de nous des Sankaristes. Évitons de venir occupé de grands espaces de presse avec des cours d’histoire ou des photos d’archives qui ne nous servent plus. Nous devons impérativement géré aujourd’hui ce pays avec les acquis et les échecs de ceux qui nous ont gouverné.

  • Le 25 octobre 2022 à 07:42, par De rien En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    La dernière des choses qu’il nous faut c’est un deuxième Sankara ou quelqu’un qui s’en inspire. La manière dont il a conquis, géré et surtout la manière dont il a perdu le pouvoir montre qu’il n’avait ni imagination ni grande intégrité. Il a tout simplement tué ou laissé tuer ceux qu’il devait avoir à ses côtés et s’est mis à avoir des cas de conscience au moment de tuer ou de faire taire ses véritables ennemis. C’est bien drôle qu’aujourd’hui M. Sanogo couvre d’éloges nos aînés qui à l’époque étaient contraints de se taire ou de quitter le pays. Comme quoi même les garçonnets hautains, inexpérimentés, frustrés, aveuglés de haine et de pouvoir finissent par entendre raison avec le temps quand viennent les rides et les cheveux blancs.

  • Le 25 octobre 2022 à 08:09, par Peuple insurgé En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Merci doyen Sanogo. C’est très encourageant de savoir que des personnes ressources comme vous existent et surtout prêtes à apporter leur contribution. Votre interview en elle même est une contribution précieuse. Puisse les burkinabè puiser dans cette source et faire amende honorable et avancer.

  • Le 25 octobre 2022 à 08:19, par porto En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    "kenichi"effectivement c’est vrai.c’est pour cela quand j’ecoute le nouveau premier ministre je ris seulement car en fait il a oublié que ces jeunes qui sorte dans la rue et qui scandent des slogans ne seront pas prêt a supporter des mesures dur comme au temp de sankara surtout les fonctionnaire.

  • Le 25 octobre 2022 à 13:05, par Ka En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Merci camarade Bassirou pour cette analyse pertinente ! On se connait très bien ! De passage je confirme les efforts faites par les jeunes Apollinaire Kyelem de Tambela, comme Sayouba Traorè, les P. Tamini et autres, les leaders du CDR France que nous avons accompagné dans l’inculcation des idées de l’idéologue Thomas Sankara, dont P. Ouédraogo ne me dira pas le contraire : Et la question qu’on peut se poser avec ceux qui veulent reprendre les idéaux de Thomas Sankara est : Qu’est ce qui reste de Thomas Sankara après Blaise Compaoré avec une jeune génération inculqué a commettre des désordres pour des miettes ?
    Oui tu as raison de dire :
    ’’’’’’A la veille des indépendances, c’est ici qu’il y a eu la première crise parlementaire, où une coalition a tenté de renverser le gouvernement Ouezzin (Coulibaly) en 1957. Maurice Yaméogo, qui était militant du MDV (dont le secrétaire général était Gérard Kango Ouédraogo), a quitté ce parti pour renforcer le RDA de Ouezzin Coulibaly. Ce qui a permis au gouvernement Ouezzin d’échapper à la chute. Après cet épisode, Ouezzin a formé son gouvernement et nommé par reconnaissance Maurice Yaméogo comme ministre de l’Intérieur, donc second personnage de l’Etat. Quand il était souffrant, il a appelé son second pour lui passer la main.
    Au vrai, ce qu’il faut retenir, c’est que la génération de nos aînés était des politiciens constants, aguerris, avec une grande culture nationale (ils étaient imprégnés de leur culture nationale). Ils avaient une formation solide ; leurs collaborateurs français les respectaient au palais Bourbon.’’’’

    Car, de nos jours, il n’y a plus de sagesse comme avaient nos dirigeants de l’air des indépendances. Le peuple Burkinabé sait que le jeu politique au Burkina se résume en Haine et Vengeance de deux camps mortellement opposés, et si un jeune veut montrer qu’il est prêt à suivre les traces de l’idéologue Thomas Sankara, c’est de se mettre aux côtés du peuple sans écouté les manipulateurs comme Djibril Bassolé et autres.

    Les jeunes officiers de notre pays qui prennent le pouvoir comme Damiba en criant ‘’’’la patrie ou la mort’’’’ n’ont aucune idée de cette petite phrase qui perce les cœurs. Ce qui les intéresse c’est la caisse de l’état. Pourtant la patrie ou la mort, c’est de se ranger aux côtés du peuple qui lutte actuellement sans ressource contre nos frères déguisés en terroristes, et aussi leurs droits naturels de rester chez eux sans se déplacer.

