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Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

Publié le mardi 24 mai 2022 à 22h35min

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Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie  par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

Le président Thomas Sankara disait que : « Devant des situations inextricables, quand le désespoir semble s’installer s’élève la victoire des persévérants ». C’est dans cet esprit qu’est né le 19 mai dernier le « Forum Ditanyè ». Ce nouveau-né a pour vocation de créer les conditions d’une réflexion profonde sur la meilleure façon de doter le Burkina Faso d’institutions politiques et d’une démocratie qui règlent les problèmes des citoyens afin qu’ils s’érigent en gardiens intrépides de ces instances. Les grandes lignes de ce nouvel « arbre à palabre » ont été dévoilées officiellement, ce mardi 24 mai 2022 à Ouagadoudou au cours d’une conférence de presse.

La nouvelle intrusion de l’armée dans la vie politique a créé plus que les autres fois, un dilemme, a soutenu le comité de pilotage du Forum Ditanyè d’entrée de jeu. Dans son discours, Dr Guy Yogo a indiqué qu’ « après les turpitudes des six années du gouvernement de Roch Kaboré, les Burkinabé dans leur grande majorité en étaient venus à souhaiter la fin de ce pouvoir qui avait vendangé leur grand rêve de l’après insurrection ». En clair, la démocratie dont ils avaient rêvé se révélait plus décevante que les difficiles années de Blaise Compaoré.

A l’entendre, l’amélioration, qu’ils avaient espérée, de leur condition de vie n’a pas été au rendez-vous. Pire, regrette-il, plusieurs millions d’entre eux se sont retrouvés à être des réfugiés dans leur propre pays à cause d’un terrorisme dont ils croyaient qu’il n’arrivait qu’aux voisins.

Dr Guy Yogo, porte-parole du comité de pilotage du « Forum Ditanyè »

Selon le comité, il est clair qu’un peuple déçu peut faire des choix incompréhensibles et parfois paradoxaux sinon comment comprendre que le même peuple qui, en 2015 a risqué tout pour contrer un coup d’Etat militaire peut, en l’intervalle de six ans, se montrer indiffèrent à un putsch militaire, celui du MPSR ? Depuis 60 ans, constate Dr Yogo, l’avènement des politiciens tout comme des militaires au pouvoir s’est toujours terminé dans la déception faisant tourner le peuple en rond. A quand la fin de cet éternel recommencement s’interroge le comité de pilotage du Forum Ditanyè
De son côté, l’ex président de la CENI (Commission électorale nationale et indépendante), Newton Ahmad Barry, a déclaré que « les 100 premiers jours du pouvoir des lieutenants-colonels, les Burkinabé, déboussolés se demandent s’ils n’ont pas abandonné le cholera pour la peste. »

Selon M. Barry, les expériences acquises dans ses postes de responsabilités lui ont appris une chose importante, ce qui lui permet d’affirmer sans risque de se tromper : « Il ne suffit pas d’être aux affaires pour changer les choses, c’est faux ! (Cette affirmation est en lien avec une question posée par un journaliste sur son passage à la tête de la CENI). La force du changement ce sont des idées et la preuve est que chaque fois qu’un régime politique arrive sans un idéal au pouvoir, il échoue lamentablement. A défaut, ils passent leur temps à se partager l’argent parce que c’est tout ce qu’ils savent faire car pour eux, il n’y a pas d’autres valeurs que le matériel. Quand on n’a pas d’idée on réveille des mauvais sentiments des citoyens (ethnique, communautaire etc.). En absence d’idée toute personne succombe à ces écueils (l’argent, les plaisirs bassement primaires…) »

Participants

« La pire des choses pour un pays, c’est l’instabilité politique. Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », a déclaré Newton Ahmed Barry. De l’avis de l’ex patron de la CENI, ce ne sont pas des dieux qui viendront nous gouverner, mais plutôt des humains. Et comme dit-il, il n’existe pas d’humain qui soit parfait, c’est pourquoi la première urgence serait d’engager des réflexions, d’imaginer des institutions et des garde-fous pour qu’un responsable défaillant puisse être mis de côté pour éviter l’instabilité politique permanente. A l’en croire, ce serait un échec collectif, une insulte des consciences que de laisser le sort de la patrie des hommes intègres entre les mains de quelques individus dépourvus des valeurs d’intégrités.

