Actualités :: Crise sécuritaire et humanitaire au Burkina : « Nous allons chercher à (...)

L’organisation « Prospectiv’ Agir sur le futur » a initié un master class avec un groupe de jeunes leaders de plusieurs structures associatives autour de la question sécuritaire et la crise humanitaire au Burkina Faso, le lundi 21 novembre 2022 à Ouagadougou.

« Crise sécuritaire et humanitaire dans le Sahel : Diagnostic et perspectives / Contribution de la Jeunesse ». C’est sous ce thème que « Prospectiv’ Agir sur le futur » a convié plusieurs leaders d’associations à se pencher sur la crise sécuritaire et humanitaire qui prévaut au Burkina Faso.

Selon le directeur exécutif de « Prospectiv’ Agir sur le futur », Aziz Dabo, ce thème est choisi afin qu’avec l’ensemble des participants, « nous puissions dire ce que nous pensons des causes, des difficultés, des mobiles qui ont engendré ou qui continuent de maintenir cette crise qui handicape considérablement le développement de notre pays.

Dans son intervention, Aziz Dabo a mentionné l’exemple du président nigérien Mohamed Bazoum, qui a identifié neuf chefs terroristes et il est rentré en contact avec leurs familles et connaissances afin qu’ils déposent les armes. Pour le directeur exécutif de « Prospectiv’ Agir sur le futur », le chef de l’Etat aura quand même posé un acte pour mettre fin à l’insécurité.

« La situation est vraiment assez grave »

Le Haut représentant de la Coalition pour le Sahel, Dr Djimé Adoum est l’invité principal du master class. Il s’est prononcé sur trois sujets, à savoir la lutte contre le terrorisme au Sahel, la politique étrangère des pays du Sahel et l’après-guerre.

Parlant de la lutte contre le terrorisme au Sahel, Dr Djimé Adoum a proposé la fédération des forces et des intelligences tant individuelles que collectives de sorte à bouter le terrorisme hors du Sahel. « Qu’on se mette tous autour d’une table pour dire, la situation est vraiment assez grave. Nous allons chercher à déployer tous les efforts, mais des efforts canalisés qui doivent faire qu’on réussisse en amont », a-t-il indiqué.

En ce qui concerne la politique étrangère des pays du Sahel en proie au terrorisme, le paneliste a jugé qu’ils doivent d’abord compter sur leur souveraineté et la mise en commun de leurs forces au niveau sous-régional, avant de recourir à tout partenariat avec les grandes puissances.

Quant à l’après-guerre, le Dr Djimé Adoum a déclaré qu’il faudra réfléchir à des moyens de reconversion des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et à mettre en place un système pour que le Sahel ne retombe pas dans le terrorisme.
Au cours de ces échanges qui ont vu la participation de plusieurs diplomates, des jeunes leaders d’organisations ont pointé du doigt le problème de gouvernance qui a conduit le Burkina Faso dans la situation actuelle. « Les terroristes se sont basés sur la rupture de la confiance entre l’Etat et les populations des zones abandonnées », a argumenté un participant.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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