Actualités :: Ouagadougou : Des pesticides non-homologués saisis dans des marchés de la (...)

Les agents techniques du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles ont sillonné les marchés de Ouagadougou, le 8 août 2020. Cette descente s’inscrit dans la dynamique du contrôle inopiné des pesticides sur le territoire burkinabè. Plusieurs échantillons de pesticides nocifs ont été saisis et les propriétaires invités à les homologuer.

Selon les agents techniques du ministère de l’Agriculture, certains pesticides utilisés dans la lutte contre les moustiques ne sont pas homologués par les autorités burkinabè et peuvent être nocifs pour la santé et pour l’environnement. Certains pesticides non-homologués vendus dans des boutiques ont fait l’objet de saisie et les vendeurs verbalisés.

Mémé Sanou, agent technique du ministère de l’Agriculture, a expliqué que les produits nocifs saisis doivent faire l’objet d’incinération et les propriétaires desdits produits peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires si leurs produits ne sont pas homologués. Dans des discussions à huis clos avec les vendeurs de pesticides, les agents techniques leur ont prodigué des conseils.

Pour certains vendeurs comme Abdoul Aziz Kaboré, ces pesticides sont non-nocifs et utilisables pour lutter contre les moustiques. Il a brandi un agrément obtenu auprès des services douaniers contre une somme de plus de 75 000 F CFA. Les vendeurs dénoncent le fait que l’homologation des produits de nature pesticide coûte plus de 18 millions de F CFA. Pour eux, le temps mis (au minimum trois ans) et le nombre de tests à réaliser (huit tests d’experts) pour obtenir l’homologation des pesticides demeurent longs et coûteux.

Au marché Sankariaré, tout comme au grand marché de Ouagadougou et sur plusieurs autres sites, des cartons de pesticides, d’intrants agricoles et d’herbicides ont été saisis, au grand dam des vendeurs de ces produits non-homologués.
Des procès-verbaux ont été remis aux différents vendeurs pour les inviter à passer pour homologuer leurs pesticides. Selon Mémé Sanou, les pesticides nocifs saisis feront l’objet d’incinération dans le plus grand respect des mesures sanitaires et environnementales.

E.K.S.
Lefaso.net

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