Actualités :: Enfants et jeunes libérés des établissements pénitentiaires de la ville de (...)

Le directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), Claude Ouédraogo, a procédé au lancement officiel de la 3e phase du « Projet d’insertion socioéconomique des enfants et jeunes libérés de la prison de la ville de Ouagadougou ». Cette cérémonie s’est tenue en présence des anciens et nouveaux bénéficiaires du projet accompagnés de leurs parents.

Contribuer à l’insertion professionnelle des enfants et jeunes libérés de la prison, à leur intégration familiale et à renforcer le système institutionnel et communautaire de la protection de l’enfance. Ce sont là quelques objectifs de ce projet d’insertion socioéconomique créé en 2019 au profit des mineurs libérés de la prison dans la ville de Ouagadougou. Ce projet, qui est à sa 3e phase, a été lancé par le directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, Claude Ouédraogo, qui a saisi cette occasion pour parler aux anciens détenus et à leurs parents qui les ont accompagnés à bâtons rompus.

Claude Ouédraogo, directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou

S’adressant directement à eux, il leur a fait savoir que c’est une chance et une opportunité qui leur ont été données pour qu’ils partent sur de nouvelles bases afin de construire leur vie. « Il est donc de votre devoir d’encourager les gens qui l’ont fait à continuer de le faire, et surtout de montrer à la société qu’on peut à un moment donné de sa vie dérailler, mais revenir à la raison et devenir des personnes sur lesquelles la société peut désormais compter », leur conseille-t-il. En s’adressant aux parents, le directeur a dit qu’il est de leur responsabilité d’accompagner les enfants afin qu’ils puissent devenir des hommes et femmes de demain, pour pouvoir s’intégrer et se construire.

Yempabou Namoano, chef de projet de l’association Lydie

Ce projet socioéconomique mis en œuvre au profit de ces mineurs est financé à plus de 26 millions de FCFA par Wereldkinderen, une ONG néerlandaise. Pour cette 3e phase, elle sera mise en œuvre d’avril 2022 à mars 2024 et bénéficiera à 30 jeunes qui ont un âge compris entre 16 et 19 ans. Les familles de ces enfants, le service social de la prison et les services sociaux des arrondissements ont été pris en compte, selon le chef de projet de l’association Lydie, Yempabou Namoano.

Pour ce qui est des critères de choix, M. Namoano précise qu’il faut avoir un âge compris entre 14 et 20 ans, résider dans la commune de Ouagadougou, être libéré de la prison ou en liberté provisoire, être issu d’une famille défavorisée et accepter d’être formé dans un métier de courte durée. Parlant de ces métiers, Yempabou Namoano a cité, entre autres, la peinture, la tapisserie, la couture et la maçonnerie. A l’issue de la formation, ils recevront des kits d’installations.

Bénéficiaires du projet, animateurs, travailleurs sociaux et autorités s’unissent pour l’intégration des enfants libérés de la prison de la ville de Ouagadougou

En terme d’activités qui seront menées au cours de ces deux années durant lesquelles se tiendra cette 3e phase, il a souligné qu’il y aura principalement des enquêtes sociales, des éducations individuelles, des médiations familiales, la formation sur des compétences de vie courante, des échanges sur les dangers des drogues et des rencontres de partage d’expériences avec les anciens bénéficiaires.

Il faut également ajouter que dans la mise en œuvre de ce projet, il sera aussi question d’accompagner les parents à établir un dialogue permanent avec leurs enfants et à faciliter l’action des travailleurs sociaux et des animateurs du projet, etc.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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