Ce séminaire a été organisé par le PNUD en partenariat avec les universités africaines de Cameroun, Burkina Faso, Mauritanie, Sénégal, Centrafrique, Bénin. Durant 6 semaines, les participants ont tenté de donner un sens au thème "intégrations du VIH/Sida dans le curriculum des universités africaines".

Au cours de cet atelier, les participants se sont doté d’outils et les connaissances nécessaires pouvant permettre la sensibilisation aux stratégies de sécurisation de nos campus universitaires.

Dans un monde où le problème du VIH/Sida est devenu très récurrent, a dit le représentant du PNUD au Burkina Faso, il est fort louable que la lutte soit aux plus haut degré. Les sociologues, les psychologues, les anthropologues qui constituent la lumière dans la sensibilisation doivent reconnaître que leur rôle est capital. La lutte doit non seulement concerner les universités mais elle doit être l’affaire des acteurs des autres domaines de la société. Ainsi la lutte doit avoir une dimension culturelle, sociale et économique, "Le problème du VIH/Sida ne doit plus être un sujet tabou", a-t-il conclu.

Les Universités francophones d’Afrique disposeront désormais du matériel informatique et des projections numériques qui faciliteront la sensibilisation de la jeunesse contre le VIH/Sida.

La cérémonie de clôture de cet atelier a été présidée par le Chancelier de l’université de Ouagadougou, M. Alfred Traoré représentant le ministre de l’Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique ayant à ses côtés le représentant du PNUD au Burkina, le ministre président du Comité national de lutte contre le Sida, les vice-présidents de l’université de Ouagadougou.

A la fin de la cérémonie, des certificats de participation ont été remis aux pays participants.

Bouma Ernest NEBIE
Sidwaya