Actualités :: OUIDI : Plus d’une centaine de sinistrés oubliés dans un immeuble

A la suite des inondations du 1er septembre dernier, une centaine de ménages ont trouvé refuge dans un immeuble non encore achevé d’un particulier à Ouidi, près du barrage n°2. Malheureusement, ces sinistrés ont apparemment été oubliés de la chaîne de solidarité entreprise à cet effet.

Dès les premières heures de la catastrophe, ils était près de 700 sinistrés à se réfugier dans cette habitation partiellement achevée ; un étage d’une bonne volonté résidant à Pissy qu’aucun des sinistrés ne connaissait d’ailleurs. Heureusement, le propriétaire venu constater de visu ce qui se passait dans son habitation n’a pas trouvé d’inconvénient que ces familles en détresse l’occupent. Et même qu’il aurait promis d’électrifier la maison pour eux, ont confié ces derniers qui ne font que parler de sa générosité. Malheureusement, ces sinistrés restés tout près de leurs habitations détruites, semblent avoir été oubliés de la chaîne de solidarité initiée à cet effet. Ce qui a amené beaucoup d’entre eux à rejoindre les sites officiels d’accueil, l’école de Ouidi surtout où l’on est plus ou moins pris en charge.

Ceux qui y sont restés, près d’une centaine de ménages avec femmes et enfants en plus, ne savent toujours pas à quel saint se vouer. Ils sont dans une totale impasse et se débrouillent non sans peine pour leur pitance quotidienne. Selon les témoignages, ils ont informé certaines structures qui sont venues les recenser sans leur apporter par la suite la moindre assistance. L’équipe d’aide de l’école de Ouidi qu’ils ont rencontrée pour leur cas leur aurait demandé d’établir des listes. Ils se sont exécutés mais rien n’a suivi par la suite. Pour eux, ils sont abandonnés par tous comme des pestiférés. "Personne ne vient nous voir, personne ne parle de nous, même pas la presse ..." ont fait remarquer une dame et un vieil homme venus vers nous au moment où nous nous apprêtions à partir. Bref, s’ils sont restés dans cet étage qu’a bien voulu leur céder l’inconnu bienfaiteur, nous ont-ils dit, c’est pour non seulement rester à côté de leurs effets en proie aux voleurs, mais aussi parce que tout le monde ne peut pas se retrouver dans l’école déjà bondée de monde.

Par Nouffou ZONGA (collaborateur)

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