Dans l’immédiat, précise-t-il avec insistance, « nous devons réfléchir sur les institutions et notre démocratie pour qu’elles s’adaptent aux Burkinabè, non plus que les Burkinabè soient obligés de s’adapter à une démocratie et aux institutions copiées collées. Nous devons engager de larges concertations pour la constitution d’un Front démocratique pour constituer une veille démocratique autour de la présente transition, pour qu’elle ne s’écarte pas de sa vision qui est celle de la restauration du territoire national et le retour des PDI dans leur village respectif… »

En rappel « Forum Ditanyè » regroupe des Burkinabè connus et reconnus pour leur patriotisme et leur engagement au service de la nation. Aussi, il organise sa première conférence publique le 31 mai prochain à 14h dans l’enceinte de l’université Joseph Ki-Zerbo sous le thème : « Regard critique sur les rendez-vous manqués de la démocratie : Comment construire des institutions qui répondent aux aspirations des Burkinabè ? »

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 mai 2022 à 20:36, par tapsoaba_yassiki En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    ca fait plaisir de savoir que les bon gens n’ont pas abdiquer . si vous vous êtes droit que Dieu vous garde . dans le cas contraire vous subirez l’échec . Que Dieu vous garde et vous accompagne surtout

  • Le 25 mai 2022 à 02:07, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    D’abord la Democratie n’a jamais ete unique et universelle, car toute Democratie sert une Cause celle du Peuple Reellement ou Celle des Dirigeants politiques et leurs Allies que sont des Valets locaux de l’imperialisme international et du Neocolonialisme exploiteurs des Peuples. De ce point de vue Progressiste et revolutionnaire consequent, la premiere est Populaire et la secondaire est Bourgeoise ; donc ces deux Democraties sont Antinomique. De meme il y’a toujours deux Justice : Celle du Peuple Burkinabe et Celle de la Bourgeoisie et des Riches alliees aux puissances d’argents locales ou exterieures. Mais le Docteur Guy Yogo et ses compagnons du Forum Ditaniye devrait plutot creer une Alliance ou un Mouvement Ditaniye en tant que organisation de masses Populaires Burkinabe pour conscientiser et sensibiliser sur les Valeurs positives de la Democratie Populaire etant entendu que" Ditaniye" le Chant de la Victoire tire de la Revolution d’Aout 1983. Ainsi s’il doit devenir bien sur un Parti Politique ; il devrait se positionner dans obedience de la Gauche Revolutionnaire consequente avec base de Refondation et de reflections le Discours d’Orientation Politique reactualisee du President Thomas Sankara. Sinon les debats et les Forums depuis au moins 30 ans malgre des difficulties a toujours existes. Ditaniye ne doit pas etre seulement une organisations elitistes mais les gens du Peuple Burkinabe doivent constituer sa base militantes. De surcroit, Elle pourrait se retrouver dans un Front Uni Revolutionnaire et progressiste. Salut

  • Le 25 mai 2022 à 06:25, par Kiriki En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Qu’il soit droit ou pas, je ne lui pardonne pas le hold up électoral qui a d’ailleurs fini par avoir raison de Rock. Que croyez-vous MOnsieur BARRY ? Que vous êtes différents de ce Damiba et sa clicaille ? Vous êtes paroles, sauf que vous êtes civils et eux ils sont militaires. Mais je vais vous dire quelque chose. Je suis épaté par l’incapacité totale de nos responsables politiques de faire un temps soit peu montre d’intelligence collective. Si Rock lui même ne se proposait pas de ne pas se représenter, je reste encore abasourdi par le fait que vous ayez été tous incapables de l’en dissuader. Écoutez moi ! Ce coût d’état du 24 janvier, c’est pourtant vous qui l’avez plannifié, facilité, permis,programmé à ne surtout pas échouer. Je larmoie en écrivant, on ne sait plus ce qu’il faut ressentir, entre la pitié, la peur, ou le dégoût. Je suis tellement déçu de MonsieuHamed BARRY.

  • Le 25 mai 2022 à 07:24, par badini En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Si vous êtes intellectuel c’est pour apporter ce n’est pas pour détruire.Vous avez déjà pris position pour un camp, puisque vous enumerez une date.Que c’est a partir du 24/01/22 que les problèmes ont commencé.Vous êtes dans ce pays ? Oubien quand on n’est plus aux affaires forcément on devient opposant.Cest depuis 2015 si vous dormez il faut vous réveiller.Cest en trois mois on peut déraciner quelqu’un qui s’est installé depuis 7 ans ? De grâce vous êtes des "intellectuels" posons le ballon a terre. Ce que vous devez faire c’est des enquêtes pour voir pourquoi de l’argent avait été débloqué pour payer des avions de combat et on nous sert des criquets.Le Mali paye ses armes avec de l’or, où est parti notre or.? Damiba a stoppé une hémorragie dans plusieurs domaines.
    La mauvaise gouvernance,la corruption,la délation,le régionalisme rampant, tout ce qui est mauvais.Cest un président de la transition il va partir tout de suite, aidons le MPSR dans son boulot au lieu de vouloir lui jeter des peaux de banane.On a compris que Chez nous quand tu quittes la soupe tu deviens du coup opposant mais de grâce soyons ensemble.Cest depuis 2015 que les problèmes ont commencé.Si ça s’est aggravé c’est simplement parce que rien n’a été fait depuis pour contrer les terroristes.Un proverbe de Chez nous dit " le chat a laissé Celui qui l’a tué et se plaint avec celui qui enlève sa peau" Soyions juste simplement.

  • Le 25 mai 2022 à 07:41, par Manuel En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Bonjour
    Félicitations et bon courage à ces vaillants soldats de notre pays !
    Le mensonge ne peut pas prospérer longtemps, le rôle de l’armée est de défendre le pays pas de venir s’installer dans les salons feutrés de kossyam !
    Maintenant nous sommes tous responsables de cette situation dramatique en ayant laissé le mpp et ses filiales nous amener dans le trou.
    Dieu nous garde !

  • Le 25 mai 2022 à 08:32, par Dipama En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Enfin des gens qui nous font espérer qu’il existe encore de l’espoir pour le Burkina.comme dit le proverbe de le faso.net,.
    Du courage à vous.vous avez notre soutien

  • Le 25 mai 2022 à 08:36, par Omar Dao En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Mais où est passé le Dr Ra-Sablga Seydou OUEDRAOGO et son Free-Afrik ?
    Son silence depuis la formation du Gouvernement de transition est assourdissant !!

  • Le 25 mai 2022 à 09:31, par Yovis En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    De très bonnes intentions, pourvu que la volonté y soit et que l’avenir du Burkina Faso demeure l’objectif principal et exclusif.
    Souhaits bien de succès.

  • Le 25 mai 2022 à 09:37, par PIONG YANG En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Une belle lumière clignote. Dieu n’oublie pas ses enfants. Merci chers bonne personnes. Votre responsabilité me semble plus grande que celle de Damiba et ses sujets. Dieu vous garde et vous bénisse.

  • Le 25 mai 2022 à 10:39, par Blamako En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Et avant le 24 janvier 2022 nous avions avancé de combien de décennies ?
    Bon moment gorge chaude.

  • Le 25 mai 2022 à 15:27, par MyMy En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    - ILS ONT VENDU LE BURKINA-FASO AUX BANQUIERS-TERRORISTES (à Paris et à Bruxelles, sur le dos et la couverture de la CENI). ILS ONT TRUQUÉ LES ELECTIONS DITES PRÉSIDENTIELLES DE 2020 POUR PROLONGER NOS SOUFFRANCES. MAINTENANT, ILS VEULENT FAIRE LA MORALE AU COLONEL DAMIBA, ET NOUS FAIRE CROIRE QU’ILS AIMENT LE BURKINA. Quel culot...!

    En quoi notre pays a-t-il reculé ? Pouvez-vous nous expliquer cela ? Un individu qui n’a même pas fini sa licence à l’Université, et qui se prend pour un spécialiste du Développement. Bon sang..., je rêve. Les B-bê vous écoutent, "Monsieur-je-sais-tout".

