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Observatoire national des faits religieux : Les membres en conclave pour mieux appréhender l’année 2021

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Publié le jeudi 17 décembre 2020 à 12h14min

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Observatoire national des faits religieux : Les membres en conclave pour mieux appréhender l’année 2021

L’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) tient sa 5e session ordinaire du 16 au 18 décembre 2020 à Kombissiri. C’est le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, en présence des autorités locales et des partenaires techniques et financiers, qui a procédé à l’ouverture des travaux.

Etablir le programme des activités pour l’année 2021 et renforcer les capacités des membres pour faire du dialogue inter-religieux et la coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses, un pilier de la cohésion sociale au Burkina. Tel est l’objectif de cette rencontre entre les membres et les points focaux de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR).

Ainsi du 16 au 18 décembre 2020, dans la cité de la patate douce (Kombissiri), les membres de l’ONAFAR, au cours de cette session, vont renforcer leurs connaissances pour faire face aux différentes sollicitations liées aux dérives dans la pratique de la religion dans un contexte de laïcité.

Un aperçu des participants

La rencontre a connu la participation des nouveaux membres de la religion traditionnelle qui font partie désormais de l’ONAFAR. Cette cinquième session ordinaire servira non seulement de tremplin pour mettre les nouveaux membres au même niveau de compréhension que les anciens sur le rôle de la structure, mais aussi d’examiner, d’adopter le rapport d’activité annuel, de renouveler le bureau de l’ONAFAR pour 2021. « On a quatre missions. La première c’est la veille et l’observation à travers le réseau des points focaux. La seconde est une mission d’expertise. Cette expertise consiste à aider le Conseil supérieur de la communication à évaluer le discours sur le plan théologique. Ensuite une mission de prévention et de gestion des conflits. Elle est l’une des missions principales de l’ONAFAR. Nous faisons plutôt de la prévention pour qu’il n’y ait pas de conflit, parce qu’en matière de religion, quand on arrive au conflit, il devient très compliqué à résoudre. Pour la prévention, nous avons trois cibles à savoir les médias confessionnels, les leaders religieux et la jeunesse » a décliné le président de l’ONAFAR, l’abbé Jean Baptiste Sanou. C’est donc l’occasion pour les nouveaux membres de l’Observatoire de mieux cerner le fonctionnement de la structure.

Le président de l’ONAFAR, l’abbé Jean Baptiste Sanou

2020, année du renforcement de la cohésion sociale

Pour l’année 2020, selon le président de l’ONAFAR, l’Observatoire s’est illustré dans le renforcement de la cohésion sociale au Burkina grâce à la présence de ses membres dans la région du Centre, de ses 48 membres focaux dans les douze autres régions et de ses 24 points focaux dans six communes frontalières des régions de l’Est et du Centre-Est.

Photo de famille des participants

Il a aujourd’hui un vaste réseau d’observateurs des faits religieux et d’acteurs de la prévention et de la gestion des conflits à caractère religieux. « En dépit de la maladie à coronavirus, nous avons pu réaliser plusieurs activités. Au total, on a pu mener dix-huit activités soit trois chaque deux mois et c’est un vraiment un bilan satisfaisant » a-t-il ajouté.

Dans cette démarche de contribuer à renforcer les bases d’une coexistence pacifique entre les communautés religieuses, l’ONAFAR compte mettre en service un numéro vert pour réguler les pratiques religieuses au Burkina et de promouvoir le respect et la coexistence pacifique entre croyants de différentes religions.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo

« La création de cette structure mise en place en 2015 fait suite à un constat. Dans ces deniers temps, nous avons remarqué des discours haineux. De ce fait, il était tout à fait normal qu’on mette en place cette structure. Elle va non seulement observer l’ensemble des faits, les répertorier pour faire des missions de médiation et des missions de sensibilisation. Et c’est dans ce cadre que le gouvernement va mettre à leur disposition des moyens pour permettre à la structure de jouer pleinement son rôle », a souligné le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo.

Depuis sa création en 2015, les membres se sont résolument engagés à atteindre l’objectif principal de l’Observatoire qui est de promouvoir la coexistence pacifique entre les communautés religieuses, la dignité et la liberté de chacun dans le respect des différences de croyance de culture et d’opinion.

Issoufou Ouédraogo
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