Pour Akom Moumouni Ouédraogo, Dieu est la solution aux problèmes du Burkina. Quand on craint le Tout-Puissant, on s’abstient de tout acte condamnable.
Honorable Peuple,
Peuple du Burkina Faso, le rendez-vous de 2015 nous commande d’assurer la place de notre pays au soleil. Par le virus de la vérité, dites aux acteurs nationaux, surtout aux hommes politiques que les enfants ont droit à un Burkina nouveau. Cette renaissance ne permet plus de se voiler les yeux. C’est dire que chacun doit se découvrir car un monde meilleur est bien possible. Oui, les futures générations ont réellement besoin de nous. Peuple de valeur, nous sommes tous en mission sur cette terre. C’est pourquoi, il nous appartient de faire régner l’amour du prochain.
Par l’amour de Dieu et pour le salut du peuple, dites aux candidats déclarés ou non à l’élection présidentielle, de signer le traité des hommes intègres (Réf : le journal le pays n°3163 du 08 juillet 2004), afin de garantir les droits fondamentaux de nos peuples. Dans un Etat de droit, la justice doit rendre des droits aux jeunes ; rendre des droits à une personne, c’est la promouvoir.
Et comme vous le savez, la jeunesse actuelle a juste besoin de promotion. Hommes politiques, il nous faut une révolution spirituelle car Dieu est au Burkina Faso. Les signes que notre créateur nous a laissés prouvent que le Burkina est un véritable trésor. Nous avons les preuves de notre richesse. Que le nom du Tout-Puissant soit toujours loué, adoré et glorifié.
Chers présidentiables, au-delà du pouvoir, nous sommes tous des frères. Le moment est venu de transmettre toutes ces preuves aux enfants. Le passé nous laisse voir un peuple uni. Les royaumes de notre patrie étaient des frères bien avant la colonisation. Aujourd’hui, c’est parce que beaucoup sont sur un faux tapis que le passé reste toujours inconnu. Par les leçons du passé, nous avons la main de Dieu dans la construction de notre pays. Pour le savoir, il suffit de bien observer les signes que certains ont laissés. Chacun de vous a un programme de société certes, mais il appartient au peuple, surtout aux jeunes de voter pour le candidat capable de faire renaître le Faso. Etre membre du traité, c’est vouloir le changement dans le réalisme politique.
Jeunesse unie du Faso, beaucoup sont déjà membres de ce traité et c’est pourquoi, il faut dire aux souffrants de cesser les pleurs car le salut du peuple est arrivé. Par des élections transparentes, demandez des hommes droits et valeureux à la tête du pays. C’est vrai que nombreux sont sous une corruption morale, mais dites au futur Président de confier notre destin à Dieu. La solution à nos problèmes est bien l’Eternel. Elèves et étudiants, commerçants et travailleurs, ouvriers et chômeurs, la majorité de notre peuple est jeune.
C’est dire que nous avons aussi droit à la parole pour le développement de notre pays. C’est de mettre la responsabilité sur chacun de nous. Par le discernement, dites non à la corruption au profit d’un Burkina Nouveau. Une jeunesse abandonnée à l’alcool, à la délinquance et à la prostitution est sans intérêt. Pour mener à bien la lutte contre la pauvreté, il faut assurer une émancipation mentale de la population d’une part, et investir suffisamment dans les secteurs qui servent de bases économiques d’autre part. Pour y parvenir, il nous faut des hommes de taille.
Futur Président du Burkina Faso, le traité des hommes intègres demande des hommes de valeur pour vous accompagner tout au long de votre mandat. Ils doivent être à même de traduire fidèlement vos décisions au peuple car tout bon chef ne veut que le bonheur de sa population. Tout président doit aimer son peuple. Par l’aide de Dieu, valorisez notre peuple car le Burkina est béni. Par définition, l’homme intègre est celui qui a la crainte du Tout-Puissant, l’amour du prochain et la vérité dans la parole. Qu’il soit permis à tout le monde de contribuer au bon devenir de notre patrimoine.
L’heure est à la multiplication des gens bien
Vive le Burkina
Vive la jeunesse
Paix et amour pour le peuple
Que Dieu bénisse le Burkina.
Akom Moumouni OUEDRAOGO/
Formateur en IEC
Le Pays