    - DEPUIS LE DÉPARTEMENT D’HISTOIRE DE L’UNIVERSITÉ DE OUAGADOUGOU/JOSEPH KI-ZERBO, UN CERTAIN "... ... ... " A TOUJOURS ÉTÉ FOURBE PARASITE ÉQUILIBRISTE TRAÎTRE CYNIQUE IMPITOYABLE MANIPULATEUR MENTEUR (même pour 10cfa de jus de gingembre).

    SI LE MPSR NE FAIT PAS ATTENTION, IL SERA SURPRIS DE MANIERE SANGLANTE.{{}}
    MON COLONEL DAMIBA, DEPUIS FÉVRIER.2022, "ILS" SE PRÉPARENT POUR QUE LE SANG INNOCENT COULE ENCORE. NE NOUS TOURNEZ PLUS LE DOS.

  • Le 25 mai 2022 à 16:01, par Emm En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Une lueur d’espoir. Je vous souhaite beaucoup de courage. Dieu fasse que les rangs de votre forum grossisse, en attirant ce qu’il y a de meilleurs intellectuellement.

  • Le 25 mai 2022 à 17:47, par le Vigilant du Sahel En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Comme pour paraphraser Laurent BADO, je dirais que cette sortie tombe bien car le problème ne se trouve pas dans les activités condamnables des méchants mais du silence des hommes bien.
    Cela dit, notre système démocratique doit être repensé et donner toute la force aux militants de partis et non à un Président de Parti. Si tel était le cas, les militants du MPP auraient pu destituer Roch KABORE et choisir un autre Président pour terminer le mandat. En Afrique du Sud, l’ANC est au-dessus de tout et s’impose quand il le faut. Malheureusement, au Burkina, le Parti est lié à un individu, c’est sa propriété. Nos partis fonctionnent comme des entreprises individuelles. Les textes de nos partis doivent être revus.
    A l’épreuve du pouvoir, la Transition actuelle est en train de s’écarter des objectifs initiaux annoncés par le MPSR à savoir :
    - Reconquérir le territoire national en y associant la lutte contre la corruption sous toutes ses formes
    - le retour des déplacés internes (PDI) dans leurs localités.d’origine
    En s’entourant de démocratie et en voulant résoudre toutes les questions du Pays, la Transition actuelle ne peut pas jouer sa partition au rythme souhaité. Le délai étant de trois ans, il fallait aller à l’essentiel en s’assumant militairement.

  • Le 26 mai 2022 à 08:09, par Sidbéwindin Zoungrana En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Grave ! "On se surprendra de cette déclaration en raison de la qualité morale de la personne qui l’a faite". De ce FORUM, Ditanyè, on l’aurait pris au sérieux s’il était animé par de personnes sérieuses et probes sur lesquels l’on pourrait s’assurer d’une parfaite et bonne moralité. Mais que constate-t-on ? De telles déclarations par de personnes qui ont participé et/ou ont aidé à piller les fonds légaux de l’Etat à travers la mauvaise gestion du/des budgets à elles confiés, qui s’autorisent à critiquer la situation nationale de laquelle d’ailleurs elles sont et/ou doivent se considérer "COMPTABLES" ne peuvent que décevoir les burkinabé. Confidence doit leur être faites que des "Attentions" sont sur elles braquées et que demain sera demain pour des comptes qu’elles devront rendre. On n’est pas du tout pressé.

  • Le 26 mai 2022 à 16:45, par Bernard Luther King ou le Prophète Impie En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    «  La pire des choses pour un pays, c’est l’instabilité politique. Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays  »
    Cette declaration est une des preuves fracassantes que ce mouvement est sur le chemin de l’echec. Je n’en dirai pas plus, voir Albert Einstein. Ce mouvement, je l’ai apprecié à sa creation avec la presence de certains personnages que je vois pas ou peut-etre que je me trompe. Mais là n’est le probleme. Le probleme, c’est l’intellectualité ici devoilée qui fonde ce mouvement.
    - Bonjour à "MyMy". Par ailleurs, je n’entends plus parler de "Koro Yamyelé" un des anciens de ce forum LeFaso.Net. Que devient-il, lui qui semblait etre un averti des villes et des campagnes ? Avec les attaques terrorristes, je me fais des soucis à son adresse.
    Dieu reste Burkinabè

  • Le 27 mai 2022 à 08:37, par lewang En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Belle initiative. je propose que cette premiere conférence publique et memes les suivantes se fassent en Hybride c.a,d en présentielle et en ligne, çà suscitera une grande participation.

