Actualités :: Burkina : « Une hiérarchie militaire qui affame ses hommes sur le terrain ne (...)

En marge du panel de la Coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou sur le processus de réconciliation nationale, ce samedi 20 novembre 2021 à Ouagadougou, et répondant à une question à cet effet, le secrétaire général du Mouvement burkinabè des Droits de l’Homme et des peuples, Aly Sanou, n’est pas allé du dos de la cuillère pour "vider son ventre".

"Il est inadmissible, qu’on envoie des hommes au front, et qu’on ne soit même pas capable de les ravitailler. Un pouvoir qui n’est même pas capable de cela... Pas seulement le pouvoir, une hiérarchie militaire, qui ne porte même pas l’amour de ses hommes, au point de les affamer sur le terrain, ne mérite pas un minimum de considération. Et je suis sûr que ça, ce sont les éléments qui ont fuité, que nous avons vus et dont nous sommes conscients et qui nous révoltent. Si nous avions une idée beaucoup plus globale ou beaucoup plus précise de ce qui se fait, nous serions encore beaucoup plus révoltés", mesure Aly Sanou.

Le secrétaire général de l’organisation de défense des droits de l’Homme pousse davantage son analyse a prenant pour responsables de la situation, le pouvoir en place et une partie de la hiérarchie militaire.

"Il est inadmissible que depuis 2015, ce soit en 2021, que le pouvoir ait finalisé une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme. Six ans après. Que de temps perdu ! C’était du tâtonnement. Il est inimaginable, inadmissible, que la hiérarchie militaire préfère le confort des bureaux climatisés de Ouagadougou que d’être sur le terrain avec les hommes. On a des généraux qui ont fait l’école de guerre. Mais, qu’on nous dise qui a déjà proposé un plan de guerre ! Pour proposer un plan de guerre, il faut être sur le terrain, ce n’est pas à partir de bureaux climatisés de Ouagadougou. Tout cela nous montre que le pouvoir actuel, et une bonne partie de la hiérarchie militaire sont responsables de la situation actuelle dans notre pays", flanque Aly Sanou, co-panéliste au panel sus-évoqué.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Prise en charge du SIDA : Les principes directeurs du (...)
Alphabétisation : Le taux était de 31% en 2002
Tabagisme : MABUCIG convoquée en justice
UEMOA : Les lycées et universités sur le chemin de (...)
Maladie du ver de Guinée : Aucun cas autochtone depuis (...)
Genre et éducation pour tous : le pari de l’égalité
Projet d’enseignement post-primaire : Bilan de sept (...)
Décristallisation des pensions militaires : Le délégué (...)
Les faits divers de Sacré : le mal des filles
Négociations gouvernement-syndicats : Le point avec les (...)
Education : Plaidoyer pour une éducation de base (...)
Fin de cavale à Ouaga pour un braqueur corse
La poupée Barbie au secours des enfants de Bobo
OMS et l’ONUSIDA : un plan pour traiter 3 millions de (...)
Couture : la mode s’apprend au cours Morel
Programme pilote Intégré/Sida : Des volontaires des (...)
Jeudi noir à Rood Woko : Le discours ambivalent de (...)
"Le Burkina Faso a besoin des forces et des énergies de (...)
Réforme de la justice burkinabè : 3927 ouvrages pour les (...)
Paludisme : les moustiquaires imprégnées peuvent vraiment (...)
Célébration de la fête de Pâques : Une nuit de folle (...)

Pages : 0 | ... | 36330 | 36351 | 36372 | 36393 | 36414 | 36435 | 36456 | 36477 | 36498 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés