La Commission européenne a organisé une conférence de presse, le jeudi 10 septembre 2009 à Ouagadougou. Objectif, informer l’opinion publique d’un don de près de 2 milliards de F CFA aux victimes des inondations, dont 1,3 milliard à la ville de Ouagadougou.
En réponse à l’appel à la solidarité nationale et internationale lancée par le gouvernement burkinabè pour venir en aide aux victimes du sinistre du 1er septembre, une conférence de presse a été organisée au siège de l’Union européenne.
L’objectif de cette conférence était, selon les conférenciers, d’informer l’opinion que "la Commission européenne octroie la somme de 3 millions d’euros (près de 2 milliards de F CFA) afin de répondre aux besoins urgents des populations touchées depuis début septembre par les inondations spectaculaires survenues en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement dans la capitale du Burkina Faso".
Un expert en aide humanitaire de la Commission pour l’Afrique de l’Ouest, en la personne de Samy Cecchin, a déjà mené une évaluation sur le terrain et a fait le constat selon lequel les besoins en vivres, abris, médicaments, eau et moustiquaires imprégnées sont urgents.
"Si effectivement 150 000 personnes ont été affectées à des degrés divers, elles vont bénéficier de notre assistance. Le nombre significatif de déplacés ayant besoin de solutions durables en termes de logement demande une attention particulière", a laissé entendre Samy Cecchin.
La somme ainsi allouée par la Commission européenne, à travers son service d’aide humanitaire (ECHO) sera consacrée à la distribution de nourriture, de médicaments, de produits de première nécessité, d’abris aux déplacés, etc.
La Commission européenne travaille avec des partenaires comme le Programme alimentaire mondial (PAM), le (Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en vue de venir en aide aux victimes.
Selon Tincani Amos, chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, ce don de 1,3 milliard de F CFA à la capitale Ouagadougou n’est qu’"Un financement pour assurer un secours d’urgence en attendant que le gouvernement burkinabè fasse l’évaluation des dégâts". Le service d’aide humanitaire de la Commission est déjà présent au Burkina Faso, au Niger et dans l’ensemble du Sahel, à travers des programmes de lutte contre la malnutrition. Une enveloppe de 10 millions supplémentaires (environ 6,5 milliards de F CFA) va être allouée à cet effet dans les prochains jours.
Mady KABRE (Stagiaire)
sidwaya
