72 heures du motard : La sensibilisation au port du casque et au respect du code de la route
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“Les 72 heures du motard” se sont achevées dans un cadre convivial ce lundi 1er novembre 2021 sur le site de “La ville nouvelle Yennenga”, dans la commune de Koubri. Sponsorisés par la Compagnie générale des entreprises (CGE) Immobilier, ces trois jours de sensibilisation qui ont réuni environ 600 motards venus de divers pays, notamment du Mali et de la Côte d’Ivoire, ont été placées sous le thème « moto et sécurité humaine ».
Donner une autre image du Burkina Faso autre que celle perçue de l’extérieur du fait de la crise sécuritaire qui accable le pays et impulser un changement de mentalités pour susciter un comportement responsable chez les usagers de la route, en matière de circulation routière, c’est le but principal des “72 heures du motard” qui ont eu lieu du 30 octobre au 1er novembre 2021 à Ouagadougou.
Durant ces trois jours de sensibilisation dans la capitale, tout en veillant au respect du code de la route, les motards ont eux-mêmes été des exemples pour les citoyens, en portant chacun un casque de protection en vue de mettre en exergue l’importance de son usage dans la circulation routière.

« Vous constaterez qu’au sein des motards du Faso et des clubs frères tout le monde a son casque. L’objectif c’est d’amener tous les usagers de la route à avoir leurs casques afin d’être protégés en cas d’accident », a fait savoir Abdel Aziz Konaté, coordonnateur des 72 heures du motard.
Le faisant dans la convivialité et la gaieté, les motards ont voulu montrer à la face du monde que la situation du Burkina Faso n’était pas apocalyptique et que le pays se portait plutôt bien malgré les défis sécuritaires, au regard des activités qui s’y mènent et du processus de développement qui se poursuit.

Ainsi, les activités menées lors des 72 heures du motard ont connu leur apothéose sur le site de “La ville nouvelle Yennenga”, un projet porté par CGE-immobilier en vue de contribuer au développement de la nation.
La vision de CGE étant de bâtir une ville futuriste “La ville nouvelle Yennenga”, sur environ 700 hectares abritant 20 000 logements pour 100 000 habitants, où règnent sécurité, cohésion sociale et convivialité, elle a jugé nécessaire d’accompagner cette initiative qui est en adéquation avec son projet.

« Le message véhiculé à travers les 72 heures du motard qui est celui de la sécurité entre dans le cadre de l’aménagement des villes. Nous avons donc pris le pari de construire une ville où il fera bon vivre avec le maximum de sécurité permettant à tout le monde de se déplacer sereinement. Pour dire que la mobilité urbaine sera bien étudiée pour fluidifier la circulation des populations », a expliqué Brahima Ouattara, directeur général adjoint de CGE-Immobilier.

Solidaires entre eux, les motards du Faso ont bénéficié du soutien des clubs frères de plusieurs pays qui ont répondu présents à l’appel.
« Venir à moto au Burkina Faso est totalement différent de faire le trajet en voiture. Parce que sur un engin à deux roues, on sent la population. On ressent la chaleur humaine chaque fois que nous traversons les villes, les gens applaudissent et viennent vers nous pour nous accueillir. On sent vraiment qu’on leur procure de la joie et qu’on apporte quelque chose », a confié Sidikou Oumarou, représentant la délégation des motards du Mali.

« C’est un devoir et surtout un plaisir pour nous, de venir soutenir nos frères du Burkina parce qu’ils ont beaucoup fait pour nous. Vous ne pouvez pas imaginer lorsque nous organisons nos festivals combien ces derniers contribuent à travers divers dons à leur réussite. C’était donc l’occasion de leur renvoyer l’ascenseur afin que cette première édition soit l’étape d’une longue série de 72 heures des motards », a-t-il renchéri.
La solidarité africaine prime au-delà de toutes choses, c’est ce qu’a laissé entendre le représentant de la délégation des motards de Côte d’Ivoire, Samer Sahly.

Pour lui, leur présence est une manière de remercier leurs confrères du Burkina Faso pour leur avoir rendu visite dans le passé. Il confie qu’étant venus en nombre réduit au départ à cause de la crise sécuritaire, ils ont été agréablement surpris de voir le dynamisme des populations et l’évolution du pays malgré les adversités.
C’est donc un message d’assurance qu’il compte transmettre à ses frères et sœurs ivoiriens dès son retour au bercail.
Hamed NANEMA
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