Actualités :: Rafle de racoleuses à Ouagadougou : Un travesti de 14 ans dans les (...)

Dans la nuit du 24 au 25 mai 2004, la police municipale a raflé dix-neuf (19) racoleurs dont un travesti. Un adolescent, âgé de 14 ans n’avait que ses yeux pour pleurer. Né le 31 août 1990 en Côte d’Ivoire, Raoul Ouédraogo, a été pris par la police municipale, juste après un rendez-vous avec un Blanc qu’il fréquente depuis une semaine.

A la question de savoir pourquoi il s’était déguisé en fille, il a répondu que "c’est le Blanc" qui me demande de m’habiller comme une fille à chaque fois que nous devons sortir ensemble. Il ne veut pas que les gens s’aperçoivent que je suis un garçon". A la question de savoir ce que le petit Raoul tirait d’une telle relation, il a avoué que : "C’est pour subvenir à mes besoins et payer mes études. Je n’ai jamais connu mon papa et ma mère aussi m’a abandonné. Je suis fatigué de vivre dans la rue où j’évolue depuis ma petite enfance".

Raoul a soutenu qu’il a successivement fréquenté trois Blancs (précisément des homosexuels pédophiles). Entre deux sanglots, il a expliqué que c’est malgré lui qu’il accepte de torturer son sphincter (muscle de l’anus), de faire la pipe, ce qui lui vaut dix mille (10 000) FCFA par service rendu. Mais, l’actuel partenaire de Raoul, lui a acheté un portable. Malheureusement pour lui, les voleurs s’en sont emparés.

De l’avis du commandant Pierre Claver Konsimbo, c’est une première du genre pour la police municipale particulièrement d’avoir affaire à un travesti. Il a tous les atouts d’une femme.

Le commandant a, par ailleurs, expliqué que les rafles témoignent de la participation de la commune à la lutte contre le VIH/Sida et les IST. Récemment, la police municipale a ouvert un régistre où l’on peut trouver la photo, le nom et prénom, l’âge, la nationalité, la date d’entrée et de sortie des racoleuses à la police. "En faisant cela, nous arriverons à vérifier la régularité de leurs actes. Et en collaboration avec nos partenaires, nous canaliserons nos efforts pour récupérer des racoleuses".

En attendant, chaque racoleur doit payer une somme forfaitaire de quinze mille (15 000) FCFA.
Quant au travesti, il sera remis à la police judiciaire pour atteinte aux mœurs.

Sidgomdé


Humeur
Ces pédophiles du Nord qui pervertissent nos mœurs

Le Burkina est certes un pays paisible, un vivier touristique qui draine pas mal de touristes. Mais doit-on accepter tous genres de tourismes et de touristes au pays des Hommes intègres ?

S’il est vrai que le petit Raoul, le travesti est abusé par ces Blancs pervers qui, tout honte blue, parcourent notre territoire à la recherche de plaisirs obscènes, il y a lieu de prendre des mesures énergiques avant qu’il ne soit trop tard. Sinon, comme Raoul, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer après le passage de ces rapaces sexuels.

A bon entendeur, salut !


Le phénomène de la prostitution prend des proportions inquiétantes au Burkina Faso. C’est ce qui a contraint la police municipale à prendre des mesures de précaution depuis 1995. De l’avis du commandant Konsimbo, il faut, en plus des rafles, faire un travail de conscientisation de la société et de tout le monde sans exception. "Les parents doivent veiller aux entrées et sorties de leurs enfants et leurs inculquer les bonnes règles de conduite".

Le commandant a ainsi déploré le fait que ces fillettes soient des vendeuses ambulantes et sillonnent les débits de boissons à des heures tardives. Selon lui, c’est un commerce qui ne rapporte pas gros mais qui favorise la délinquance. Il a par ailleurs, révélé qu’on trouve toutes sortes de nationalités parmi les racoleuses. Même des Françaises sont déjà tombées dans les filets de la police municipale. Le maire de la commune de Ouagadougou, M. Simon Compaoré n’a pas hésité à aller visiter les racoleuses assises à même le sol l’enceinte de la police municipale.

"J’ai proposé à celles qui voulaient changer de métier de venir à l’Hôtel de ville pour avoir du boulot. Mais vous n’êtes jamais venues.

A celles qui voudraient poursuivre leurs études, nous pouvons voir avec le service de l’assistance sociale pour leur venir en aide. Mais aucune d’entre vous ne s’y intéresse", leur a-t-il lancé avec indignation. "Sachez que si vous gagnez facilement l’argent, vous rencontrerez facilement la mort", les a-t-il averti.

Après avoir pris connaissance du registre, le maire a dit : "Ce sont les photos et les adresses complètes de celles que nous avons déjà arrêtés et vous n’échapperez pas à cette règle". Certaines ont fondu en larmes, étant désormais identifiées pour toujours, la plupart étant des Burkinabè.

Sidwaya

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