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FESPACO 2021 : « Nous pouvons dire que nous sommes prêts », rassure le comité d’organisation

Publié le jeudi 7 octobre 2021 à 22h45min

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FESPACO 2021 : « Nous pouvons dire que nous sommes prêts », rassure le comité d’organisation

La 27e édition du FESPACO aura lieu du 16 au 23 octobre 2021. Avant l’événement, le comité d’organisation travaille d’arrache-pied pour réussir la fête du 7e art africain. Pour l’heure, tout se passe bien. C’est l’assurance donnée par la présidente du comité d’organisation, Alizeta Dabiré\Sawadogo, par ailleurs secrétaire générale du ministère de la Culture, des arts et du tourisme. C’était au cours d’un entretien qu’elle nous a accordé le 1er octobre 2021.

Lefaso.net : Le comité d’organisation du FESPACO a été installé. Vous en êtes la présidente. Comment voyez-vous votre mission ?

Madame Alizeta Dabiré\Sawadogo : Je vous remercie pour l’opportunité que vous m’offrez de m’exprimer à travers votre journal électronique. Présidente du comité national d’organisation du FESPACO est un grand challenge au regard de l’aura de ce festival, tant à l’intérieur du Burkina Faso, qu’à l’extérieur. Aussi, c’est la 1re édition après le cinquantenaire de la création de ce festival. Je suis consciente que c’est une importante mission que j’ai acceptée et avec les hommes et les femmes, professionnels ou non, qui ont bien voulu nous accompagner, nous gagnerons le pari de cette biennale.

Quels sont les défis qui s’annoncent ?

Les défis sont ceux de toute grande manifestation, à savoir la mobilisation des ressources, tant financières que matérielles, en passant par les ressources humaines. Nous organisons également ce festival dans le contexte national que tout le monde connaît : les défis sécuritaire et sanitaire. Au regard de la provenance des festivaliers, ce sont véritablement des défis qu’il faut relever pour rassurer les uns et les autres et redorer la destination Burkina Faso.

Nous sommes à quelques semaines de l’événement, comment vont les préparatifs ?

Après l’installation officielle du comité national d’organisation le 16 septembre dernier, les membres se sont immédiatement mis à la tâche. Les réunions se tiennent d’une part entre les membres des commissions et d’autre part entre les présidents et vice-présidents des commissions et la coordination. Les activités se déroulent normalement et nous avons l’appui des autres départements ministériels dont les compétences sont nécessaires au succès de l’organisation.

Êtes-vous prêts pour la tenue de l’événement ?

Au jour d’aujourd’hui, nous pouvons dire que nous sommes prêts. En effet, il faut rappeler que le FESPACO est un établissement public à caractère administratif de l’Etat, avec ses attributions régaliennes. Ce qui fait que le comité d’organisation vient en appoint à ce qui a déjà été fait.

Une édition d’après cinquantenaire. Comment voyez-vous cette 27e édition ?

Il faut reconnaître qu’organiser la 1re édition après le cinquantenaire, n’est pas une chose facile, dans la mesure où pour l’organisation de ce cinquantenaire, tout a été mis en œuvre pour célébrer le cinéma africain à la hauteur des ambitions du Burkina Faso. Ce qui fait que d’aucuns pourraient penser que c’est une édition au rabais, alors qu’il n’en est rien. Ce sera une édition ordinaire, organisée avec toute l’attention qui sied et nous pensons qu’au soir du 23 octobre 2021, tous les festivaliers seront comblés.

La cinémathèque, après les inondations, a-t-elle été restaurée ou pas ?

La cinémathèque a été restaurée après les inondations et elle joue pleinement son rôle actuellement.

Le Burkina, c’est aussi l’insécurité et la pandémie à coronavirus, quelles sont les dispositions prises à ce niveau ?

Dans le comité national d’organisation, nous avons une commission sécurité et une commission santé. Les deux responsables travaillent à relever ces deux défis que j’ai cités plus haut. Sur le plan sécuritaire, des mesures sont déjà en train d’être prises pour sécuriser tous les sites abritant les activités.

Sur le plan sanitaire, des mesures seront également prises pour le respect des mesures barrières (dispositifs de lavage des mains, savon liquide, eau propre, gel/solution hydroalcoolique, serviettes à usage unique, poubelles) dans tous les sites, afin de rompre la chaîne de contamination.

Les festivaliers venant d’autres pays sont invités à disposer d’un résultat de test covid-19 négatif fait par PCR datant d’au plus cinq jours. Aussi, faudrait-il que les festivaliers et les visiteurs acceptent se soumettre aux directives de lutte contre la covid-19 en vigueur dans le pays : il s’agit, entre autres, du port obligatoire du masque, du lavage régulier des mains au savon ou friction au gel/solution hydroalcoolique, de la distanciation physique d’au moins 1 mètre.

Dimitri Ouédraogo
Lefaso.net

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