Actualités :: Les vendeurs de sable

Il n’y a pas de sot métier.C’est ce qu’ont compris les
venduers de sable de la ville de Ouagadougou ; en en
faisant leur gagne-pain.

Travailler le sable : difficilement compréhensible à
prmière vue. C’est pourtant un secteur qui fait vivre
de nombreuses intelligences au Burkina et à
Ouagadougou plus spécifiquement.

Il est 9H,ce dimanche. La pluie qui est tombée la
veille sur la ville, après plusieurs jours de
chaleur,a laissé des traces, notamment au niveau du
pont de Dasasgho, à la sortie est de la ville. Le canal
que le gouvernement a mis en chantier pour près de 2
milliards de francs, est en voie d’achèvement.

C’est au niveau de ces fondations submergées d’eau, que des
dizaines de personnes s’activent. A l’aide de pelles et
de sceaux, hommes et femmes s’échinent à la construction de mottes de sable. Ce sable sera revendu
plus tard, entre 2000F et 4000F selon l’importance de
la charge.

Aussi,c’est à qui produira la plus grande
quantité de sable.La difficulté de la tâche (il faut
descendre à des profondeurs, souvent très grandes,au
risque de se blesser)recquiert de la part ces soldats-
courage,de la force certes, mais aussi et surtout de
l’ingéniosité.

Les "mines de sable" sont donc reparties
entre les bras valides d’une même équipe,et souvent à
travers toute la ville. Courageusement,patiemment,les
sceaux sont remontés en surface, avec la satisfaction
du devoir accompli.

Le travai du sable nécéssite des sacrifices énormes : se
lever très tôt, avoir beaucoup d’énergie et se
contenter du peu que l’on gagne.

Le marché est vivace à Ouagadougou, avec la politique
de lotissement, qui oblige les entrepreneurs à recourir
aux matériaux de construction dont le sable fait
partie. Cependant,les conditions de travil ne sont pas
toujours les meilleurs. Mais l’éssentiel pour ces
hommes et femmes se trouve ailleurs ; dans le petit pain
que leur fournira ce providentiel sable.

juvénal somé
Lefaso.net

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