    Et si Apollinaire Kyelem de Tambela que je connais veut réussir de sa mission, c’est de savoir quitter les querelles de nos politiciens aux petits pieds venimeux comme Bassolé et autres, et se ranger résolument comme Thomas Sankara aux côtés d’un peuple Burkinabé qui lutte sans ressource contre le terrorisme et ses droits naturels. Si nous arrivons à avoir ce jeune sans tache d’ombre, mon camarade Bassirou nous le porterons dans l’histoire par les voies réservées aux chevaliers de la liberté et aux hommes de progrès comme nous l’avons fait pour Thomas Sankara.
    Et pour réussir à ça, Kyelem doit suivre les conseils de l’idéologue Thomas Sankara qui dit qu’il faut avoir le courage politique de rompre franchement avec ce qui a fait son temps pour autoriser l’exploration d’autres voies susceptible d’ouvrir un véritable dialogue entre les peuples : tel est l’objectif de celui qui veut réaliser son idéal. Ce qui n’était pas le cas de Damiba qui a commencé à crier la patrie ou la mort nous vaincrons, mais s’intéresse seulement aux nominations de ses proches et les retours de l’ordre ancien comme faire revenir un repris de Blaise Compaoré sans la justice.

    C’est pourquoi je ne cesse de dire que ’’’Passer la main à une autre génération ne suffira pas, car chacun tentera d’assurer ses arrières sous les nouvelles mains .Que chacun respecte la constitution pour permettre à la génération future de s’assumer. Il n’y a aucun péril en la demeure sauf le respect du jeu démocratique et de la parole donnée. Pour qu’il ait la paix au Burkina, nous devrons avoir une armée Forte, disciplinée, bien structurée et organisée. Faute de quoi, nous allons le regretter dans un proche

    Il nous reste à attendre les promesses de Traoré et son premier ministre ! On sait très bien que les jeunes dirigeants et autres "opposants historiques" sont toujours pleins de bonnes résolutions et d’idées généreuses et "intègres" avant d’accéder au pouvoir, mais ils changent radicalement une fois qu’ils y sont. Outre la pourriture de l’Administration, il y a surtout le défi de la sécurité et la paix, et c’est au pied de ce mur-là qu’on attend I. Traoré et son premier ministre dit Sankariste, dont on espère des résultats concrets, rapides et définitifs maintenant qu’ils n’ont plus aucun obstacle à la décision.

    Conclusion : Pourquoi compter toujours sur les autres ? Surtout sur les Russes ? Les Russes comme les Chinois n’entend surtout pas aider l’Afrique à la place des Africains", elles préfèrent laisser les Africains comme les Maliens se vautrer dans leurs errements et leur mauvaise gouvernance pour qu’ils continuent à stagner dans leur sous-développement et leurs gouvernances de Merde, tout en se laissant exploiter complaisamment jusqu’à la moelle et piller sans vergogne leurs matières premières et ressources naturelles, pire qu’aucun colonisateur n’a jamais osé le faire.

  • Le 25 octobre 2022 à 13:57, par FILSDUPAYS En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Merci pour cette grande contribution que je pense aurait une oreille attentive à qui de droit. Ceux qui pensent être venus directement de Jupiter peuvent continuer à courir et à se gratter en même temps. En ce qui me concerne le passé nourrit le présent et le futur. Tout ce qui nous arrive en bien et en mal n’est simplement que la résultante de nos conceptions traduites en comportements. Le burkinabé d’aujourd’hui manque de beaucoup auprès des ainés du fait d’une période infestée par de l’amateurisme, de gabegie et de l’affairisme. Il faut le ramener de gré ou de force à la réalité. Nul besoin de le caresser dans le sens des poils. Pensons-y !

  • Le 25 octobre 2022 à 19:44, par Welore En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Tout respect dû au Président Thomas Sankara, la révolution ne se décrète pas ! Elle se vit. Sankara n’est pas l’unité de mesure de l’absolu !
    Le premier ministre récemment nommé est un vrai rêveur. Regardez bien. Traoré qui a fait son coup d’État dans un coup d’État a hésité de s’assumer. Ce qui pouvait conduire le pays dans des clivages politiques très profond. Jusqu’à présent il n’a aucune orientation politique. Les burkinabè naviguent à vue.
    Je l’encourage cependant à poursuivre le recrutement des 35000 volontaires meme je juge peu suffisant car on aura en moyenne 5 VDP par village. Malheureusement je n’ai pas eu la chance d’être militaire pour apporter ma contribution pour inaptitude déclarée en 2004.
    Je reste disponible pour contribuer à ma manière. J’entreprendrais les démarches nécessaires.
    Vive le Burkina Faso laïc et libre.
    Mon Dieu n’est pas un Dieu de violence
    #Faire un recours au passé n’est pas y faire un tour# et les anciens "révolutionnaires" peuvent bien nous orienter

