Actualités :: « Hôpital de référence de Pala/Bobo-Dioulasso » : L’entreprise chinoise en (...)

L’entreprise chinoise « Beijing urban construction group », chargée de la construction du nouveau centre hospitalier universitaire de Bobo-Dioulasso, a été installée ce jeudi 23 décembre 2021. C’est le ministre en charge de la santé, de l’hygiène publique et du bien-être, Pr Charlemagne Ouédraogo, qui a présidé cette cérémonie d’installation.

Le mardi 20 octobre 2020 à Pala, un des villages rattachés à la commune de Bobo-Dioulasso, sur la RN1, le chef du gouvernement, Christophe Dabiré (à l’époque), procédait à la pose de la première pierre de construction du nouveau centre hospitalier universitaire de Sya (CHU). Plus d’une année après cet acte, le désespoir avait commencé à gagner certains quant à la réalisation de cet engagement présidentiel. « Dans les médias, les réseaux sociaux, les commentaires allaient bon train. Sur cette question, j’ai été plusieurs fois interpelé par la représentation nationale et de nombreux autres acteurs de la société civile », a rappelé le premier responsable du département de la santé.

Les machines déjà disposées sur le site pour le démarrage des travaux

Pour qui, cette cérémonie d’installation est un « pas important » qui est franchi non seulement pour la construction du nouveau CHU de Bobo-Dioulasso, mais surtout dans le processus de renforcement de l’offre de soins de qualité à travers la mutation des hôpitaux au Burkina Faso. L’entreprise chinoise, Beijing urban construction group, est donc retenue officiellement pour la construction du projet. Ce, après un processus d’appel d’offres « strict et minutieux ». Elle est forte en expertise et excelle à l’échelle internationale dans l’exécution des travaux publics, y compris sur le continent africain. Le ministre de la santé a par ailleurs affirmé que cette entreprise a été retenue sur la base d’un cahier de charge et de son expertise.

Le ministre de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo

Inauguration prévue pour fin 2024

Malgré les difficultés qui ont retardé le démarrage des travaux de ce chantier, Charlemagne Ouédraogo se réjouit aujourd’hui de la tenue de cette cérémonie qui marque le début effectif des travaux. Ainsi, l’inauguration de ce nouvel hôpital est prévue en fin 2024. Le projet de construction d’un hôpital de référence, au profit des populations des Hauts-Bassins, et des localités environnantes, est un engagement du gouvernement chinois. Il vise à renforcer les services de santé au Burkina Faso. Le coût du projet est estimé à environ 60 milliards de Francs CFA, avec un délai d’exécution des travaux de 36 mois.

La photo de famille du ministre de la santé avec les membres de l’entreprise BUCG

Il est financé par la République populaire de la Chine. Il sera construit sur une superficie de 17 hectares, extensible à 30 hectares ; avec une capacité de 500 lits d’hospitalisation et équipé de matériels de pointe. Une fois réalisé, il donnera la chance à la population de la région et à l’ensemble des Burkinabè, voire de la sous-région, de bénéficier d’un service de santé de qualité. Selon le ministre, changer le visage des hôpitaux passe nécessairement par la mise à disposition d’infrastructures de qualité, des équipements et du personnel qualifié et engagé pour la cause de la santé de la population. « Le Président du Faso en a fait une priorité et j’ai la lourde responsabilité de conduire ce changement », a-t-il signifié.

Le chef de gestion et contrôle du projet, Avic Liu Zhijun de l’entreprise BUCG

Charlemagne Ouédraogo a invité les populations à se montrer disponible pour accompagner l’entreprise pendant la construction, à créer des conditions favorables, afin de garantir le bon déroulement des travaux. Toutefois, il fonde espoir sur l’expertise de l’entreprise BUCG qu’à terme, les populations puissent disposer d’une infrastructure dont « l’excellence de la qualité comble toute notre patience ».

L’entreprise BUCG, par la voix de son chef de gestion et contrôle du projet, Avic Liu Zhijun, s’est engagée à assumer activement sa responsabilité sociale en s’associant à des sociétés burkinabè pour mener à bien cette coopération entre les deux pays, et contribuer à l’emploi local et au développement économique du Burkina Faso. En tant qu’unité d’exécution et de contrôle du projet, l’entreprise veillera à la qualité des infrastructures, mais aussi à ce que le projet finisse dans le délai.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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