Actualités :: Échos du BEPC : Un seul candidat se présente au centre de Bassiéri, commune de (...)

L’examen du BEPC (Brevet d’étude du premier cycle) a démarré le jeudi 2 juin 2022 sur toute l’étendue du territoire national. Comme les quelques années antérieures, la session de 2022 se tient dans un contexte sécuritaire difficile, dont l’un des secteurs à subir la rude épreuve est l’enseignement. Ce qui a contraint le gouvernement à revoir la stratégie de déroulement par un « réaménagement » des centres et une mobilisation « particulière » des Forces de défense et de sécurité. En dépit de cela, la réalité s’y invitée..., dans certaines localités, à en croire une publication de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Faisant écho de cet examen dans la région de l’Est, l’agence de presse étatique indique qu’un seul candidat, sur 42, s’est présenté au centre Bassiéri de la commune Gayéri (province de la Komondjari), « à cause de la situation sécuritaire qui a contraint presque tous les établissements à la fermeture depuis décembre 2021 ».

Il y avait un seul jury composé de deux centres d’examen, un centre principal « Gayéri » et un centre secondaire « Bassiéri », rapporte l’AIB, qui précise que sur un effectif de 320 candidats inscrits dans le centre "principal" de Gayéri, seuls 140 candidats se sont présentés à l’examen.

« Pour le président du jury, en dehors des absences constatées, tout s’est bien passé pour la première journée. Il faut signaler qu’en dehors des candidats du lycée privé catholique qui ont suivi régulièrement les cours toute l’année, les autres candidats qui composent se sont auto-formés, car leurs établissements sont restés fermés depuis décembre 2021. Ce qui pourrait expliquer le nombre très élevé des candidats absents », lit-on sur le site de l’AIB qui, rapportant des propos, explique que les absences sont dues au fait que certains élèves n’ont pas pu déposer leurs dossiers pour l’examen.

Cette année, le lancement officiel de l’examen a eu lieu à Ouahigouya, chef-lieu de la région du nord, région particulièrement touchée par les attaques terroristes, au même titre que l’Est.
260 058 candidats partent à la conquête de ce diplôme, contre 302 071 à la session de 2021.

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