« Connaître les mystères du royaume de Dieu, comprendre les paraboles du royaume de Dieu, savoir utiliser les clefs du royaume de Dieu, pour un véritable succès dans ce monde » est le thème retenu pour la quatrième édition de la Conférence internationale des serviteurs et servantes du Christ de Ouagadougou (CISCO).

La présente édition a accueilli sept mille (7000) participants venus de quinze (15) pays d’Afrique. A ceux-ci s’ajoutent mille cinq cents (1500) délégués venus des quarante-cinq (45) provinces du Burkina Faso. Bien d’autres participants sont venus des Etats-Unis d’Amérique et d’Europe. Au total, quarante cinq (45) dénominations chrétiennes prennent part à la rencontre.

Compte tenu du fait que la présente édition se déroule en période de campagne électorale pour la présidentielle de novembre 2005 au Burkina Faso, le Pasteur Mamadou Philippe Karambiri, l’hôte de la conférence explique : « nos préoccupations et nos prières portent sur le bon déroulement de la campagne pour tous les candidats en termes de santé, protection, sécurité, déplacement...., le respect mutuel des candidats les uns envers les autres, l’attitude de non violence des militants de chaque candidat dans les villes et villages ».

Le Pasteur Karambiri espère que le candidat choisi sera celui d’un consensus national pour un devenir meilleur du Burkina Faso afin que les populations vivent dans un mieux-être spirituel, moral, économique et social. « Une économie forte et prospère pour nos nations, basée sur une réforme morale, un renouveau d’éthique et une paix sociale, le tout englobé d’une authentique foi en Dieu, tels sont mes souhaits pour vous, vos pays au sortir de cette conférence, édition 2005 », a-t-il renchéri à l’endroit des autres participants.

La nécessité de la prière

Selon le Pasteur Karambiri, l’avenir des nations dépend en grande partie des croyants qui, par leurs prières, leur sagesse, leurs conseils, leur vie, devraient influencer positivement les décisions de l’exécutif, les lois du législateur, les arrêts du pouvoir judiciaire et le quatrième pouvoir (la presse). De son avis, cette édition va aider les serviteurs et servantes du Christ à revenir sur les anciens sentiers empruntés jadis par leurs prédécesseurs, Abraham, Paul, Jean et autres. « Ce sont des sentiers où nous devons marcher dans l’intégrité sans aucune forme d’intégrisme, de pureté sans apparence extérieure, d’unité dans la diversité et d’amour sans hypocrisie », a-t-il précisé.

La CISCO est une école des ministres de Dieu. C’est un creuset de toutes les dénominations chrétiennes, un cadre de brassage de serviteurs et servantes de Dieu aux expériences diverses, un point de convergence de ministères.

Dans un tel cadre de rencontre spirituelle, l’esprit de collaboration, de tolérance etc. ne peut que naître, se développer, ouvrant ainsi la voie à une plus grande diffusion de l’Evangile du Christ et une collaboration pacifique des différentes composantes des populations. La cérémonie d’ouverture a été agrémentée par des danses et chants d’adoration, de louanges et d’action de grâce.

Aimé Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)
Sidwaya