Actualités :: Réconciliation nationale au Burkina : Vers un consensus sur la démarche (...)

Le ministère en charge de la solidarité et de la réconciliation nationale procède à la restitution de l’étude menée sur les aspirations des populations en matière de réconciliation nationale. Pour ce faire, une rencontre régionale qui réunit des participants venus du Sahel, du Plateau-Central et du Centre-nord, a été initiée ce jeudi 1er décembre 2022 à Kaya (Centre-nord).

Cette réunion régionale qui se tient dans la province du Sanmatenga, vise également à présenter aux acteurs, les stratégies nationales de la réconciliation nationale, de la cohésion sociale et du pacte de vivre-ensemble.

Selon Mamadou Barry, ex directeur de cabinet du ministère chargé de la réconciliation nationale, le Burkina Faso fait face à six principaux problèmes de réconciliation. « À l’issue des concertations communales, il est ressorti que des besoins de réconciliation existent notamment au niveau politique, sécuritaire, intra-communautaire et administratif », a-t-il confié.

« Contrairement en Afrique du Sud et au Rwanda, il n’y a pas qu’un seul problème de réconciliation nationale au Burkina », Mamadou Barry, ex directeur de cabinet du ministère de la réconciliation

Pour M. Barry, croire que cette réconciliation nationale est purement d’ordre politique, c’est ne pas mesurer toute l’ampleur de la situation. En vue donc d’y apporter une réponse efficace, un plan d’action est soumis aux différentes parties prenantes pour validation.

Dans sa mission principale d’assurer la mise en œuvre de la politique du gouvernement en la matière, le ministère chargé de la réconciliation nationale a procédé à l’élaboration et la mise en œuvre de quatre référentiels. Ce sont la stratégie nationale de la cohésion sociale, la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent ainsi que la stratégie nationale de la réconciliation.

Les participants à l’atelier régional sur la réconciliation nationale de Kaya

« La décision du président du Faso, inaugure donc véritablement une nouvelle vision, qui se justifie par le besoin de consolider les acquis et de combler les insuffisances des démarches précédentes », a indiqué le gouverneur de la région du Centre-nord, Blaise Ouédraogo.

Du point de vue du gouverneur, la réconciliation nationale telle que perçue aujourd’hui, requiert un engagement fort des fils et filles du Burkina Faso, appuyé par des actions hardies, inclusives et consensuelles. Se, reposant sur des valeurs endogènes et garantissant la non répétition des faits créateurs de besoins de réconciliation.

Ce qui a justement suscité la tenue du présent atelier régional avec pour but de recueillir les propositions pertinentes des citoyens de chaque région du pays sur la question. Bien d’autres concertations communales et des conférences régionales publiques ont été organisées, avant ce rendez-vous. La démarche adoptée s’est voulue participative, d’où l’implication des différentes composantes de la société burkinabè, a rappelé M. Ouédraogo.

« La vision de la réconciliation nationale du président du Faso, se justifie par l’impérieuse nécessité de répondre aux défis sécuritaires actuels », Blaise Ouédraogo, gouverneur du Centre-nord

Toutes ces rencontres, précise-t-il, ont regroupé les forces vives de chaque commune et arrondissement. Ceux-ci ont pu discuter librement sur la question de la réconciliation nationale, et échanger sur les dysfonctionnements majeurs perturbant leur vivre-ensemble.

L’ordre du jour de la présente rencontre consiste de façon spécifique, à restituer les résultats des données recueillies auprès des populations lors des concertations communales, et restituer les résultats de l’enquête de perceptions, d’une part. Mais aussi à restituer les différentes stratégies nationales et le document du Pacte de vivre-ensemble. Sans oublier l’obtention d’un engagement et d’une mobilisation des participants à soutenir la démarche de la réconciliation.

Les présents ateliers régionaux, ont eu le soutien financier du système des nations unies, à travers le Programme des nations unies pour le développement (PNUD).

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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