C’était sous la présidence du gouverneur de la région du Centre-Ouest Baworo Seydou Sanou et en présence de représentants des ministres de la Justice, garde des Seaux et de la Promotion des droits humains ainsi que de l’ évêque de Koudougou.

L’objectif du projet sensibilisation et formation à la culture de la justice et de la paix dans le diocèse de Koudougou est d’aider les chrétiens à exercer leur fonction de prophètes, de sentinelles pour tirer la sonnette d’alarme et œuvrer à rétablir et à promouvoir le justice et la paix, fondements d’une paix durable dans toute cité. L’idée de mettre en place une telle structure remonte à 1965 lorsque le Concile Vatican II a demandé la création d’un organe de l’Eglise catholique chargé d’inciter la communauté catholique à promouvoir l’essor des régions pauvres et la justice sociale au niveau international.

Répondant à cet appel, le Pape Paul VI crée en 1967, la Commission pontificale justice et paix, dont le siège est à Rome. En avril 2003, une commission justice et paix est mise en place au niveau national au sein de la Conférence épiscopale. En 2004, le diocèse de Koudougou se dote, à son tour, d’une Commission diocésaine justice et paix afin de se pencher sur les différents cas d’injustice et de violence sous leurs multiples formes.

C’est dans ce contexte socioéconomique et culturel, caractérisé par la dégradation de la justice et de la paix, que le projet « Sensibilisation et formation à la culture de la justice et de la paix » dans le diocèse de Koudougou a été élaboré. Sa mise en œuvre traduit la volonté manifeste des autorités diocésaines de l’Eglise-Famille de Koudougou, et des communautés de base de contribuer à une véritable promotion de la justice et de la paix au sein de la société.

C’est dans ce sens que l’évêque de Koudougou son excellence monseigneur Basile Tapsoba a indiqué dans son discours, qu’à la suite de l’exemple de Jésus-Christ, l’Eglise catholique travaille et se dévoue en permanence à la justice et la paix dans le monde entier sans distinction de races, d’ethnies, de culture, de religion, de sexe et de conditions sociales.

Le gouvernement, pour sa part, a, au nom du gouvernement, salué l’engagement de l’Eglise qui n’a de cesse de prêcher et d’agir pour la promotion d’un monde meilleur de justice et de paix aux côtés de l’Etat.

Le projet lancé est financé par l’Union européenne et le Fonds d’appui à l’Etat de droit (FAED), et c’était le lieu pour l’ensemble des intervenants de leur témoigner toute leur reconnaissance. C’est un projet qui sera dirigé par Madame Thérèse Koulidiati, responsable de la Commission diocésaine justice et paix.

François KABORE

Sidwaya