  • Le 27 mai 2022 à 08:39, par L’étudiant noir En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    J’ai servi cet homme loin et il ne me connait pas.J’ai vraiment aimé et j’approuve souvent ses idées.C’est un brave qui n’a pas sa langue dans sa poche et il assume jusqu’au bout.Honnêtement la transmission oh pardon je voulais dire la transition pèche beaucoup et c’est un peu décevant.Que Dieu nous protège de nos différentes affres.

  • Le 27 mai 2022 à 18:43, par Alexio En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Le MPRS est comme un nouveau medesin affecter a un nouveau post qui veut fermer les yeux aux acquis de son predecsseur. A ce rythme il se fera dans son propre filet sans poissons.

    Le Burkina-Faso qu on le veuille ou pas apres avoir s abreuver de la REVOLUTION SANKARISTE, et ses quatre ans de luttes couuronnees de succes et de bavures du a l imperfection inee de lhomme.

    Ce mouvement nous a demontrer que nous pouvons compter sur notre force pour battir une societe exemplaire de justice et de paix durable. En nous liberant notre genie createur, Alpha et Omega de la liberation un peuple versus la dictature du liberalisme economique destructeur de notre planete. La place de notre survie collective.

    De par ce constat pertinent, je doit conclure que personne ne pourra gouverner le Burkina-Fasos ans passer par les preceptes sankariste qui est plus rassembleur et motivateur.

    A cause de ses mots d ordres qui elevaient la grandeur du citoyen pour un but commun. La majorite de la population s y reconnaissait a ce mouvement inclusif et dynamique. Daniba doit retourner a cette source a abreuver.

    Avec une retouche adapter a notre ere du moment notre jeunesse n attend que un coup d envoi fans ce sens pour un contrat social.

    La sosiale democratie est la feuille de route intournable et salvateur. Un pari qui ait a gagner pour tous et le futur de notre chere patrie le Burkina- Faso, l heritage a leguer aux generations futures.

    A bon entendeur salut !

  • Le 27 mai 2022 à 23:51, par Zanminaminan SIMON LeCompaor Avec Cheveu et 2m de Hauteur En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    Le CDP n’ a jamais ete un parti. Il est revenu avec Damibs mais est reste toujours aussi biete biete comme avant. Sinon, fallait encadrer un peu votre soldat frustre sans culture de Damibs. Avec sa sortie a Bobo, soit vous le faites entre vous, la, bas, soit vous le laisser continuer ses connories et le peuple se charge proprement de lui. Il n’ est pas a la hauteur comme vous qui l’ avez envoyer. Si c’ etait le meilleur de la junte comme ca, vaut mieux de fallait prendre un Caporal meme. La, ca allait nous rendre curieux. Et ca allait nous exciter un peu. Il sait meme pas s’ envoyer. Il vient zouhouhouhou zaga zouhouuu comme Sotraco fache.
    Si c’ etait un officier de la generation Eyadiman, la on pouvait comprendre. Mais un oficier des annees 2000 ? C’ est quoi qui n’ a pas marcher au PMK ? C’ est as une ecole d’ elite ? Elite, la, c’ est dans le produit qu’ on connait ca, hein. Sinon si c’ est ca la, la, vraiment... On va Dizapiar. Ouais, on va dizapiar. C’ est Simon 2m qui parle. C’ est pas le Koimbre de Koumbissiri.