  • Le 26 octobre 2022 à 13:28, par Dibi En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Ne nous berçons pas d’illusions !
    Le MPSR I ou II ne sont pas la RDP ! Et IB Traoré n’est pas Thomas Sankara ! Il n’en a pas la détermination, ni l’orientation idéologique de rupture anti-impérialiste et pour un patriotisme assumé de souveraineté nationale populaire et véritable !
    Toute l’équipe gouvernementale constituée à le servir reflète étrangement du déjà vu ; et qui étonnament, semble s’inscrire dans le cycle sans fin de l’ère Kouacou Blaise Compaoré !
    Ce cycle ethno-féodal, compradore corrompu et criminel maffieux de toutes les turpitudes et trahisons de la Nation !
    N’oublions plus jamais, que depuis l’assassinat crapuleux de la RDP de Thomas Sankara, notre classe politique et intellectuelle s’est largement convertie au néolibéralisme compradore ; et notre armée, pour ce qui en tient lieu, s’est embourgeoisée, tenue par une hiérarchie d’officiers affairistes et médiocres ethnocentrés !
    Quoi donc espérer avec des Transitions de débiles politiques et dont la feuille de route est dictée par l’endo-colonat françafricain sous-régional (CEDEAO, UEMOA, UA) le plus couché et le plus vendu aux intérêts franco-occidentaux ?
    A moins d’un sursaut de rupture révolutionnaire, en accompagnement de tous ces tâtonnements propres au contexte d’une deuxième décolonisation qui cherche sa voix contre tous les compradorats locaux nègres et l’impérialisme occidental agonisant mais violent !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

  • Le 26 octobre 2022 à 22:41, par jan jan En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Vraiment, votre affaire de sankarisme là , ça commence à déborder du vase, laissez ce nouveau PF prendre ses marques et bien diriger le pays avec son équipe. Vous pensez que Sankara était le meilleur PF ?? Pour moi c’est le président Lamizana qui a été le meilleur président de ce pays. Sankara n’a servi que de marionnette à Blaiso et cie pour endormir le Peuple, tandis que eux tuaient le Peuple, le pillaient de ses maigres ressources, Sankara n’a jamais condamné les meurtres qui ont été faits sous sa présidence, celà veut dire que lui-même est un criminel au même titre que Blaiso.

  • Le 27 octobre 2022 à 00:25, par Mya En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Merci a Exellence pour cet eclairage historique.Je reste optimiste que cette transition va y arriver car le peuple est derriere elle non seulement comme un soutien mais aussi comme un surveillant aux epreuves de BAC : aucune tricherie ne sera toleree.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 29 octobre 2022 à 11:28, par jan jan En réponse à : Burkina : « IB peut et doit avoir l’audace, l’imagination et l’intégrité de Sankara » (ambassadeur Bassirou Sanogo)

    Mr Bassirou Sanogo fait partie de ces opportunistes qui ce sont greffés sur la Révolution du 4 août 83 comme une opportunité à leurs problèmes intérieurs. Quand ce monsieur à commencé à présenter le journal parlé à la télévision nationale, j’ai remarqué qu’il était très nerveux, il s’en prenait des fois aux techniciens avant que l’antenne ne soit coupée pour le public, donc nous on assistaient à ces scènes en direct. Quand l’avènement de la revo du 4 août 83 est survenue, il fait partie de ces voltaïques qui ce sont greffés à la Revo pour résoudre leurs problèmes internes comme beaucoup d’adhérents et sympathisants de ce New mouvement, donc je ne les appels pas des révolutionnaires, mais de vrais opportunistes. Quant les tractations pour sa nomination en tant que ambassadeur ont commencé, Mr Bassirou n’était pas marié officiellement, donc pour lui il fallait arranger vite ce côté pour être ambassadeur et il a pris comme épouse une dame malienne qui faisait partie de la haute société bourgeoise de cette époque puisse que le tuteur ( frère) de cette dame était fonctionnaire international résident à Ouagadougou. Pourquoi donc un "VRAI" révolutionnaire se met en ménage avec une "bourgeoise" or la révolution du 4 août 83 détestait les bourgeois, les traquait, les faisait subir pleins d’humiliations, pillait leurs biens ...etc ? Donc ce ne sont pas de vrais révolutionnaires, mais des opportunistes pour 80% de ces dits révolutionnaires qui ont cherché dans la Revo du 4 août 83, la résolution de leurs conflits internes. Blaiso est aussi le digne représentant de ces faux révolutionnaires, Blaiso était fiancée à une BF non bourgeoise qu’il a abandonné pour épouser une bourgeoise bon teint, ivoirienne, pour un bon analyste de cette époque, ce sont des signes que cette révolution ne serai qu’un feu de paille, car la majorité des acteurs étaient de vrais opportunistes.

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