Dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Japon, le Pays des hommes intègres reçoit des aides dans plusieurs domaines dont celui alimentaire.
Présents à Ouagadougou ce jeudi 4 mars 2021, les membres du Comité consultatif avaient pour mission de faire le point de la gestion des aides alimentaires de 2018 et 2019.

« La concertation de ce jour porte sur le point des activités réalisées dans le cadre de l’aide alimentaire japonaise afin de garantir une meilleure gestion de ladite aide », a souligné Kato Satoko, première secrétaire de l’ambassade du Japon au Burkina.
La réunion a eu comme menu les aides de 2018 et 2019. Pour Mme Kato, le KR est destiné à combler le déficit céréalier que connaît le Burkina Faso. « Les Burkinabè sont devenus de grands consommateurs de riz mais la production locale couvre à peine 50% des besoins », a-t-elle ajouté.

Kato Satoko, première secrétaire de l’ambassade du Japon au Burkina Faso

En 2018, l’aide alimentaire du Japon au profit du Burkina est estimée à 7 149,914 tonnes. Celle de 2019 s’élève à 4 166,67 tonnes de riz.
Selon Lamourdia Thiombiano, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, une partie de ces aides a été cédée à des opérateurs économiques et l’autre partie distribuée à des associations caritatives.

« Pour le KR 2018, sur un volume total de 7 060,147 tonnes de riz sain réceptionné, 5600,220 tonnes ont été cédées aux opérateurs économiques et 1 459,927 tonnes distribuées gratuitement à plus de 100 associations caritatives dont 900,03 tonnes au Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (Conasur). Au titre de l’année fiscale 2019, le gouvernement du Japon a consenti, au profit des populations laborieuses du Burkina, une aide en riz d’une quantité contractuelle de 4 166,67 tonnes. Cette aide, d’une valeur de 1,5 milliards de francs CFA, tous services compris, a fait l’objet d’un accord signé entre les deux pays », a indiqué le secrétaire général.

Ces aides alimentaires ont permis au gouvernement burkinabè de faire face aux besoins des populations. Leur gestion a été faite selon les règles et le bilan est désormais aux donateurs.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net