  • Le 28 mai 2022 à 22:02, par PLACCA En réponse à : Burkina : « Depuis le 24 janvier 2022, nous avons reculé d’une décennie par rapport aux problèmes du pays », Newton Ahmed Barry

    PLACCA

    … Pour priver les putschistes d’alibis. Si un coup d’État paraît invraisemblable au Ghana, au Cap-Vert ou au Sénégal, c’est parce que la démocratie, dans ces pays, a atteint un niveau de maturité tel que les problèmes les plus graves se résolvent autrement que par les armes, et que les militaires ne peuvent oser se substituer à l’élite politique.
    Au Mali, la croissance devrait stagner, cette année, selon la Banque mondiale, qui prévoit qu’elle pourrait même s’avérer négative. Cette contre-performance découlerait de l’effet conjugué de la persistance de la violence armée et des sanctions économiques de la Cédéao. L’économie malienne serait-elle sur le point de s’écrouler ? Les sanctions marcheraient-elles donc ?
    Qu’elle s’écroule ou pas, cela ne profitera à personne. Ces sanctions intempestives, sans « plan B », n’ont fait que confirmer l’impasse d’une décision autoritaire, qui a sous-estimé ce que la Cédéao avait à y perdre. Pour avoir trop souvent gardé un mutisme gêné pendant que l’on massacrait, ici la Constitution, là la population, la Cédéao a contribué à générer les conditions déterminantes pour les coups d’État, désormais bel et bien de retour en Afrique de l’Ouest. Et la Cédéao ne peut ordonner aux putschistes de regagner immédiatement leurs casernes, en espérant être écoutée.
    C’est le signe que le temps est venu de laisser les peuples assumer leurs erreurs, plutôt que de vouloir leur imposer des choix que l’on croirait bons pour eux. S’ils veulent applaudir les putschistes, à eux de l’assumer. Regardez donc comme le peuple soudanais souffre, se bat, dans l’indifférence, pour mettre fin à la confiscation du pouvoir par une junte brutale et perfide ! Il souffre. Mais, tôt ou tard, il prendra le dessus, et la victoire découlant de cette abnégation ne sera que plus solide, plus durable.
    Laisser les Maliens s’assumer, c’est aussi s’abstenir d’alimenter ce qui peut les distraire. Comme cette impression d’être toujours en train de se battre contre un adversaire, sinon un ennemi extérieur. Pendant ce temps, les putschistes ne répondent de rien. Lorsque Rawlings prend le pouvoir au Ghana, en 1979, il n’a pas besoin de deux discours pour que ses jeunes compatriotes comprennent où il veut conduire la nation. C’est cela, le leadership visionnaire ! Il leur a fallu tant et tant d’efforts, mais, au bout, le Ghana qu’ils ont bâti offre l’épanouissement à tous les talents. Un président sortant peut y être battu après son premier mandat. Et si le peuple lui en accorde un second, jamais il n’oserait des manœuvres pour s’en offrir un troisième.
    Faut-il comprendre que certains putschistes prennent le pouvoir sans aucune vision ?
    C’est l’impression que l’on a, parfois, avec ces pléthores de conseillers plus ou moins occultes autour des putschistes, qui rivalisent d’autant plus de zèle que leur destin, souvent, est éphémère.
    Lorsque la voie que vous lui indiquez est claire, cohérente et convaincante, et que vos priorités ne vont pas changeantes, votre peuple vous suivra, cinq ans, plus, s’il le faut, dès lors que vous lui inspirez suffisamment confiance pour le protéger, le défendre et l’élever vers un destin clément.
    Justifier un coup d’État par les seules erreurs ou les incohérences des prédécesseurs ne saurait suffire, pas plus que la promesse de corriger ces erreurs ne peut légitimer un régime d’improvisation permanente, sans obligation de résultats. À l’évidence, la Cédéao est incapable de remettre en selle les chefs d’État renversés. Pourquoi, alors, ne pas s’essayer à prévenir les coups d’État ? Après tout, si, au milieu de la nuit, l’on vous annonçait qu’il y a un coup d’État au Ghana, au Cap-Vert ou au Sénégal, vous répondriez que c’est une plaisanterie ! Parce qu’en Afrique de l’Ouest, la maturité démocratique, dans ces États (et dans deux ou trois autres), rend les coups d’État à peu près inimaginables. Pourquoi, alors, chaque nation ne travaillerait-elle pas pour se hisser à ce niveau, qui priverait les apprentis-putschistes d’alibis pour perturber la vie politique ?

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