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Enseignement chrétien : Les évêques refléchissent sur la relance des activités de l’ISAPEC

Publié le jeudi 8 décembre 2005 à 07h00min

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Du 5 au 7 décembre 2005 se tient à Ouagadougou une rencontre des évêques de la Commission épiscopale régionale pour l’éducation catholique. Cette réunion vise à relancer le projet de mise en place d’une structure de formation initiale et continue des cadres de l’enseignement chrétien et méthodiste.

Pour fixer les orientations générales et effectuer les arbitrages indispensables à la reprise des activités de l’Institut supérieur pour la promotion de l’éducation chrétienne (ISAPEC), les évêques de la Commission épiscopale régionale pour l’éducation catholique sont en concertation du 5 au 7 décembre 2005 à Ouagadougou. La rencontre fait suite à celle des directeurs ou secrétaires nationaux de l’enseignement catholique, protestant et méthodiste du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Tchad tenue à Ouagadougou du 1er au 3 décembre 2005.

Ces techniciens de l’éducation ont passé au crible toutes les questions relatives au bon fonctionnement de l’ISAPEC en vue de permettre aux évêques de la Commission épiscopale régionale d’éducation catholique de prendre des décisions pertinentes pour relancer les activités de cet institut.

Créé sur l’initiative des directeurs ou secrétaires nationaux de l’Enseignement catholique francophone, réunis en février 1993 à Bamako (Mali), l’ISAPEC a pour mission d’améliorer les capacités pédagogiques et augmenter les performances des établissements chrétiens. Ainsi, en une décennie de fonctionnement, des centaines de chefs d’établissements, d’encadreurs pédagogiques et d’enseignants de 17 pays d’Afrique ont été formés.

Depuis quelques temps, cette structure de formation initiale et continue des cadres de l’enseignement est en panne. C’est pour remédier à cela que les évêques vont en trois jours de travail, identifier les différentes anomalies de fonctionnement et déterminer les modalités d’une éventuelle reprise des activités de l’institut.

Régine ZERBO

Sidwaya

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