Actualités :: La cinémathèque de Ouagadougou repêchée des eaux

La cinémathèque africaine de Ouagadougou a elle aussi été submergée par les eaux de la pluie diluvienne du 1er septembre dernier. Tout le matériel de projection et les films archivés ont été inondés. La cinémathèque pourrait ainsi perdre bien des films qui faisaient sa richesse et son importance.

La tempête passée, l’heure est maintenant au nettoyage des lieux et au sauvetage de ce qui aura résisté à la force des eaux du 1er septembre dernier. Des eaux qui ont tout ravagé sur leur passage.

On arrache les mauvaises herbes par ci, on étale du matériel au soleil par là. C’est cette scène, irréaliste en d’autres temps en pleine ville, qu’on pouvait voir ce matin du mardi 8 septembre 2009 devant la cinémathèque africaine de Ouagadougou. Et ce n’était pas du cinéma ! Tout le matériel et les meubles de la cinémathèque ont été déménagés dehors. On attend que tout soit séché avant de passer à l’inventaire et à la vérification de ce qui reste. La cinémathèque africaine de Ouagadougou comptait environ 1 500 copies de films africains sur bobines, du matériel informatique et un certain nombre de matériels qui servaient à la projection de films pendant le Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) et à des projections mobiles à travers le Burkina. Et Ardjouma Soma, le Directeur de la cinémathèque est presque sûr que tout ce qui a été détruit représente le 1/3 du patrimoine de la structure sinistrée. Pour lui, il y a lieu de s’inquiéter quant à l’état de tout ce qui a été touché par les eaux, car la boue avait elle aussi envahi les lieux.

« Tout a complètement été englouti, l’eau était montée à une hauteur de 2 mètres. Il a fallu attendre la fin de la pluie pour pouvoir évacuer le matériel », a commenté Ardjouma Soma.

Au cas où les bobines ne seront plus récupérables, il a déjà été envisagé une recherche auprès d’autres structures d’archivage de films, de télévisions et de cinéastes ; ceci pour pouvoir reconstituer ce patrimoine qui constituait une fierté pour le cinéma africain. Néanmoins, Ardjouma Soma reconnaît que certains films étaient à copie unique. Il sera donc difficile, voire quasiment impossible d’en reproduire parce que beaucoup de ces laboratoires dans lesquels ces films ont été montés n’existent plus ou sont hors d’usage, selon le responsable de la cinémathèque. Ardjouma Soma a précisé que des dispositions seront prises –comme la numérisation des films- pour prévenir ce genre de situation.

Fasozine

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