Le groupe parlementaire de la Convention des forces républicaines (CFR) a tenu les 27 et 28 août 2005 à Ouagadougou, ses deuxièmes Journées parlementaires autour du thème : "La préservation de l’environnement, condition pour un développement humain durable, rôle des acteurs et contribution spécifique des élus".
Le paysage politique burkinabè est dominé, ces derniers temps, par des journées parlementaires ayant pour objet, la préparation des élections à venir. Pour le groupe parlementaire CFR, la question des élections prochaines n’est pas une priorité. Ce groupe plaide plutôt pour la cause de l’environnement, préoccupation quotidienne de l’ensemble des populations du monde et particulièrement, celles du Burkina Faso.
Après les Organismes génétiquement modifiés (OGM), thème des premières Journées parlementaires de l’année 2005, le groupe parlementaire CFR, regroupement de cinq (05) partis avec quatorze (14) députés, a axé le thème de ses deuxièmes journées sur le rôle des acteurs et la contribution spécifique des élus.
Pour le député Toussain Abel Coulibaly, président du groupe parlementaire CFR, l’environnement, pris au sens large du terme doit être préservé s’il favorise l’épanouissement des peuples et restauré, si les mêmes populations venaient à le dégrader. "Pour réaliser un développement humain durable, la première condition est l’environnement dans lequel les projets de société sont conçus" , a déclaré le président du groupe parlementaire CFR.
A l’heure où les politiques du gouvernement de la IVe république sont axées sur l’environnement et l’écocitoyenneté, les participants aux Journées parlementaires CFR ont bénéficié de la communication de Madame Marguerite Kaboré, conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Cadre de vie (MECV). A la lumière des débats qui ont eu lieu au cours de ces Journées parlementaires, le groupe parlementaire CFR a reconnu que le gouvernement est sur la bonne voie en matière de préservation de l’environnement.
Il a cependant reconnu les insuffisances en la matière et qui nécessitent une grande implication des députés. "L’environnement politique doit être propice à la conception des projets de développement, leur mise en œuvre requiert la stabilité des institutions, la cohérence des programmes ainsi que leur inscription dans la durée", a lancé le président du groupe parlementaire CFR. Il a souhaité, en outre, que les mesures préconisées à travers le plan stratégique de développement du parlement pour rendre plus opérationnels les groupes parlementaires soient entièrement, mises en œuvre.
Stanislas BADO (bado_stanislas@yahoo.fr)
(stagiaire)
Sidwaya
