Actualités :: Dori : l’Association développement endogène et solidaire au chevet des veuves (...)

Les veuves des victimes du drame de Seytenga ont reçu des vivres et des kits de dignité ce 12 juillet à Dori. Le geste est de l’Association développement endogène et solidaire(ADES), la distribution s’est effectuée en présence des autorités communales de la ville de Dori.

Le drame de Seytenga des 11 et 12 juin derniers a occasionné plusieurs déplacés vers la ville de Dori. Parmi ces déplacés on dénombre des hommes, des enfants, des femmes et des jeunes. Ces personnes ont fui leurs localités laissant derrière eux tous leurs biens. Au sein de ces personnes il y a celles dont les maris ont perdu la vie dans ce drame. Ces femmes sont ainsi devenues des veuves. Et, depuis l’avènement de ce drame, l’Etat et ses partenaires ont multiplié des gestes pour soulager ces personnes déplacées en termes d’abris et vivres. Ce 12 juillet, l’Association développement endogène et solidaire (ADES) a fait œuvre utile envers ces veuves des victimes de ce drame de Seytenga.

Les veuves du drame Seytenga ont reçu des vivres

Au nombre de 58 veuves, 35 autres identifiées parmi les déplacés par l’action sociale de Dori et 47 familles vulnérables issues de la population hôte, ont reçu des dons. Chacun a reçu un sac de 50 kg de riz, des bidons d’huile de cinq litres et un kit composé de seaux, d’une bouilloire, d’une natte, d’un pagne, de savon et d’autres matériels.

Laurent Sinaré, président de l’Association développement endogène et solidaire.

Laurent Sinaré, président de l’ADES, indique que ces veuves ont été frappées par le drame. « Elles ont tout perdu jusqu’à leurs maris. Un être humain qui a un cœur ne peut rester indifférent face à leur cas. Nous sommes donc mandatés par l’association Echanges Sahel qui s’occupe du jumelage entre la ville de Dori et celle d’Annecy-le-Vieux en France. Elle a jugé bon de se solidariser avec cette population éprouvée. Ce don est symbolique. Ce don ne peut pas effacer la douleur. Nous estimons que cela peut les soulager un tant soit peu en matière de nutrition », dit-il. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Prise en charge du SIDA : Les principes directeurs du (...)
Alphabétisation : Le taux était de 31% en 2002
Tabagisme : MABUCIG convoquée en justice
UEMOA : Les lycées et universités sur le chemin de (...)
Maladie du ver de Guinée : Aucun cas autochtone depuis (...)
Genre et éducation pour tous : le pari de l’égalité
Projet d’enseignement post-primaire : Bilan de sept (...)
Décristallisation des pensions militaires : Le délégué (...)
Les faits divers de Sacré : le mal des filles
Négociations gouvernement-syndicats : Le point avec les (...)
Education : Plaidoyer pour une éducation de base (...)
Fin de cavale à Ouaga pour un braqueur corse
La poupée Barbie au secours des enfants de Bobo
OMS et l’ONUSIDA : un plan pour traiter 3 millions de (...)
Couture : la mode s’apprend au cours Morel
Programme pilote Intégré/Sida : Des volontaires des (...)
Jeudi noir à Rood Woko : Le discours ambivalent de (...)
"Le Burkina Faso a besoin des forces et des énergies de (...)
Réforme de la justice burkinabè : 3927 ouvrages pour les (...)
Paludisme : les moustiquaires imprégnées peuvent vraiment (...)
Célébration de la fête de Pâques : Une nuit de folle (...)

Pages : 0 | ... | 36330 | 36351 | 36372 | 36393 | 36414 | 36435 | 36456 | 36477 | 36498 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés