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Fait divers : Adama Zongo, tabassé puis attaché pour tentative de vol

Publié le jeudi 15 décembre 2005 à 07h18min

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Adama Zongo, âgé d’une trentaine d’années a été molesté puis attaché, dans la nuit du mardi au mercredi dans la rue, sise côté- Est en face du Grand marché par des individus non identifiés. Il a été découvert dans la matinée du mercredi 14 décembre.

Adama Zongo a passé une sale matinée ce mercredi 14 décembre 2005. Alors qu’il a tenté de voler dans la nuit dans l’immeuble qui abrite Africatex sur la façade sud, il a été rattrapé par le sort. Il a ainsi été passé à tabac puis attaché et jeté en pleine rue par des individus non encore identifiés.

Selon des témoins que nous avons rencontrés sur place, le voleur aurait été molesté par la sécurité de l’immeuble sus-cité. « J’ai tenté de voler à l’immeuble, les gens m’ont ainsi battu », explique l’homme assis, son matériel de travail (cisaille, ciseaux, tournevis, sac à dos) et ses habits (complet jean) déposés à ses côtés.

La tête ensanglantée, les pieds attachés, il avait aussi ses mains attachées à l’aide d’une corde. Adama Zongo qui baignait dans son sang, était presque nu. Il était vêtu seulement d’une culotte. Face au regard des badauds, il parlait , s’expliquait à voix basse et la tête baissée.

C’est une foule de curieux que nous avons trouvée autour de l’infortuné. Pour certains « c’est un voleur ». « Il travaille même avec une cisaille, c’est un danger public », renchérissent d’autres pour qui il aurait tenté de commettre son forfait entre minuit et 2 heures du matin.

D’autres encore se faisaient le plaisir de l’arroser à l’eau fraîche. C’est tout naturellement que Adama Zongo grelottait , pris par un coup de froid. « Ils n’ont qu’à faire vite pour que la police vienne le chercher », souligne un passager. Mais avant, Adama Zongo devait affronter les regards des uns et des autres. D’ailleurs, certains n’hésitaient pas à lui assener quelques coups de cisailles au passage. Lorsque nous quittions les lieux , les forces de sécurité ne s’étaient pas encore rendues au chevet du délinquant.

S.N.C
Sidwaya

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