A l’Université de Ouagadougou, les étudiants rencontrent de nombreux problèmes liés au loyer, à la restauration, au moyen de locomotion, aux manuels scolaires, à la santé, etc. Dans l’optique de la recherche continue de solutions à la pratique de la solidarité en milieu universitaire pour juguler un tant soit peu ces problèmes, le CENOU a réuni étudiants et personnels de l’administration pour y réfléchir jeudi et vendredi derniers. « L’université est par excellence le cadre idéal de l’éclosion des valeurs nobles qui unissent les hommes et leur permettent de vivre en communauté.

En tant que futurs bâtisseurs de la nation, les étudiants, au-delà de leurs connaissances académiques, doivent aussi s’imprégner d’un certain nombre de ces valeurs qui concourent à une vie apaisée dans nos collectivités », a expliqué le directeur général du CENOU, M. Robert Sangaré. Pour ce dernier, la solidarité entre les hommes est une valeur caractéristique de la culture africaine, valeur que son institution a décidé d’inculquer aux étudiants à travers l’organisation de ces journées de réflexion.

Deux jours durant, la quarantaine de participants a pu s’imprégner de cette valeur cardinale et humaine et son importance dans la société. Des communications ont à cet effet été données sur la problématique de la solidarité au Burkina Faso, la problématique de la solidarité en milieu universitaire, l’intégration des étudiants issus de la diaspora et des étudiants étrangers. Les communications ont été suivies de travaux en groupe pour trouver les voies et moyens de rendre opérationnelle cette vertu de solidarité à l’université.

Le conseiller technique Jacob Millogo, représentant le ministre de l’Action sociale, parrain des journées de solidarité, a interpellé les étudiants à faire de la solidarité une préoccupation constante. Il a soutenu devant les participants qu’un pays comme le nôtre ne saurait espérer le développement sans un élan de solidarité collective.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya