Actualités :: Procès Yéli Monique Kam : Le dossier renvoyé au 16 septembre 2022

Accusés de participation à une manifestation publique interdite, Yeli Monique Kam et Hermann Zoungrana du mouvement M30 Naaba Wobgo ont comparu le 26 août 2022 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I. Le jugement de leur dossier a été renvoyé au 16 septembre prochain, parce que leur avocat, Me Prosper Farama, est indisponible. Interrogée à la sortie de l’audience, Yéli Monique Kam soutient que c’est la France que son mouvement combat ; c’est donc l’Hexagone qui aurait dû être appelée à la barre, et non elle et ses camarades du M30 Naaba Wobgo.

« Ce dossier est simplement une violation de nos droits et libertés, de la liberté de manifester sur la voie publique. On laisse le bourreau qui est la France que nous dénonçons, pour s’attaquer aux victimes », a fustigé Yéli Monique Kam. Juger la France sur sa responsabilité dans l’expansion du terrorisme dans la région sahélienne, c’est ce à quoi la « Yennenga de l’éducation » invite le tribunal.

« Dans tous les domaines où la France intervient, c’est le délabrement et la désolation. La France est incapable - en tant que partenaire historique du Burkina Faso, qui a signé des accords dans tous les domaines et qui a un détachement militaire au Burkina - de freiner le terrorisme et de le vaincre. La France est la seule gagnante dans tous les accords avec le Burkina Faso. La France est un bourreau, elle est le parrain du terrorisme. Nous ne voulons pas la France, elle doit être chassée dans toute l’Afrique », a enfoncé la candidate malheureuse à la présidentielle de 2020.

Même si elle soutient que ce procès est une négation du droit inaliénable de manifester et de participer à la vie publique du Burkina Faso, Yéli Monique Kam affirme être sereine quant au dénouement du procès. « Nous sommes sereins dans le mouvement Naaba Wobgo, parce que nous avons une force vive avec nous. Nous sommes simplement des victimes innocentes dans ce tribunal. Pourquoi nous-sommes ici ? Nous ne le savons pas. Pourquoi laisser le bourreau et on juge les victimes ? Où est le bourreau ? Appelez l’ambassadeur de France, appelez la France ici ; c’est elle qui doit être jugée. Nous allons chasser la France, elle doit partir et elle partira, de gré ou de force », a-t-elle martelé.

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