Actualités :: Burkina/Ouagadougou : Les manifestants se moralisent pour l’honneur du (...)

Sur l’avenir Pascal Zagré, les manifestants qui pour la plupart sont jeunes expriment toujours leur mécontentement vis-à-vis de la CEDEAO, dont la délégation est attendue cet après-midi à Ouagadougou, pour discuter des questions de la transition avec le président Ibrahim Traoré.

Le soleil est présentement au zénith. Il fait terriblement chaud. Sur le front de chacun, on peut voir de grosses gouttes de sueurs former un amas très dense, avant d’être raclées le long de l’index pour échouer finalement sur le sol. La détermination des jeunes est palpable, en témoignent les messages forts écrits sur les pancartes, brandis avec ferveur. "CEDEAO, respectez le choix des peuples, oui aux aspirations du peuple, non aux chefs d’États vendus, etc."

Vers 12h30, certains se retirent du groupe. Chacun d’eux prend un sachet d’eau et c’est parti pour les ablutions. A 13h 00, un homme se met devant les autres pour diriger la prière.

Au bout de 15 minutes, les fidèles musulmans avaient fini. L’un d’eux prend la parole sur place, essaye de mobiliser du mieux qu’il peut les autres manifestants pour passer un message.

Après avoir remercié les manifestants pour leur participation massive à dire non à la CEDEAO, il rappelle que les actes de vandalisme n’ont jamais construits une nation et que pour l’honneur même du pays, il fallait s’en départir. « Si la délégation de la CEDEAO arrive, nous n’allons agresser personne. Nous n’allons lapider personne. Nous allons juste lever les pancartes, leur permettre de passer en lisant les messages qui sont écrits. Ces messages n’ont pas été écrits au hasard. C’est l’expression de notre ras-le-bol. Je vous demande de le faire pour notre pays et pour l’honneur de notre président qui a décidé de se battre pour nous ».

S’en suivront après son discours des acclamations de son auditoire, puis chacun reprend son arme de protestation que sont les pancartes. Les manifestations sont toujours en cours sur l’avenue Pascal Zagré.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Débat : Le petit flic et le colonel
ADN humain : Le renouveau de la médecine raciale
Fraudes aux examens : Le SNESS tire la sonnette (...)
Etat-Eglise catholique : Une vision consensuelle de (...)
Enseignement secondaire : Le Pr Laya Sawadogo annonce (...)
SBM contre l’Etat burkinabè : Le juge se dit incapable de (...)
Soutenance de thèse d’Etat en médecine : Wilfrid Ouédraogo (...)
Passation de charge aux clubs Rotary : La roue a encore (...)
Lions club Ouaga Lumière : Une nouvelle équipe, des défis (...)
Lutte contre le SIDA : Du bruit pour rien ?
SIDA : Des initiatives plus résolues pour freiner la (...)
Chercheurs africains et SIDA : une trithérapie générique (...)
Service national pour le développement (SND) : Les (...)
Centres privés de formation professionnelle : Un cadre (...)
JMP 2004 - Mortalité à moindre risque : Appel de Mme (...)
Education des filles au Burkina Faso : Une feuille de (...)
SITARAIL : pourquoi le trafic a été suspendu au Burkina (...)
La gifle du colonel : Les faits selon Me Farama
Mortalité maternelle : Un fléau toujours d’actualité
Service national pour le Développement : Il y a vingt (...)
19e promotion ENEP de Loumbila : "Nous sommes inquiets (...)

Pages : 0 | ... | 36078 | 36099 | 36120 | 36141 | 36162 | 36183 | 36204 | 36225 | 36246 | ... | 36645


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés